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let's just drink ft. nana

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let's just drinkathanaël carrow

La journée ne faisait que s’éterniser encore et encore, à chaque fois que j’avais l’impression de pouvoir quitter ce maudit bureau on venait me rapporter de nouveaux documents à traiter. Il était évidemment pratiquement tout urgent et il n’était donc pas envisageable de remettre ça à demain. Les heures ne faisaient que tourner sur l’horloge tandis que l’agacement grandissait de plus en plus en moi. J’avais besoin de me détendre. Bloquant la porte du bureau avec un sortilège d’une main et ouvrant mon tiroir de l’autre j’attrapai un livre que j’ouvris pour récupérer le paquet de cigarettes que j’avais mis à l’intérieur, une fois entre mes lèvres j’allumai cette dernière et inspira profondément la première taf, fermant les yeux avec satisfaction. Gardant la fumée quelques secondes encore à l’intérieur de ma bouche je finis par expirer cette dernière s’évadant entre mes lèvres. Un sang-pur rendu accroc à un produit moldu, l’ironie du sort n’était que plus grand quand on savait que c’était un né-moldu qui m’avait rendu addict à ce produit toxique et que pourtant je gardais dans ma vie. Il y a bien une époque, que me paraît si lointaine à présent, où j’avais réussi à arrêter. Cynthia avait utilisé de ces charmes et ces mots qu’elle seule était capable de trouver pour me faire flancher et lui accorder ce qu’elle désirait. De longues années j’avais alors résisté à l’appel de la fumée et de son goût si âcre dans la bouche, cependant lorsque Cynthia quitta ce monde je n’avais plus aucune raison de ne plus prendre ce qui pouvait détendre un minimum mes nerfs. L’alcool également était une échappatoire que j’avais emprunté sans aucune hésitation, néanmoins je ne pouvais pas me permettre de boire au travail même si ce n’était pas l’envie qui manquait. Ce métier m’ennuyait contrairement à ma carrière d’auror je ne m’épanouissais pas autant dans mes nouvelles fonctions, mais c’était un mal nécessaire puisque j’apportais des informations importantes au Lord et l’ennuie était un sacrificie supportable lorsqu’on savait la satisfaction d’aider ces convictions à se réaliser. Alors que je continuais de fumer tranquillement tout en lisant un dossier, quelqu’un frappa à ma porte. Je fronçai les sourcils vus que l’heure était déjà tardive et que la moitié du département était déjà rentrer chez eux, j’écrasai à contrecœur ma cigarette avant de faire disparaître l’odeur à l’aide d’un sortilège. Une fois toute trace de nicotine disparue j’ouvris la porte à mon visiteur, je roulai des yeux en voyant mon stagiaire timide entrer dans mon bureau le visage cramoisi. Ce dernier s’avança avec fébrilité et n’osa pas me regarder dans les yeux, j’attendis avec peu de patience qu’il a enfin le courage de faire sa demande. Il balbutia quelques mots qui ne semblaient ne pas avoir beaucoup de sens, il reformula une seconde fois en murmurant dans sa barbe. Heureusement pour lui j’avais une bonne ouïe, il voulait l’autorisation pour rentrer chez lui. Comme s’il avait besoin que je le torche lorsqu’il allait aux toilettes. Je soupirai profondément en lui accordant d’un simple mot avant de le balayer de ma vie d’un geste de la main. Le stagiaire ne se fit pas attendre et sorti beaucoup rapidement que pour sa venue dans le bureau. Pendant encore une bonne demi-heure, je restai assis à mon bureau rédigeant des rapports et corrigeant les dossiers qu’on avait mis à ma charge. Toutefois, l’heure commençait à se faire tard et je commençai à m’agacer de plus en plus de l’ennui et de l’envie de boire. J’avais de plus envoyé une lettre à Athanaël pour qu’on aille boire ensemble ce soir au Chaudron Baveur et je n’avais aucune envie de le faire attendre trop longtemps pour me retrouver à boire seul.

