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FOCKING MONDINGUS abandonné

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Focking MondingusS'il y avait bien une chose que vous n’entendrez jamais sortir de la bouche de Luna, c'est qu'elle a passé une mauvaise journée à travailler. La rouquine est passionnée par le sujet qu'elle étudie. Elle a toujours aimé les cours de soins aux créatures magiques. Appréciant tout particulièrement s'occuper des Abraxans qu'élevaient le professeur Maxime, la rouquine s'était fait une place de choix dans les élèves que la demi-géante adorait. Mais c'est donc une fois de plus que Luna rallongea avec plaisir le temps passé dans la salle de classe à finir un énième papier sur les Veaudelune. Elle le laissa à son tuteur avec un grand sourire, lui souhaitant une excellente fin de journée avant de quitter l'endroit en transplanant. Elle réapparu à quelques pâtées de maison de son appartement. La rouquine accélérer le pas pour rentrer au plus vite au chaud. Lunaerys déverrouilla l'appartement pour le retrouver vide. Rose n'était pas encore rentré.


Elle abandonna son manteau sur l'une des chaises de la petite salle à manger et jeta son sac dans sa chambre. Luna regarda la porte de la pièce se trouvant en face de sa piaule, elle resta le regard fixer dessus pendant de longues secondes. C'était la pièce qui sauvait la vie de beaucoup d'innocent. C'est la pièce qui retenait la bête en elle à chaque pleine lune. Luna était très reconnaissante envers Rose de l'avoir aidé à créer cette pièce, protégeant son secret et les citoyens britanniques. La jeune héritière des Lafayette arrêta enfin de rêvasser sur la pièce qui contenait chaque soir de pleine lune sa nature de lycanthrope. Elle passa dans sa chambre, se changeant, remplaçant sa jupe par un pantalon et s'enroulant dans un gilet en laine. Elle se fit un petit chocolat chaud et s'installa dans le canapé du salon tandis que la vaisselle du matin se lavait seule dans l'évier. Une vingtaine de minutes plus tard, la porte fit le bruit distinct qu'elle faisait toujours. Rose venait donc de rentrer. La nouvellement brune s'installa à ses côtés, son sac plus gros que lorsqu'elle était partit ce matin, on lui avait encore offert des choses. Les deux discutèrent quelques minutes avant que Roseline ne vide le contenu de son sac dans sa "chambre" et ne dise à Luna qu'il fallait qu'elles aillent boire un verre. Lunaerys accepta avec plaisir la proposition. Après tout, c'était la fin de semaine, elles pouvaient se permettre une petite folie. Et puis la pleine lune n'arrivait pas avant longtemps, elle avait le temps avant de paniquer. Alors les deux transplanèrent pour arriver à quelques rues du Chaudron Baveur. Elles poussèrent la porte, plusieurs regards se tournèrent vers les deux françaises. Mais elles les ignorèrent royalement et allèrent se trouver une place. Luna pris place à une table, sous une tête de sanglier empaillée. Qu'elle trouva d'ailleurs de mauvais goût. Rose la rejoignit après avoir commandé au bar deux verres de rhum groseilles. Les deux demoiselles commencèrent à discuter en français, pour que des oreilles indiscrètes ne puissent pas les comprendre.


Après plusieurs minutes, le silence s'empara de leur table et Luna laissa son ouïe s'évader et capter de bribes de discussions. Une en particulier l’intéressa car elle entendit le mot "tête de sanglier empaillé". Elle tourna alors la tête vers les personnes qui avaient cette discussion et regarda les deux hommes avant de reposer les yeux sur Roseline.

« On risque d'avoir de la compagnie...»


PS : Y-a du coup y-a Roseline qui va rejoindre aussi le RP
:copyright:️ Crimson Day
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Focking Mondingus ! 917 mots
Newcomer
Dire que le pub était bondé serait un euphémisme car à peine un pied posé dans l'endroit que Rose avait ressenti un frisson de malaise parcourir son échine. Mais Merlin seul sait à quel point elle avait besoin d'un verre après cette journée éprouvante, surtout en comptant les fêtes n'étant pas loin et le ministère était en ébullition. Pour la française que Noël n'avait jamais intéressé, car on l'avait éduquée ainsi, ce n'était qu'une période comme les autres qui rendait néanmoins les gens plus qu'agaçants. Peut-être était-ce la raison pour laquelle ces derniers jours, elle recevait plus de cadeaux que d'habitude. Ridicule.

