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Un jour comme les autres au Ministère ☾☾ Feat Bellatrix

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Un jour comme les autres au Ministère
Bella & Ali
☾☾ Tranquillement installée dans mon bureau, je repassais à travers les dossiers qui devaient être présenté aux membres du Mangemagot dans la semaine. Il y avait là plusieurs types de délits, plusieurs types de profils mais pour moi, ces sorciers, qu’ils aient été fautif ou non, n’étaient que des numéros sur des parchemins. Je repassais donc en vérification tous les parchemins qui composaient chaque dossier, vérifiant que les témoignages ainsi que les preuves physiques étaient bien répertoriées. Pour chaque dossier, j’envoyais une secrétaire du comité aller vérifier que les langues de plombs ou la chambre des preuves avaient correctement étiquetés et ranger celle-ci pour le jour J. Je ne faisais pas partie de ces sorcières particulièrement appréciées au sein des secrétaires, toutes plus âgées que moi. J’étais trop ambitieuse, hautaine, froide et parfois sèche avec elles. N’agissant jamais avec une grande sympathie avec les impurs, j’étais la seule assistante adjointe du département, ayant donc toute une armée de secrétaire à mon service. Mon nom de famille et sa réputation assez… Cruelle envers les impurs, m’avait permis de m’imposer au sein de cette équipe qui travaillait ensemble depuis quelques années déjà. Je n’étais pas toujours respectée, mais au moins, aucune de ces femmes ne se permettaient de me faire des remarques en face à face. Leurs langues de vipères se déliaient uniquement lorsque j’avais le dos tourné ou en mon absence, pensant surement que je n’étais pas au courant de leurs paroles. Je n’en avais que faire, ces impurs pouvaient cracher, siffler dans mon dos, jamais elles ne pourraient égaler le prestige de ma famille ni de mon sang. Je les regardais de haut, toujours sèche avec elles. Je ne m’entendais bien qu’avec les Aurors qui effectuaient des missions pour le bureau. Ou avec les membres du Mangemagots. Après tout, j’étais leur assistante.

Vérifiant qu’il ne manquait aucun document donc, je finis par claquer la langue contre mon palet dans un signe d’agacement, je fis sursauter les quelques secrétaires dont les bureaux se trouvaient proche de la porte du mien. Elles lançaient dans ma direction quelques petits regards anxieux. A vif, elles attendaient de voir ce que j’allais faire. Clairement, je n’étais pas satisfaite de ce dossier, me relevant, j’observais sur la couverture de celui-ci le nom de la secrétaire en charge du dossier. Maryse Bastié… Cette né moldu qui ne méritait pas sa place avait encore omit un document dans un des dossiers de la semaine. Soupirant, j’avançais de mon pas voluptueux et droit vers celle-ci, déposant dédaigneusement le dossier sur son bureau. « Mademoiselle Bastié, ce dossier est incomplet. Où se trouve le rapport médical de Sainte-Mangouste ? » Lui demandais-je froidement. « Dois-je vous rappeler que toutes vos erreurs se reflètent sur mes performances et que je n’ai aucune tolérances pour celle-ci ? » Sèche, je voyais la sorcière se pétrifiée en se ratatinant derrière son bureau. Elle devait surement espérer que son bureau la protège de mes foudres. Elle balbutia quelques mots avant de réussir à se reprendre, les joues d’un rouge pivoine. « Je suis désolée Miss ! » Couina-t-elle en se mettant enfin à fouiller dans le bordel qu’était son bureau. En l’observant, je me disais que je devrais l’envoyer faire un stage avec les elfes de maisons du Ministère afin de lui apprendre l’ordre. Je n’aimais pas que les documents, les bureaux et tout autre espace de travail soient en désordre. Mon bureau était rangé au millimètre près. Signe d’un contrôle total sur ce qu’il se passait au sein de celui-ci. Je dus pincer des lèvres, croisant les bras en observant toujours la petite sorcière qui, tremblante, finit par me présenter un document. « Le médicomage en charge de dossier s’appelle Hernest Lepage. Tenez Miss. » Et elle me tendit le document, les mains moites. Je le lui arrachai les mains en observant celui-ci. Il était indiqué que l’hôpital n’avait aucunement fournit de dossier médical ou de compte rendu afin d’expliquer si oui ou non, l’accusé était en pleine possession de ses capacités. Mes yeux clairs se déposèrent sur la petite sorcière. « Comme toujours, je dois tout faire dans ce bureau. » Claquais-je sèchement à l’employée. « Faites venir un elfe de maison pour ranger votre espace de travail, il a intérêt à être organisé lors de mon retour. » Je détournai les talons pour me rendre de nouveau dans mon bureau ou l’une des secrétaires tenaient déjà ma cape, elle m’aida à enfiler celle-ci, assurant qu’elle s’assurerait que le service tourne à plein régime lors de mon absence. J’acquiesça de la tête et traversa –non sans oublier mon dossier- la salle des secrétaires et finit par user des moyens de transport du Ministère pour atterrir à Sainte-Mangouste.