Ma décision était prise. Je rangeai mes quelques papiers qui traînait et pris ma canne, mon manteau puis quitta ce maudit bureau. Avant ma blessure j’aurais certainement pris le temps de marcher tranquillement jusqu’à l’endroit, mais maintenant les déplacements étaient un enfer dans les mauvais jours et la douleur était insupportable. Aujourd’hui était d’ailleurs un mauvais jour à cause de cette fichue pluie qui empirait toujours les douleurs articulaires. Je transplana au lieu de rendez-vous et rentra dans le pub en ignorant les personnes qui ne m’intéressait pas. Je me dirigeai à ma table habituelle au fond à l’abri des regards et surtout peu éclairé ce qui me permettait de fumer en toute discrétion. Je commandai deux whisy-pur-feu et attendit tranquillement que mon ami n’arrive enfin. D’habitude j’étais celui qui était en retard, mais étrangement ce soir malgré le retard j’étais arrivé avant lui. Pendant les longues minutes d’attente je me demandai si je n’allais pas me retrouver à boire seul, alors que ma patiente commençait à se réduire et que je posais la main sur le verre pour le déguster le contenu j’aperçus la silhouette familière de Carrow. Une fois à ma hauteur je le fusillai du regard pour son retard. J’espère que tu as une bonne raison de m’avoir fait attendre, Nana. dis-je accusateur évidemment c’était toujours moi le retardataire alors c’était assez ironique de se plaindre, mais c’est justement le fait que pour une fois j’étais le premier que je me permettais ce genre de réflexion. Et puis, c’était Athanaël j’avais le droit d’agir en tête de con.

Eressëa


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Let's just drink ▬
Us-Us et Nana