Tandis que la française se frayait un chemin parmi la foule, ses deux verres en main, elle ignora quatre tentatives d'approche et cinq sourire insistant pour se glisser sur la chaise en bois branlante en face de sa meilleure amie à qui elle tendit l'un des breuvages pour finalement avaler le sien cul sec. L'alcool qui lui brula l'oesophage par la suite lui fit tant de bien qu'elle en sentit même le noeud dans son ventre se détendre. Tandis que Luna se lançait dans une grande conversation sur ce qu'elle avait apprit aujourd'hui, en français, la brune ne pouvait s'empêcher de bouger ses fesses sur l'assise qui ne cessait de bouger à cause d'un pied plus court que les autres. Perfectionniste jusqu'au bout, elle ne pouvait s'empêcher d'y penser. Au moment où elle allait interrompre Luna pour lui en parler, cette dernière lui chuchota qu'elles devraient bientôt avoir de la compagnie et en suivant son regard elle aperçut deux hommes dont l'un leurs lançait un regard plus qu'indiscret malgré une tentative vaine de l'être. L'observant rapidement, Rose le jugea loin d'être assez riche pour convenir à ses besoins mais le deuxième à ses côtés semblait plus approprié mais moins intéressé. Une première. Soupirant en remettant une boucle rebelle derrière son oreille, elle se leva sous le regard interloqué de Luna et se dirigea vers le comptoir non loin de leurs position. Se penchant sur le bois, elle interpella l'un des serveurs qui s'empressa de lui venir en aide.

- Votre chaise est cassée, elle ne cesse de s'ébranler dès que je flanche.

Le pauvre bougre face au charme de la vélane s'exclama quelques piteuses paroles avant de finalement s'arrêter sur une excuse minable en sautant presque au dessus du comptoir pour suivre Roseline jusqu'à sa table où il répara la chaise d'un coup de baguette magique qu'elle n'avait pas eu la foie de faire. Chose fait, et la française heureuse de retrouver un équilibre, il n'eut pas le temps d'ajouter quoique ce soit que Luna lui aboyait dessus qu'il pouvait les laisser maintenant avec une Rose sirotant dans le verre de son amie ayant finit le sien. Il balbutia alors un peu plus avant de finalement s'éclipser en laissant un dernier regard amouraché en direction de la jeune sorcière.

- Nous disions? s'enquit alors Rose d'un air las, de plus en plus fatiguée.

C'est ce moment exact que choisit l'un des deux hommes pour venir les aborder. Proche de la table, il n'avait même pas eut le temps de dire quoique ce soit que la brune avait tourné la tête vers lui, le dévisageant à nouveau. Décidément mieux que son ami ressemblant à un mini troll. Haussant un sourcil interrogatif tout en retirant un cheveux s'étant échoué sur sa veste bleu marine qu'elle fit tomber sur le sol d'un geste désinvolte de la main.

- Ma compagne et moi nous demandions quand est-ce que vous alliez nous aborder. La voix de votre partenaire porte malheureusement de très loin, vous devriez le prévenir, cela pourrait lui porter préjudices un jour, expliqua-t-elle d'une voix faussement guillerette.

Puis elle se décala afin de prendre place sur la deuxième chaise présente à côté de Luna, indiquant au nouvel arrivant de s'asseoir à sa place afin d'entamer une conversation plus simplement.

- Je crains que nous ne soyons malheureusement pas d'excellente compagnie en cette soirée avancée. Alors je vous prierais d'être clair et concis dans vos paroles sinon elles risqueraient de nous ennuyer. Et avec le stress de cette fin d'année, je ne suis pas certaine que nous partions sur de bonnes bases. Alors allez-y, nous vous écoutons?

Seulement alors qu'elle finissait sa phrase, une expression choquée déforma ses traits. Elle l'avait déjà vu plusieurs fois, déjà croisé un nombre incalculable de fois dans les couloirs du ministère et elle aurait mit sa main à couper qu'il ne travaillait pas dans la politique ou les affaires étrangères. Son rôle devait être plus actif que passif. Et comme à chaque fois qu'un membre des forces de l'ordre, qu'importe le rang, venait à leurs encontre, Roseline ne pouvait s'empêcher de paniquer. Savait-il pour Luna? Etait-il en plein travail ou en civil? Venait-il de la part de ses parents? Ou encore pire, était-ce le fiancé qu'elle redoutait tant rencontré?
Et à l'accoutumée, lorsque trop de pensées négatives envahissaient son pauvre petit esprit, la française se referma comme une huître et ses yeux d'une couleur vertes si pure se changèrent en foncée menaçant.

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