Une fois sur place, je dus me renseigner à l’accueil afin de trouver la fameuse personne qui aurait du remplir les documents pour le Mangemagot. Les informations en main et mon dossier sous le bras, je pris la route du fameux service en question, suivant des yeux les noms indiqués sur les portes jusqu’à ce que je trouve celle du bureau de Lepage. Un nom loin de m’être familier, je me signala donc en frappant à la porte est entra lorsque l’on me répondit. Fermant la porte d’un geste dédaigneux, j’examinai de mon regard hautain et froid l’homme qui se trouvait devant moi. Le médicomage dans sa tenue de soignant me rendait ce regard d’observation, autant intrigué l’un que l’autre par cette rencontre. Effectivement, son visage m’était parfaitement inconnu. Je me rapprocha du bureau de celui-ci, posant mon dossier sur son bureau. « Henest Lepage j’imagine… Aliera Greengrass, je suis l’assistante adjointe du Mangemagot. Je viens vous voir concernant le dossier de Mr Jenkins qui semblerait avoir été traité par vos soins. » Je fis une pause, renvoyant en arrière mes longs cheveux blonds. Retirant ma cape de voyage, je déposai celle-ci sur le dossier de l’une des chaises faisant face au médicomage. J’étais vêtue d’une robe de sorcière bleu canard à la dernière mode qui s’arrêtait mi mollet, resserrée à la taille par une très large ceinture blanche. Ses manches étaient mi- longue et le décolleté qui se dessinait mettait en valeur mes formes. La paire de chaussures à talons que je portais était aussi blanche, et selon le gout de la mode de cette saison.
A la qualité des vêtements et bijoux que je portais, l’on pouvait facilement comprendre mes origines nobles et sang-pur, le tout confirmé par mon maintient impeccable et mes manières lissées. Mon air sérieux se voulait cependant direct et sec. Je n’avais pas de temps à perdre dans le rattrapage des oublis et erreurs des Aurors ou des secrétaires de mon département. J’ouvris donc le dossier, quittant du regard le sorcier pour reprendre la parole. « Le Mangemagot demande à chaque prise en soin de suspect de fournir un compte rendu ou un dossier médical faisant fait de l’état psychologique ou de l’envoutement de chaque sorciers. Hors, vous avez oublié de fournir l’un de ces documents pour l’audition de Mr Jenkins. Sans ce document, il sera impossible de le juger. Nous nous devons rester partial et avoir toutes les preuves afin de prouver sa culpabilité… Ou son innocence. » Je sortis le document faisant acte de l’absence des comptes rendus du sorcier, je lui présentant alors. « Je vous prierai de me fournir l’un des deux documents demandés par le Ministère Mr Lepage. » Je relevai le regard vers celui-ci, plongeant mon regard dans le sien. Je n’étais pas des plus agréables, mais je n’avais pas besoin de l’être lorsqu’il s’agissait de faire mon travail. Le sorcier ne se fit pas prier et sortit les documents qu’il me manquait avant de me les tendre. Une fois chose faite, je me détournais de lui en claquant mes talons sur le marbre froid de son bureau, retournant enfin au Ministère de la Magie.