La journée passait trop lentement, où bien, c'était juste moi qui n'avais pas l'esprit au boulot, je ne saurais le dire. Quelques heures s'étaient écoulées depuis le conseil d'administration et tout, c'était bien passé, une fois de plus. Les chiffres étaient bons, tout se passait bien dans l'ensemble. Des discussions à rallonge, comme bien souvent. Il avait pris fin juste à l'heure du déjeuner et c'était parfait. Wiliam resta quelques instants et nous avons échangé des banalités. Je savais bien qu'il voulait savoir où j'étais et avec qui j'étais ces deux derniers jours, mais j'avais fait le choix de ne pas lui répondre pour le moment. Pas que j'avais honte de ce qui s'était passé, mais que pour une fois, juste pour une fois, je n'avais pas envie de lui en parler. De toute façon, je pense qu'il aura du mal à deviner. Je le laissais donc mariner un peu, c'était bien plus amusant comme ça. Retournant dans mon bureau où j'avais prévu de passer le reste de la journée, à cause du retard que j'avais pris avec cette absence, je m'arrêtais pour prendre un café. J'allais en avoir besoin. En revenant à mon bureau, je fus surpris de voir le hibou de Caius, mais détachais la lettre de la patte de l'animal et en lut le contenu. Si j'étais libre pour boire un verre ou deux ? Absolument. Et puis ça faisait un petit moment qu'on n'avait pas pris le temps de boire quelque chose ensemble. La perspective de me divertir ce soir m'enchanta visiblement, car je ne vis pas le reste de la journée passée. Helen passa la tête par la porte de mon bureau pour me dire qu'elles partaient toutes les trois. Je regardais ma montre et me levai également. Laissant les filles partir, j'en profitais pour enfiler ma veste, récupérant ce qui devait l'être et quitta l'établissement à mon tour. Je transplane chez moi, au manoir et pousse la porte. Poppy était là et semblait m'attendre. La saluant, elle me demande si je compte rester là ce soir. Je n'en savais rien à vrai dire, tout dépendra de ce que j'allais boire en compagnie de Caius. " Je ne sais pas Poppy, je dois voir Caius ce soir et je suis presque en retard." " Ce n'est pas moi qui demande, Maître." Montant l'escalier menant à l'étage, je soupire et pose les yeux sur elle en continuant mon ascension. " Dis lui que je ne sais pas à quelle heure je vais quitter Caius Nott. Et que tout dépendra de ça." Puis j'arrive à l'étage et file vers ma chambre. Prenant le temps de prendre une douche, je soupire, me disant que j'irais bien retrouver Eulalia ce soir quand même. Il faut juste que je ne boive pas trop, histoire que je sois capable de transplaner et d'arrivée à la maison sans réveiller Agathe. Le souci, c'est que je ne sais pas si elle est seule ou pas. Tomber nez à nez avec son frère ou son cousin, non merci. Une fois sortit de la douche et de nouveau habillé, je regarde l'heure à la montre que j'étais en train d'enfiler à mon poignet. Merde, je suis en retard. Pour une fois... Pourtant, je me presse, enfilant une veste, récupérant ma baguette et quelques gallions avant de quitter mon manoir. Poppy n'étant pas là, j'en déduisais qu'elle était à Broadstairs pour délivrer mon message à l'Italienne. Soupirant une fois de plus, je transplane en direction du chemin de Traverse. Nous avions rendez-vous au Chaudron Baveur. Une fois devant l'endroit, je pousse la porte. Comme à son habitude, l'endroit grouillait de sorciers, certains moins fréquentables que d'autres. Ignorant certains sorciers, saluant d'un mouvement de la tête certains autres, j'eus un léger sourire en remarquant le sorcier avec qui j'avais rendez-vous, attablé au fond de la salle. Je connaissais Caius depuis quelques années. Etant mon aîné de quatre ans, nous ne nous sommes pas connu ni fréquenter à Poudlard. C'est venu bien après quand j'étais au service des urgences et qu'il était encore sur le terrain. La carrière qu'il avait choisi de suivre suite à son accident était tout aussi honorable, mais plus calme, j'imagine. Ce dernier me fusilla du regard ce qui me fit lever les yeux au ciel, ayant un large sourire aux lèvres, un peu trop moqueur. " Oh arrêtes ! Je n'ai que..." Je regarde ma montre. " Cinq petites minutes de retard. Je ne te fais pas toute une scène quand tu me fais attendre une demi-heure !" Allez, c'est de bonne guerre ! Je pris place en face de lui et me saisis du verre qui était là à mon intention. " A la tienne, mon vieil ami !" Portant le verre à mes lèvres, j'en bus une gorgée. La première piquait toujours la gorge, après ça passait tout seul. Reposant mon verre sur la table, je pris de temps de l'observer quelques secondes. " Comment tu va ?" Question anodine, mais il fallait bien commencer quelque part. " Je vois que tu as ta canne, ta jambe te fais de nouveau mal ?" J'eus une légère moue, quand sa jambe le tiraillait, il était généralement pire qu'insupportable.

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let's just drinkathanaël carrow

