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Once upon a time || Kalista

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Kalista

& Evan

Jusqu’à maintenant, ça ne t’était encore jamais arrivé d’arriver un matin, ou un soir en traînant des pieds à Sainte-Mangouste. Tu n’avais même encore jamais envisagé cette option, mais elle te semblait de plus en plus plausible si des matinées comme celles-ci se multipliaient un peu trop souvent. Ce qui serait quand même assez dommage étant donné que t’étais motivé par tes études, et que t’avais comme toujours envie de faire bonne impression. Sauf que t’avais beau avoir une tonne de qualités – de ton point de vue-, t’admettais facilement que tu n’étais pas franchement une personne emplie de patience. Tu détestais attendre pour quelque chose, quelqu’un, avec ou sans raison. Surtout quand tu n’y voyais aucun intérêt et quand ça ne te rapportait pas non plus énormément de choses à la clef.

Alors ce matin quand t’avais remarqué qu’on t’avait assigné à l’étage spécialisé à la pédiatrie, t’avais pas pu t’empêcher de te dire que ça n’allait pas être une partie de plaisir. T’avais jamais eu d’affinités avec les enfants, et à vrai dire en règle générale, tu ne t’intéressais pas tellement à tes cadets. Pour couronner le tout, tu n'avais jamais été doté d'une quelconque empathie et on ne t'avait jamais poussé à essayer d'en avoir ne serait-ce qu'une once. Penser à un autre bien-être que le tiens ? Une idée bien trop farfelue et ennuyante. Alors on pouvait se poser des questions quant à ton choix d'études, mais fort heureusement pour toi le contact humain ne faisait pas tout.

T'avais pris sur toi-même dès ce début de journée, parce que tes efforts d'aller voir subtilement un de tes supérieurs en essayant d'être assigné à un autre service avaient totalement échoués. Dommage. Même sans avoir un quelconque don de troisième œil, tu savais pertinemment en montant les marches que cette journée allait s’avérer être bien plus longues que les autres. T’en avais eu la confirmation lorsqu’un des bambins avait hurlé de tous ses poumons non loin de toi. Au moins t’avais repéré de qui il s’agissait et t’avais noté mentalement par la même occasion qu’au cas où il y aurait une urgence, tu prendrais le soin de le faire passer en dernier, avec un peu de chance ça lui apprendrait à s’époumoner sans aucune raison particulière apparente.

Tout au long de la matinée, tu n’avais pu t’empêcher de jeter plusieurs coups d’œil à ta montre, priant simplement Merlin et tu ne savais qui d’autre pour que ta pause de midi arrive plus rapidement. Chose qui t’avait valu un instant d’inattention, et un des gosses que t’essayais d’occuper en avait profité pour te faire une énorme trace sur la joue avec le pastel qu’il tenait en main, apparemment plus attirante que le papier qu’on lui avait donné pour gribouiller. Ton éternel sourire poli et bien trop faux que t’avais déjà du mal à afficher s’était immédiatement figé, alors que la mère présente s’était mise à rire légèrement. Affligeant. La première idée à te passer par la tête avait été tout bonnement de pousser l’enfant par la fenêtre à la première occasion, mais le problème était que ça te causerait un peu trop de soucis par la suite. Et tu ne méritais pas vraiment d’en avoir par sa faute, tout comme ce geste ne méritait absolument pas de rester impuni. Tu comptais y réfléchir, mais avant tout tu t’étais excusé pour pouvoir te retirer le plus fièrement possible dans les premières toilettes venues et essayer d’effacer au mieux cette trace d’un violet hideux.

T’avais fini par te résoudre à utiliser la magie, histoire que ce soit plus efficace. Le seul point positif que t’avais pu en ressortir, c’était que ta pause était bel et bien arrivée. Heureusement parce que tu avais bien l’impression que ce n’était qu’une question de temps avant que tu ne perdes totalement patience. C’était même avec bonheur que t’avais gagné la cafétéria, bien qu’il y avait déjà pas mal de monde. T’avais daigné ne pas soupirer en cherchant une place, et t’étais rapidement rendu compte aussi que si tu voulais poser ton royal fessier sur une de ces chaises, il allait falloir que tu fasses certaines concessions. T’aimais pas t’asseoir n’importe où, encore moins avec n’importe qui. Et t’avais fini par jeter ton dévolu sur une table d’ores et déjà occupée par une personne qui t’étais familière.

Il fallait dire que t’avais eu la joie de pouvoir faire absolument toutes tes études aux côtés de McKay. Pas la personne que tu préférais côtoyer mais c’était soit ça, soit te résigner à te mettre aux côtés d’un inconnu qui pourrait totalement ruiner ta pause lui aussi. Alors que là, t’avais un minimum d’espoir. Vous aviez le même âge et tu te devais bien de constater que vous aviez un minimum les mêmes goûts pour vous retrouver ici. T’avais pas trop hésité avant de t’asseoir en face d’elle en te posant enfin, il était temps.