Une fois à nouveau dans mon service, je déposa dédaigneusement le document à Mlle Bastié, qui, terrorisée, s’était affaissée derrière son bureau, rouge tomate. « Veuillez compléter le dossier. » Claquais-je froidement en prenant mon courrier sur son bureau. Debout, je triais celui-ci en fonction des sujets et demandes des lettres, distribuant aux secrétaires leurs prochaines missions lorsque j’entendis une personne se racler la gorge dans mon dos. Levant les yeux au ciel face à tant d’impolitesse, je me retourna et observant la secrétaire qui avait osé me perturbée en plein travail. Un sourcil relevé dans une expression froide. « Oui ? C’est pour quoi ? » Lançais-je sèchement. Elle se mit à bredouiller quelques mots, confuses et finit par m'annoncer l'arrivée d'un visiteur.« Qu'attendez-vous? Faites entrer voyons! Et apportez du thé.» M'agaçais alors que celle-ci restait inutile au milieu de la pièce.
Me tournant vers la porte, j'us un sourire en voyant Bellatrix Lestrange se rapprocher. « Madame Lestrange, quel plaisir de vous recevoir! Suivez moi dans mon bureau, je vous en prie! » Présentant l'entrée de celui-ci, je l'invitais à rejoindre celui-ci afin d'obtenir un peu plus d'intimité.


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Un jour comme les autres
bella & aliera
Dans l’ombre grandissante, les mangemorts avancent. Progression lente et discrète, ils gagnent du terrain. Les partisans du maître se font progressivement de plus en plus nombreux. Les sang-purs commencent à se sentir étouffés par autant de mixage avec les nés-moldus. La haine s’installe petit à petit dans les cœurs, noircissant la pureté de celui-ci. A chaque nouvelle réunion, Bellatrix se délecte de voir de nouvelles têtes. Et pourtant, elle se méfie de certains d’entre eux. Certains tueraient pères et mères pour le pouvoir, mais lorsqu’il s’agit de mettre sa vie en danger, ils fuient comme s’ils avaient la dragoncelle aux trousses. Ceux-là, la belle ténébreuse les débecte. Ils n’ont rien à faire dans leur rang. Ils sont un poids pour leur communauté. Et pourtant, elle n’a pas d’autre choix que de les accepter à partir du moment où le Seigneur des Ténèbres appose sa divine marque sur eux. Elle se souvient encore de la douleur délectable de cette trace dessinée sur son avant-bras, de la brûlure à vif du dessin qui se forme progressivement, de la pression de la baguette du mage sur sa peau, s’enfonçant comme s’il avait souhaité lui percer la chair. Fière d’être l’une des rares femmes à appartenir à ses rangs, Bellatrix sait depuis le début qu’elle fera absolument tout pour son bon plaisir.

Elle aime la femme qu’elle est lorsqu’ils sont tous réunis. C’est là qu’elle se rend compte qu’elle a un pouvoir beaucoup plus grand que celui que l’on concède aux femmes. Elle aime voir le regard fier de son père lorsqu’il parle d’elle comme une réussite. Elle n’est peut-être pas le fils qu’il a toujours souhaité avoir, mais elle est une digne héritière des Black. Pas comme cette traitre à son sang qui a préféré se marier avec un homme d’origine moldu… Une tâche dans le tableau qu’il a vite fallu gommer. Une existence qu’il faut éliminer. Bellatrix se ferait un plaisir de rendre la monnaie de sa pièce à cette ingrate de sœur qui a sali sans le moindre remord la noble maison des Black. Un jour elle lui ferait payer, un jour elle lui rappellerait qu’on ne tourne pas le dos à ses origines sans conséquence. Oh oui, et ce jour-là, ce sera délectable. Elle se débarrassera de ce fardeau qu’ils sont obligés de porter, une honte qu’ils doivent masquer au prix de nombreuses démonstrations de réussite. Ils doivent mettre la barre très haut, n’acceptant pas moins que l’excellence. C’est ainsi, et pas autrement.

Le menton fier, la démarche droite, et le balancement félin, Bellatrix pénètre au Ministère de la Magie : cet endroit rempli d’aurors, ces sorciers dont ils se méfiaient car ils sont une barrière à leurs idéaux. Mais elle fait comme si elle ne les voit pas. Elle avance avec toute la grâce et la dignité qui l’incombent, telle une reine avançant parmi les déchets de l’humanité en vue de nettoyer le monde et de lui rendre sa beauté et sa splendeur d’autrefois. Personne ne sait qu’elle fait partie des mangemorts. Personne ne la suspecte de quoi que ce soit. Bellatrix est rusée, elle sait se camoufler, elle sait se faire discrète et ne faire plus qu’un avec l’ombre lorsque c’est nécessaire à sa réussite. Ainsi, personne ne penserait à aller vérifier son avant-bras bien dissimulé par les manches longues de son obscure robe qui suit le balancement de ses hanches. Certaines personnes la reconnaissent et la saluent par un : « Bonjour Madame Lestrange. ». Selon l’interlocuteur, ou elle prend le temps de répondre ou elle l’ignore, jetant ainsi un froid glacial à l’atmosphère. Bellatrix ne se rabaissera jamais à parler à un être inférieur. Ils ne valent pas la peine qu’on leur accorde la moindre attention, ni la peine d’être regardé.