Il y a quelques années en arrière le travail prenait au moins quatre-vingt-dix pourcent de mon temps, devenir auror avait certainement été la décision la plus appréciable de ma vie. Cela avait été également le premier choix de ma vie qu’on ne m’imposait pas, quelque chose dont j’avais pris le temps de réfléchir sans avoir la pression de la famille sur ce qu’il fallait que je fasse, sur ce qui était bien pour l’honneur de la famille. J’avais considéré cette possibilité de choix comme une chance et non pas comme un acte normal. Mes parents avaient été suffisamment généreux pour m’offrir la possibilité de décider du métier qui rythmerait ma vie et c’est pour cela que les heures que je passais au bureau ou sur le terrain n’avait jamais été trop. Au contraire, c’était comme une sorte d’addiction je me plongeais à tête et corps perdu dans mon travail vivant à fond pour ce métier. Rien n’est plus plaisant que de faire le travail qui nous passionne, que l’on aime et qui nous inspire, je ne m’en étais pas rendu compte avant que je change de métier, non pas par choix. Cette vilaine blessure aux genoux m’a montré à quel point j’aimais mon métier et à quel point j’avais été chanceux de pouvoir exercer une profession qui me plaisait. Maintenant que je me retrouvais derrière le bureau, en traitant des affaires ennuyantes et ne procurait aucune adrénaline, aucune excitation, je m’en rendais compte. Ce vide dans ma vie, qui s’était rajouté à celui que j’avais depuis la mort de Cynthia, avait amplifié le retour de mes vieilles addictions, l’alcool et la cigarette. Les deux avaient été difficiles à arrêter, mais je l’avais fait pour elle et uniquement parce qu’elle avait toujours les mots qui savaient me charmer, qui savaient faire fléchir mon cœur. À présent, aucune raison n’avait le dessus sur mes envies et je rattrapais le temps perdu. C’était d’ailleurs l’envie d’un bon verre qui m’avait fait envoyer un message à Athanaël pour qu’on aille prendre un verre ensemble au Chaudron Baveur. Quelque affaire importante devait être terminée avant que je ne puisse rejoindre mon vieil ami et enfin me détendre, être enfermé dans ce bureau me rendait dingue et je ne tenais jamais la journée sans une cigarette. J’avais appris des sortilèges que je ne penserais jamais utiles, après tout je n’étais pas homme au foyer, mais savoir faire disparaître la fumée et l’odeur qui va avec se relevait utile pour assouvir mes besoins de tabac. Un verre qui me servait de cendrier était également enchanté pour faire disparaître tout ce qui était dedans, il ne fallait évidemment pas se tromper de verre si on avait une soif rien de plus frustrant. Pour le moment, j’avais également réussi à ne pas ramener de