« ▬ J’ai l’impression d’avoir passé cinq ans ici depuis ce matin, on pourra dire ce qu’on voudra, la pédiatrie c’est le pire des services. On dirait un étage empli de toi miniatures, c’est pas peu dire et je ne pensais même pas ça possible non plus. »


Tu t’étais un peu laissé retomber contre le dossier de ta chaise, prenant en même temps ta bouteille d’eau dont le capuchon n’avait fort heureusement pas montré trop grande résistance, il n’aurait plus que manqué que ça.

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Once upon a time
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Une nouvelle journée à l’hôpital commençait, évidemment la déception était présente au réveil. Amertume de devoir travailler en journée, cela signifiait que chacun de ces gestes pourraient être observé, chacun de ces mots analysés et le moindre faux pas lui serait certainement accompagné par un regard noir ennuyant et une sensation d’étouffement serait la sienne toute la journée. La possibilité d’être elle-même et de rester naturel ne serait pas possible, il faudra encore une fois trouver des stratagèmes pour agir de la bonne façon sans pour autant devenir sans aucun sentiment et distante avec les patients. Cette optique n’enchantait pas la brune qui avait, bien évidemment, traînée dans son lit et chacun de ces mouvements en dehors de ce dernier était accompagné d’un long soupir ennuyeux et agacé. Et pourtant la journée n’avait pas encore commencée. Chacun de ces pas vers l’hôpital avait été lourd et le sentiment que le trajet durait une éternité ne l’avait pas quitté. Une fois arrivé sur son lieu de travail la demoiselle était partie se mettre en tenue avant de se rapprocher d’un des supérieurs pour savoir dans quel service elle serait aujourd’hui.

La sentence tomba. Elle s’occuperait des personnes âgées. Malgré le respect qu’elle avait pour ces aînés, la jeune femme n’arrivait pas à s’en réjouir. La plupart des personnes présente dans l’hôpital était des êtres aigris et fatigué par la vie, elle ne pourrait pas apporter un peu de couleur dans cet étage gris. Si seulement elle avait la possibilité d’agir librement et d’être naturel cela ne serait pas un fardeau que d’être affecté à ce service, néanmoins elle le savait la journée serait longue. Un sourire légèrement crisper s’était étirer sur ces lèvres tandis qu’elle avait rejoins son service, une inspiration rapide fut nécessaire avant d’ouvrir la porte de son premier patient.

Cette vieille dame était bien connue des médicomages, elle n’était pas agréable pour un sou. La vie l’avait rendu vile, méchante et hargneuse sans aucune raison apparente. Sa famille lui rendait visite assez souvent, elle était déjà arrière-grand-mère et semblait aimé par sa famille. Pourtant, elle avait un comportement insupportable avec les médecins faisant de son mieux pour leur rendre la vie impossible. Une prise de sang était nécessaire pour pouvoir faire des analyses, la dame avait plusieurs symptômes mais la maladie n’avait pas été encore trouvé. Evidemment lui prendre du sang allait être une bataille, refusant qu’on la touche il fallait négocier, essayer de ruser afin d’obtenir ce qui était nécessaire. Et ce jour-là ne fût pas une exception.

Kalista avait dû batailler pour obtenir ce petit flacon de sang. Après de longues minutes la jeune femme avait perdu patiente sous les insultes et les coups que lui donnait la patiente. Sans remord la brune avait utilisé un sortilège pour attacher cette horripilante personne pendant le temps de la prise de sang. Elle fit disparaître les entraves après avoir obtenu ce dont elle avait besoin et évita un coup au visage de justesse. Quittant la pièce avec vitesse, la demoiselle se retient de claquer la porte à sa sortie. La médicomage envoya le flacon au laboratoire pour qu’ils puissent faire les analyses nécessaires, en attendant les résultats elle continua son tour des patients dont il fallait s’occuper et ce jusqu’à la fin de la matinée qui mis une éternité à arriver.