Elle sait précisément où elle va, et personne ne s’interpose sur son chemin pour l’arrêter. Son nom suffit à lui offrir un passage ouvert alors qu’elle va rendre visite à Aliera Greengrass. Elle arrive enfin à destination et se retrouve face à une secrétaire qui semble sur le point de s’évanouir en la regardant. La belle ténébreuse, bien que tournée vers elle, ne la regarde pas. Elle l’ignore presque avant de prononcer ces quelques mots :

Dites lui que Madame Lestrange souhaite être reçue.

Il ne s’agit pas d’une question. Elle se moque complètement de savoir si Aliera est en rendez-vous ou pas. Elle ne patientera pas plus que le temps nécessaire pour la secrétaire d’annoncer son arrivée. D’ailleurs celle-ci se précipite sans attendre, manquant même de s’étaler de tout son long. Pitoyable… ces sorciers de bas étage ne méritent pas leur place dans ce monde. L’attente est beaucoup trop longue pour Bellatrix qui n’a pas la réputation d’être patiente. Mais finalement, on la conduit vers Aliera, entourée de ses employés. Elle pénètre dans le bureau et n’attend pas que la porte soit refermée pour lancer :

La qualité de votre personnel laisse fortement à désirer.

Nul doute que si on l’avait laissé travailler, Bellatrix aurait traité chacun d’entre eux d’une main de fer ; refusant la moindre bavure de leur part au risque de payer très cher leur bêtise. Elle s’installe sur un fauteuil avant de reporter son attention sur la jeune femme.

Comment allez-vous ma chère ? reprend-t-elle d’une voix un brin moins froide que celle dont elle s’est exprimée précédemment.
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Un jour comme les autres au Ministère
Bella & Ali
☾☾ L’incompétence n’avait pas de noms. Ou presque, Mlle Bastié aurait parfaitement pu incarnée celle-ci, ci cela était possible. Un soupir manquait de s’échapper de mes lèvres lorsque je lui ordonna, froide, de compléter le dossier sur lequel elle travaillait. Me prenait-elle pour son elfe de maison ? Son esclave ? N’était-elle donc pas capable de se rendre à Sainte-Mangouste par ses propres moyens et ainsi, faire correctement son travail ? Ce n’était pas étonnant que le Ministère de la Magie soit si branlant, avec de telles personnes travaillant en son sein. Je savais au fond de moi qu’un jour, le Lord finirait par avoir la main dessus. Il fallait juste observer les incompétents qui y travaillaient pour s’en rendre compte.
J’étais d’une humeur de dragon lorsque l’on m’interrompit et que l’on finit par m’annoncer la visite de Madame Lestrange. Après avoir claqué la demande d’un thé pour accueillir notre hôte, je l’invitais poliment à s’installer dans mon bureau.  Elle m’informa de la pauvre qualité de mon personnel et n’eut pour elle qu’un sourire désolée. Les jambes croisées, je tentais de garder le plus de prestance possible face à une telle femme : Bellatrix était mon idéal. Elle était une femme de pouvoir. Charismatique, puissante, elle savait ou poser ses pions et en jouer. Je n’aspirais qu’à une chose : devenir comme elle, presque déçue de n’être née de cette puissante figure féminine. « Je m’en excuse Madame, malheureusement n’étant que stagiaire-pour le moment-, je ne peux choisir mon personnel. Quand bien même sa sélection soit malheureuse, je reste persuadée qu’un elfe de maison effectuerait leurs taches avec plus de succès. » Après tout, les femmes qui travaillaient pour moi, du moins pour le département, étaient toutes de sangs inférieurs au mien. Et de par ce fait, je ne trouvais aucune d’entre elles efficaces.
J’observais cette magnifique femme à la chevelure d’ébène, hypnotisée par celle-ci. Ce regard d’admiration que j’avais et ne savais contrôler lorsqu’elle était en ma présence ne la quittait pas. Ce même regard qui habituellement, n’exprimait rien d’autres que de la froideur, de la noblesse et du dédain envers les autres sorciers. Tout comme la Lestrange, je ne parlais qu’aux sorciers dont l’intérêt me semblait plus qu’évident, où que leur sang ne me laissait guère le choix. Soyons honnête deux minutes, certains sang-purs étaient aussi stupide qu’un troll des montagnes. Avec ceux là, je ne prenais aucun plaisir de conversation…
La sorcière finit par lancer la conversation, me demandant comment j’allais, j’us pour celle-ci un sourire poli. « Je vais très bien, je vous en remercie. Et vous Madame ? Bien que je ne puisse imaginer que les choses n’aillent dans votre sens ! » Lançais-je, toujours aussi admirative face à l’aura qu’elle dégageait naturellement.
L’on frappa à la porte, Mlle Bastié vint déposer sur la petite table basse devant nous un set de thé fumant. Les lèvres pincées, j’observais le service en porcelaine de chine qui nous était présenté. Il manquait les petits biscuits secs à la cannelle que j’aimais tant, le sucre et surtout… les cuillères. « Mlle Bastié. Bien que vous ayez du sang français, il me semble qu’il manque certains éléments indispensables dans ce service à thé. Vous arrive-t-il d’utiliser la gelée qui se situe entre vos deux oreilles ? »  Sifflais-je sèchement à celle-ci, qui rougit comme toujours sans pouvoir se contrôler… Elle bredouilla quelque chose d’incompréhensible avant de se dépêcher de sortir, pour revenir quelques instants plus tard. Cette fois-ci, je ne pus retenir un soupir d’agacement et me tourna vers Madame Lestrange. « Veuillez excusez le manque de professionnalisme et d’éducation de Mlle Bastié. Que puis-je faire pour vous Madame ? » Finis-je par lui demander, curieuse de connaître l’objectif de sa visite.