bouteille de Whisky dans mon bureau, la tentation serait trop grande et même si je détestais ce travail, le Lord lui comptait sur moi pour que je le réalise à la perfection afin d’avoir une emprise dessus. Je conclus enfin les sujets urgents qui fallait traiter et je partis enfin pour le rendez-vous que j’avais. Sans aucune surprise j’étais en retard sur l’heure convenue, c’était devenu une habitude qui ne me faisait pas défaut. Ce n’était pas vraiment fait exprès, j’avais essayé à plusieurs reprises d’être à l’heure, mais à chaque fois il y avait un événement qui faisait que j’arrivais en retard et depuis je n’essayais plus. Athanaël avait l’habitude de cela et je l’imaginais déjà en train de rouler des yeux à mon arriver vers notre table au Chaudron Baveur. Néanmoins, ce ne fut que le vide qui m’accueillit, il n’était pas encore arrivé. Voilà une chose inédite, Us-Us qui arrive avant Nana, c’était du jamais vu. C’était clairement une date à marqué sur le calendrier tellement c’était improbable que cela n’arrive un jour, en l’attendant je commandai nos boissons et entamai doucement mon verre lorsque celui-ci fût apporté par le serveur. Lorsque ce dernier tourna les talons, je sortis une cigarette de son étui et inspirai une première bouffée avec plaisir, savourai la saveur le plus longtemps possible avant de relâcher la fumée. Quelques minutes à peine mon arrivé, Athanaël fit la sienne, évidemment je ne pus m’empêcher de lui faire une remarque une taquinerie n’était jamais l’abri entre lui et moi. Un sourire s’étira sur mes lèvres en sa réponse qui était plus que juste, je haussai les épaules avant de lui répondre de mauvaise foi. Bon, pour une fois je te pardonne. dis-je en dissimulant mon souris en approchant le verre au bord de mes lèvres afin de boire une gorgée du breuvage. Je trinquai avec lui en me contentant d’hocher la tête pour lui rendre la pareille. Quelques secondes de silence s’installèrent entre nous avant qu’il ne prenne la parole pour parler de ma canne et ma blessure. Ca irait mieux si je n’avais pas cette blessure qui me faisait vivre l’enfer à chaque fois qui pleut dans ce maudit pays et Merlin s’est que ça arrive souvent ! répliquai-je amère en me massant distraitement le genou coupable de ma souffrance, je pris une nouveau taf de ma cigarette avant de reprendre la parole. Et toi ? Ce n’est pas ton genre d’être en retard. Qu’est-ce qui t’a retenu ? Une demoiselle peut-être ? dis-je innocentemente, en réalité cela faisait quelques semaines que j’avais des doutes concernant la vie amoureuse de Nana, j’aurais pu mener mon enquête pour avoir moi-même les réponses à mes questions, mais cela irait à l’encontre du respect et de l’amitié qui nous unissait.