La pause repas arriva enfin et il ne fallut pas plus pour que la brune s’engage rapidement dans les couloirs pour rejoindre la cafétéria et prendre un repas loin de ces personnes insupportables, mais aussi loin de ces regards instants de la part de ces supérieurs. Partant assez rapidement de son étage, l’asiatique eu le loisir d’arriver dans les premières personnes et pu choisir une table assez tranquille ou personne n’était encore présente. C’est avec délivrance qu’elle commença à déguster son repas, même s’il fallait l’avouer la nourriture de l’hôpital était loin d’être de la haute gastronomie. Il ne fallut pas beaucoup de temps avant que quelqu’un ne s’assis en face d’elle, la brune regarda la personne qui se posait à la même table que la sienne. Un sourire amusé étira enfin les lèvres de la sorcière lorsqu’elle découvrit le visage de son ancien camarade de classe, Evan Rosier. Tous les deux n’avaient jamais été proche, néanmoins ils ne s’étaient jamais détestés. Au contraire, une sorte de compétition avait grandi entre les deux poussant l’autre à s’améliorer. Taquine comme à son habitude, pouvant enfin être elle-même, la brune prit la parole sans aucune gêne dans ces propos. « Tu étais déjà en manque Rosier ? Je savais que ma beauté t’éblouissait. Elle ne put s’empêcher de rire à sa remarque concernant les enfants qui seraient des petits Kalista, la brune pointa sa fourchette en direction du jeune homme en penchant la tête légèrement sur le côté. « C’est drôle parce que je suis avec les séniors et je me disais que c’était impossible d’avoir autant de personne aussi aigri que toi réuni au même endroit. » Répliqua-t-elle en souriant avant de reprendre une bouchée de sa nourriture laissant un silence s’installer tranquillement entre eux pendant quelques minutes avant qu’elle ne reprenne la parole. « Combien d’enfants traumatisés depuis ton arrivée ? » Demanda-t-elle les yeux brillant de malice.


Eressëa
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Kalista

& Evan

Ce qui était assez fou, c’était que le bruit ambiant de la cafétéria te dérangeait nettement moins qu’une seule minute supplémentaire en compagnie d’un enfant, malade ou non. T’étais au bout de tes limites en ce qui les concernait. Heureusement que t’avais eu cette pause pour pouvoir espérer te ressourcer ne serait-ce qu’un peu. Peut-être que pour l’après-midi qui vous restait tu pourrais proposer à McKay d’échanger vos postes et vos nominettes, avec une énorme dose de chance, personne n’y ferait attention. Tu ne savais pas où elle avait pu être place mais ça ne pouvait certainement pas être pire que la pédiatrie. Actuellement, t’étais même prêt à te rabaisser à faire le ménage si ça pouvait t’éviter la corvée de devoir y remettre les pieds. Mais plutôt que de commencer à possiblement te déprimer avec la perspective de devoir passer encore quelques heures en leur présence, tu préfères te concentrer sur la brune.


Vous n’étiez pas spécialement amis, tu n’as jamais été très proche d’elle malgré vos nombreuses années à vous côtoyer que ce soit volontairement ou non, il s’agissait très clairement d’une des personnes que tu préférais dans cet hôpital. Tu savais pertinemment qu’avec elle, tu n’avais pas à te prendre la tête. Tu souris un peu plus franchement en entendant sa remarque. C’est vrai que t’aurais pu aller à n’importe quelle autre table, mais au fond pourquoi se casser plus la tête que ça. Pourquoi déambuler comme une âme errante pendant des heures alors que tu pouvais décider de te poser juste là. Tu prends le temps de boire un peu avant de lui répondre.


« ▬ Tu n’imagines même pas à quel point. Ce serait gentil de ta part d’ailleurs si tu pouvais un peu plus recouvrir ton visage, pour m’éviter d’être trop aveuglé ce serait très sympa de ta part. »


Peut-être même un peu trop ? Tu te doutais qu’elle n’allait pas s’amuser à se plier au moindre de tes désirs, encore moins ceux dans le genre. Mais t’étais d’avis qu’il valait mieux toujours essayer, que ce n’était pas en restant les bras croisés et en ne disant absolument rien que quelque chose produirait, encore moins quelque chose de positif. Qui plus est, ça n’a jamais été dans tes habitudes d’agir de la sorte. Elle continue sur sa lancée, ne manquant pas non plus de répartie. Elle arrive même à te soutirer un rire en cette journée qui n’était pas si bien partie.


« ▬ C’est donc comme ça que tu me vois, aigri ? T’es sûre que tu ne confondrais pas plutôt avec une intelligence exceptionnelle ? Pour les gens qui n’ont pas la chance de détenir la même, je peux comprendre qu’on ait du mal à faire la différence. »


Bien sûr, tu n’étais qu’un incompris, une pauvre personne dont l’intellectuel était trop supérieur que pour pouvoir espérer trouver une personne du même niveau. Tu ne vas pas t’en plaindre, ce serait même parfaitement ridicule, et t’aimerais même pouvoir l’afficher plus souvent. Au moins McKay t’amuses, peut-être même que tu pourrais lui proposer de devenir une sorte de bouffon attitré, mais tu te doutes que ça ne risques pas de la tenter ou de l’enchanter. Dommage.