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Un jour comme les autres
bella & aliera
Intransigeance. Voilà une notion que Bellatrix maîtrise à la perfection. Son père s’est toujours montré intransigeant avec elle, refusant de sa première née le moindre faux pas, à défaut d’avoir un héritier mâle. C’est sans aucun doute pour cette raison que la belle ténébreuse est devenue elle aussi intransigeante envers le monde. Elle ne supporte pas les incompétents. Mais malheureusement, le monde en est rempli. La preuve : sous son nez se trouve l’assistante d’Aliera Greengrass qui semble perdre ses moyens à chaque fois qu’elle remplie l’air de ses poumons. Pathétique. Bellatrix n’a que du mépris envers ces personnes-là. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle lui octroi à peine un regard. Elle ne mérite même pas qu’on s’adresse à elle. Elle aurait tout simplement mérité que Bellatrix franchisse la porte de ce bureau sans la moindre cérémonie ; mais il est nécessaire de rappeler aux êtres inférieurs quelles sont leur juste place dans ce monde.

Après ce qui semble être un temps interminable, Bellatrix est finalement conviée à pénétrer dans le bureau ou bien évidement, elle ne se retient pas de faire la remarque sur l’incompétence du personnel d’Aliera. Et cela avant même d’avoir prononcé la moindre salutation. La belle ténébreuse n’est pas connue pour passer par quatre chemins, ni prendre de gants lorsqu’elle s’exprime. Pourquoi arborer des filtres et s’exprimer méticuleusement lorsque les faits sont là ? Et elle espère bien que la jeune Greengrass en a conscience et qu’elle ne s’encombrera pas outre mesure de cette pseudo secrétaire.

Vous acceptez donc d’être entourée d’incapable malgré le fait que vous soyez stagiaire, s’étonne-t-elle légèrement malgré la neutralité de son expression.

Trop douce. Voilà ce qu’est Aliera. Si on veut obtenir une place dans le monde, il faut savoir montrer les dents lorsque c’est nécessaire. Bien évidemment, on pourrait aussi dire que Bellatrix n’a pas la moindre idée de ce qu’est le monde du travail puisqu’elle est femme au foyer, mais cela importe peu en réalité. C’est de la vie dont on parle et c’est la même loi pour tout le monde. Se connaissant, elle aurait refusé de céder face à l’incompétence du personnel. Encore plus si on exigeait d’elle de l’excellence. Comment est-ce possible de l’être lorsqu’on est entouré de bras cassés ? Mis à part faire le travail soi-même, il n’y a pas trente-six solutions ! Installée sur le fauteuil, sans avoir attendu la moindre invitation pour le faire, la belle ténébreuse s’enquière enfin de l’état de la jeune femme.