Eressëa


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Us-Us et Nana

Me retrouver en sa compagnie est quelque chose d'agréable et de fort appréciable. Et puis c'était quelqu'un en qui je pouvais avoir confiance, le connaissant maintenant depuis une paire d'années. J'avais certes un léger retard, mais pour une fois que c'était moi et qu'en plus ce n'était pas volontaire, il n'avait rien à me reprocher. D'habitude, c'est moi qui l'attends. Nous avons tous les deux des métiers passionnants et qui nous prennent beaucoup de temps. Maintenant que je suis directeur, je gère bien plus facilement mon temps, déléguant une bonne partie de mon travail à mes trois secrétaires, mais il n'empêche que parfois, je suis appelé aux urgences pour donner un coup de main en cas d'urgence. Et dernièrement, ce n'est pas ce qui manquait. Je n'étais pas idiot au point de croire que nos actions n'avaient rien à voir avec ce qui se passait dans le monde sorcier anglais ces derniers temps. Je pris donc place en face de lui et eut un sourire quand il m'accorda son pardon. Je pris mon verre et le portai à mes lèvres pour en boire une gorgée. La discussion s'orienta vers sa blessure, celle qui l'avait privé de son métier d'origine. Je savais qu'il le vivait pas très bien, mais la vie était ainsi faite et nous n'avions pas notre mot à dire. Cela dit, je ne savais pas comment je réagirais si demain, je n'étais plus capable d'exercer. En soit, ce n'était pas très grave, vu que maintenant mon job était de gérer l'hôpital et que logiquement je n'avais plus à mettre un orteil dans une salle d'opération, mais le fait est que je suis encore un bon médicomage et que parfois, je m'ennuie. Il n'est donc pas rare de me voir déambuler dans les couloirs de mon ancien service. Ou de prendre soin d'anciens patients qui demandaient après moi. Comme Caius par exemple. " Prends ça comme quelque chose de positif ! Tu sais au moins comment t'habiller le matin !"  Je taquine avant de reprendre un peu plus sérieusement. " Si tu as besoin de potions contre la douleur, je peux t'en faire tu sais." Moi ou l'un des potionistes qui bosse pour moi, qu'importe au final. Un service qui en vaudra un autre plus tard, comme d'habitude. Après tout, si je pouvais soulager un, tant soit peu sa douleur au genou, pourquoi s'en priver et puis c'était un peu le but de mon métier également. Puis il me demande la raison de mon retard et je pose mon verre, laissant un léger sourire en coin se dessiner sur mes lèvres. Non, cette fois, je n'étais pas en retard à cause d'une demoiselle ou d'une dame. Il est vrai que je n'avais jamais caché le fait d'être infidèle à mon ex-femme. Mais j'en avais plus envie maintenant. " J'aurais préféré la seconde option, mais c'est bien le travail qui m'a retenu." Après tout, lui aussi avait un poste important et à responsabilité, il devait donc savoir que le travail vous prenait par moment plus de temps qu'il n'en ait nécessaire. Mais dans tous les cas, j'avais quelqu'un dans ma vie désormais, du moins j'aimais pouvoir croire que c'était possible. Surtout après le week-end qu'on avait passé ensemble. Chassant cette dernière de mes pensées actuelles, je me concentre de nouveau sur mon ami avant de conclure. " Et comme je sais que tu te pose la question, oui, je vois bien quelqu'un et non je ne peux pas te dire qui c'est pour le moment." Concrètement, ça vaut mieux pour nous deux qu'il y ait le moins de monde possible au courant. Non pas que je ne lui fasse pas confiance, loin de là, c'est juste une précaution, parce que je risque gros si cela revenait aux oreilles des mauvaises personnes. Et si je n'avais pas peur pour moi, je m'inquiétais plus pour elle et pour sa famille. Parce que je lui avais promis que je ne leur ferais pas de mal, ni à elle, ni à eux. Je n'aurais jamais cru cela possible en réalité, mais je crois, non, je suis certain qu'Eulalia est la femme qui était faite pour moi et je ne comptais pas laisser échapper ce bonheur aussi facilement. " Et toi, tu vois quelqu'un ?" Je sais que la mort de sa femme lui fait encore du mal même aujourd'hui. Non pas que je m'intéresse particulièrement à la liste de ses conquêtes, mais s'il voyait quelqu'un, tant mieux pour lui. Il ne devrait pas rester seul et ce n'est pas faute de le lui avoir fait comprendre au cours des années écoulées. " Comment se porte ton fils ? Cela fait une éternité que je n'ai pas vu mon filleul." Je crois qu'il a lui aussi une vie bien agité, mais je crois qu'Alexandre à de ses nouvelles régulièrement. Il faudrait que je le lui demande à l'occasion. Seigneur que Daphnée me manquait ! Maudite dragoncelle ! Au moins maintenant, ma petite fille ne souffrait plus. Ce qui n'était pas vraiment le cas d'Alexandre ou de moi-même. Le manoir semble bien plus vide depuis qu'elle est morte et qu'Emmeline a prit sa résidence dans l'aile psychiatrique de mon hôpital.