« ▬ Tous, j’aimerais, mais il y a toujours quelques récalcitrants qui essayent de venir faire des câlins ou demander de venir jouer avec eux toutes les cinq minutes. Après, j’essaye de prendre sur moi en me disant que plus vite ils seront remis sur pieds, plus vite ils repartiront d’ici. Tu ne voudrais pas m’accompagner un moment cet après-midi histoire de faire diversion avec eux ? Je pourrais même considérer le fait d’en faire de même pour toi si tu veux. »


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La matinée avait été une épreuve pour les nerfs de la jeune femme et le plaisir de retrouver la cafétéria malgré le bruit de l’endroit c’était reposant. Kalista n’avait jamais eu de souci avec les différents services de l’hôpital, mais les personnes âgées qu’elle avait eu comme patients ce matin avait tous été insupportable au point que la demoiselle avait failli perdre sa patiente à plusieurs reprise ce qui était loin d’être le genre de la brune qui avait une forte tolérance dans beaucoup de domaine et sur une quantité de sujet qu’elle ne comptait plus, mais elle avait toujours eu du mal avec la méchanceté gratuite qui ne servait qu’à combler la vieillesse aigri qui rendait ces personnes agaçante et préférait être invivable plutôt que de se comporter comme des être humains normaux, à croire que l’âge leur faisait perdre le bon sens et les faisait devenir des personnes qui n’étaient pas avant. Tout ceci avait fait que la présence d’Evan Rosier était un plaisir.

La sorcière ne l’avait jamais détesté, en réalité il était difficile pour qu’elle soit très distante avec une personne, mais pas possible il suffisait de prendre l’exemple de Greengrass pour le prouver. Néanmoins, l’ancien serpentard et la serdaigle n’avait jamais été ami avec comme raison principal la pureté du sang. Les deux venaient de monde différent alors la différence d’origine sorcière n’arrangeait pas leur passif, même si pour la brune ce n’était que du bullshit. Excellent élève et étudiant à présent, Kalista et Evan avait toujours eu une sorte de compétition positif entre eux, toujours vouloir surpasser l’autre uniquement par plaisir de se surpasser et de voir l’autre revenir à niveau et de se dépasser. C’était enrichissant et plaisant vu que cela forçait les deux jeunes gens à s’investir et à se surpasser dans n’importe quelle situation.

Un petit rire s’échappa des lèvres de la jeune femme, elle ne se vexa jamais de ce genre de remarque au contraire cela l’amusait. « Je ne cacherai pas ce magnifique visage parce que tu es incapable de supporter sa beauté. Ce serait un sacrilège voyons. » Répliqua-t-elle avec un rictus rieur au coin de sa bouche. Cela avait toujours été comme ça avec lui, des remarques qui pouvaient sonner blessante, mais que la demoiselle n’avait jamais pris à cœur rien de ce qu’il disait ne l’atteignait, non pas qu’elle était insensible, mais qu’elle avait appris à passer au-dessus. Leur différence de monde faisait que cela lui permet de ne pas le prendre personnellement et de se contenter d’ignorer ce genre de remarque sans problème après tant d’année à le connaître ce n’était plus quelque chose qui pouvait l’atteindre.

Une petite mine boudeuse s’afficha sur son visage en plissant légèrement le nez, évidemment qu’elle le voyait comme ça ne se regardait-il jamais dans le miroir ? Elle soupira doucement en secouant la tête négativement à ces propos. « Ne te donne pas des qualités que tu ne possèdes, intelligence exceptionnelle ? Voyons soit réaliste Rosier, tu es incontestablement normal. Aucune exceptionnalité ne vibre en toi juste la normalité. » Fit-elle avec le ton le plus sérieusement possible. La confiance qui régnait chez le jeune homme n’avait pas de limite, comme son égo surdimensionné qui remettait toujours sur table la question que se posait Kalista : comment passait-il les portes ? Il devait connaître un sortilège pour réduire son melon et ces chevilles le temps de passer d’une pièce à une autre. Aucune autre option était possible sinon il serait bloqué à l’extérieur tous les jours.

Faussement choqué par les révélations d’Evan la jeune femme mis la main devant sa bouche ouverte en « o » avant de rouler des yeux et de prendre quelques secondes pour continuer à déguster son repas. Puis elle pris le temps de lui répondre. « Et puis quoi encore ? Je ne vais pas perdre mon énergie pour toi. De plus, on m’a a l’œil je ne dois pas faire d’écart ils seraient capable de prendre offense que j’aille dans un autre service rien que quelques minutes. » Dit-elle avec une légère amertume dans la voix.

Eressëa
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