On ne peut mieux, répond-t-elle à son tour sans plus chercher à s’éprendre.

Pourtant, elle en aurait des choses à dire : comme quoi elle savourait malgré tout d’être en dehors de chez elle, même si elle est venue jusqu’au Ministère pour une raison bien précise, et surtout l’idée d’être loin de son horripilante belle-mère est savoureux. Cependant, les malheurs de Bellatrix ne sont pas à l’ordre du jour. Son agacement envers sa belle-mère n’est pas une chose qu’elle divulgue à qui veut bien l’entendre. Rodolphus est au fait de cela, mais ça n’ira jamais au-delà de l’intimité de leur couple. Supporter la mère de son époux fait malheureusement parti de ses tâches de maîtresse de maison. Et boire des litres et des litres de thé en fait aussi parti au plus grand damne de la belle qui en est venu à haïr cette boisson chaude. Rien que l’idée d’en ingérer lui retourne l’estomac, provoquant parfois des nausées. Ces symptômes provoquent trop souvent de fausses joies auprès de sa marâtre qui y voir là les signes premiers d’une grossesse tant attendue ; et non la traduction d’un véritable dégoût pour le thé. Bellatrix ne se plaint. Elle reste silencieuse, attendant sagement le moment de passer à l’action. Si cette vieille femme n’était pas aussi importante pour Rodolphus, il y aurait longtemps qu’elle ne foulerait plus le sol.

Il ne faut pas très longtemps pour qu’on frappe à nouveau à la porte. Un bruit fort agaçant que ce « toc toc toc » intempestif. Définitivement, Bella n’aurait pas pu occuper un emploi comme celui-ci. Être dérangée ainsi, à tout bout de champ, aurait été énervant. Elle n’a pas suffisamment de patience pour cela, même si parfois elle se découvre un seuil de patience bien plus large que ce qu’elle a toujours cru posséder. La secrétaire agaçante réapparait avec un plateau comportant un service à thé. Un soupire d’agacement s’échappe de ses lippes vermeilles. Ces anglais et le thé… C’est probablement la première fois que Bellatrix haïe à ce point une tradition. Ceci dit, l’arrivée de celui-ci est une nouvelle occasion pour Aliera d’attaquer sèchement cette empotée à son service. Peut-être que cela peut être une technique pour la forcer à démissionner, et espérer ainsi obtenir une nouvelle personne plus compétente.

Le départ de l’assistante permet de revenir à des choses plus sérieuses : la raison de la présence de Bellatrix Lestrange au Ministère de la Magie. Mission non-officielle, la belle ténébreuse a pris les devants suite à des paroles prononcées par le Seigneur des Ténèbres. Il n’est au courant de rien, mais elle espère pouvoir le contenter grâce à l’aide de la jeune Greengrass. Satisfaire le Lord est sa priorité première depuis qu’elle a intégré les rangs des Mangemorts. Sa fascination pour cet homme de pouvoir est beaucoup plus grande que tout intérêt qu’elle ait pu avoir jusqu’à présent.

Comme vous pouvez le savoir, le nombre de sang-mêlé croit de manière exponentielle, mais ce qui inquiète le plus, c’est le nombre de né-moldu qui intègre notre monde, commence-t-elle. Puis elle marque une légère pause, choisissant soigneusement les mots qui suivent : Il devient urgent de réguler cette population ou sinon nous allons tout droit à notre déclin ! Vous-mêmes êtes issue d’une famille de sang noble, et pur : accepteriez-vous que votre famille se retrouve entachée par un individu à la pureté du sang controversé ?

La belle ténébreuse ne doute absolument pas de l’éducation qu’Aliera Greengrass a reçu pendant toutes ces années de vie : elles ont sans aucun doute reçu exactement la même – avec quelques divergences, et quelques attentes différentes de la part de leurs paternels. Ainsi, Bellatrix n’a auucn doute que pour Aliera il est impossible qu’un sang-mêlé ou un sang-de-bourbe rejoigne sa famille, au même titre qu’aucun de ces individus n’intégreront jamais la famille Black. Ce n’est pas pour rien que l’on répudie chaque élément déviant afin de les rayer d’une lignée noble.
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