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let's just drinkathanaël carrow

Même si je faisais l’homme grognon et blasé de la vie, j’étais sincèrement ravie de retrouver Athanaël au Chaudron Baveur. À dire vrai, c’était toujours un plaisir de voir un vieil ami en qui on a entièrement confiance dans un monde où la méfiance est de mise même entre partisans du Lord. L’envie de monter en échelon est si fort qu’une grande partie n’hésiterait pas à faire un mauvais coup à d’autres, histoire de finir dans les bonnes grâces du Seigneur des Ténèbres. Avec Nana je n’avais pas cette inquiétude que la personne en ma présence ne fait que chercher mes faiblesses pour mieux m’abattre, je n’ai pas survécu autant d’années pour que des oisillons ne me fassent tomber de mon nid. En plus d’être un ami de confiance, le médicomage est également un compagnon de boisson d’excellente qualité, il était rare les fois où il déclinait mes propositions de sortie qui se termine souvent avec un ou deux verres en trop. Même si mon nouveau métier de bureaucrate me fait parfois rester tard le soir, j’ai beaucoup plus la possibilité de sortir comparer à avant. Auror était un rang et un métier que je prenais au sérieux, il était inenvisageable que je ne fasse pas des heures supplémentaires et que je m’interdisse des sortis tant qu’un dossier n’était pas terminé. Hors de question, également, de venir travailler avec la gueule de bois. Chose qui n’est plus le cas aujourd’hui, la réalité est plutôt de savoir quel jour je viendrais sans avoir le crâne sur le point d’explosé. Cette fichue blessure était un rappel constant de mon échec et elle ne guérirait jamais. Le pire de la douleur ressortait dans des temps aussi pluvieux qu’aujourd’hui. Quel maudit pays que l’Angleterre, les journées de soleil étaient si rares que ça en devenait presque un jour à écrire sur le calendrier. Heureusement que je ne vis pas dans l’arrière-pays dans cette campagne écossaise, le temps est encore plus mauvais qu’à Londres. Une grimace étire mon visage à la tentative de blague concernant le mauvais temps et ma blessure. L’humour n’a jamais été ton fort, heureusement que ce n’est pas pour ça que je t’apprécie. répliquai-je en grimaçant cette fois-ci de douleur. Tout en me massant le genou, je secouai la tête négativement à sa proposition de potion. une seule addiction à la fois, tu ne crois pas ? la cigarette et l’alcool était revenu dans ma vie en même temps que la perte de Cynthia et de mon poste d’auror, au début j’avais pris plusieurs sortes de potion pour sortir de ma mélancolie et surmonter la douleur, mais cela passait mal avec mes autres addictions alors j’avais fait le choix de prioriser l’alcool et la cigarette. Je bus quelques gorgées de ma boisson avant de ressortir une seconde cigarette ayant fini la première quelques minutes auparavant, j’allumai cette dernière distraitement en secouant la tête avec désapprobation. On passe beaucoup trop de temps dans nos boulots respectifs. L’administratif c’est une plaie. râlais-je de plus belle. J’étais clairement d’humeur ronchonne ce soir et c’était la raison pour laquelle j’avais eu besoin de prendre un verre et de voir Athanaël, il arrivait toujours à me dérider même contre ma volonté. Un sourire amusé se dessina sur mon visage lorsqu’il confirma mes suppositions concernant la possibilité d’une femme dans sa vie, je hochai la tête sans m’offusquer de ne pas connaître l’identité de la dites demoiselle. Il va de soi, si cette femme te rend heureux c’est tout ce dont j’ai besoin de savoir. Je ferai sa connaissance en temps voulu. après tout si l’identité de la demoiselle devait rester secrète il devait bien avoir ces raisons et même si les secrets n’existent presque pas entre nous il y a des choses qu’on garde pour soi, je respecterai sa volonté même si la curiosité me démangerait de connaître l’identité de cette personne, mais une amitié aussi précieuse ne vaut pas d’être gâchée juste pour de l’impatiente. Lorsqu’Athanaël retourna la question concernant une possible personne dans ma vie je retiens une grimace de justesse et me contenta de finir le contenu de mon verre avant dans commandé un autre dans la foulée. Je n’avais aucune envie d’avoir une autre femme dans ma vie, j’étais encore trop jeune pour avoir des problèmes récurent de… durcissement. Avec Cynthia c’était différent. Elle me connaissait depuis l’enfance, elle avait été et ne sera jamais la seule femme qui avait réussi à se faire une place dans mon cœur et mon esprit même si l’amour au sens d’un couple n’a jamais été ce qui nous unissait. C’était également l’unique personne au courant de ma maladie et la seule qui me comprenait, jamais je n’aborderai ce sujet avec Athanaël alors je devais me contenter de dire que je n’étais pas près plutôt que d’expliquer que je n’éprouvais aucune envie devant des courbes féminines. J’esquivai toute réponse grâce au serveur et j’enchainai directement sur mon fils. il essaye de ne pas trop montrer son dégoût envers le déchet qu’est devenu son père. Si je bois trop ce soir, tu le verras sans doute c’est toujours lui qui me récupère. commençai-je le ton dur et morose. Darius avait toujours été plus proche de sa mère que de moi, j’avais réussi à lui cacher mes problèmes d’alcool le temps de ces études à Poudlard, mais il était difficile de le cacher lorsqu’on se voit presque tous les soirs. La honte est certainement le sentiment qui l’anime en ce qui me concerne, sûrement également de la colère. je suppose qu’Alexandre a plus la réponse que moi, on se parle presque plus.

Eressëa


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Us-Us et Nana

Les amitiés sont rares par les temps, qui courent et j'avais appris à chérir chacune d'entre elles. Rares étaient ceux en qui j'avais une confiance aveugle, plus rare encore étaient les personnes que je laissais être proche de moi. Être un sang-pur, c'est comme vivre dans un nid de vipères en permanence. J'avais pourtant appris à faire avec et vivre ma vie de mon côté, tout en faisant un métier que j'aime. Même si à la base, prendre soin des autres n'avait pas du tout été au cœur de mes préoccupations, c'était venu avec le temps. Je voulais étudier la mécanique des corps, savoir comment ça marche, le décortiquer dans les moindres recoins. Finalement, je me suis plus épanoui que je ne l'aurais cru et j'avais pris mon boulot très a cœur, mettant la médecine au-dessus de tout, même de la pureté du sang pour laquelle des familles comme la mienne font la guerre. Et on répare les pots cassés pour que tout recommence encore une fois. Je pose les yeux sur mon ami et eus un léger sourire amusé sur les lèvres à sa remarque. " Oh, mais j'peux être drôle si j'veux ! C'est juste que t'as vraiment pas la tête à rire ce soir visiblement." Je secoue la tête lorsqu'il reprit la parole. Je savais qu'il avait repris la cigarette et l'alcool. Pas le mélange parfait, mais je n'étais personne pour lui dire d'arrêter et il ne m'écouterait même pas de toute manière. Pour ce qui est de l'alcool, je ne pouvais que le comprendre, je buvais sans doute un peu trop, mais je n'avais que rarement franchi les limites que je m'imposais. J'avais l'habitude de boire et avec le temps, j'avais appris à encaisser ce que je buvais. Mais jamais je n'étais arrivé ivre au travail, parce que cela avait de l'importance pour moi, ce boulot, c'était un pan entier de ma vie, un pan pour lequel j'avais sacrifié tant de choses à commencer par ma famille. Peut-être que les choses seraient différentes aujourd'hui, peut-être que non, toujours est-il que je ne suis pas malheureux pour autant. Même si perdre la perte de ma fille m'a grandement affecté. Je reprends pourtant un air un peu plus sérieux. " Je sais bien figure-toi, mais personne ne t'oblige à souffrir le martyre." Je bois une gorgée de mon verre avant de reprendre. " Après, la douleur te rends grognon, je veux juste éviter que tu tue quelqu'un à cause d'elle." Franchement, qu'il perde son boulot et finisse à Azkaban, ça m'emmerderait vraiment. Mais je sais parfaitement qu'il n'en arrivera pas à une telle extrémité, pas sans un bon motif, j'imagine. Je l'observe encore quelques secondes avant qu'on change de sujet de conversation. J'eus un léger rictus à ses dires. J'avais la chance d'avoir quatre secrétaires, enfin trois puisque la quatrième est... En vacances, pour dire les choses plus facilement. Puis bon, est-ce que je ne pouvais pas lui trouver une meilleure place que ça au final ? Si peut-être, après tout, elle n'est plus une simple secrétaire, vu qu'elle était également celle que j'aimais. Ciel que j'ai été long à le comprendre, mais l'important était que j'en ai pris conscience avant de la perdre, ce qui n'aurait sans doute pas tarder puisque j'avais enchaîné les faux-pas pendant des mois. " Trouves-toi une secrétaire. J'en ai quatre et elles sont diablement efficaces. Sans elles, je me serais noyé sous la paperasse dès le deuxième jour." Sans elles, je ne pourrais pas me dégager du temps pour pratiquer un peu la médecine et pour ça, je leur en était reconnaissant. Même si je ne suis pas le plus aimable des patrons, je pense que je suis de loin l'un des plus efficaces et celui avec les meilleures relations, ce qui est bien utile pour les donations en tout genre. Puis le sujet de ma vie privée arriva sur la table et je ne m'en offusquais pas plus que ça. Nous avions tous les deux des vies compliquées, même si lui avait perdu celle qu'il appréciait énormément et que moi de mon côté, j'avais juste fait un mariage de convenance, mais avec plus de respect que la plupart des couples comme le nôtre. Emmeline m'avait donné un fils, un héritier, puis une fille. Rien que pour ça, je lui en serais a toujours reconnaissant. C'est une bonne mère et j'avais eu de la chance de l'avoir. Mais je n'avais jamais eu le moindre sentiment pour elle. Elle n'avait jamais provoqué en moi un dixième de ce que la présence d'Eulalia éveillait. L'Italienne était celle qui m'était destiné, je ne voyais pas vraiment d'autre solution. J'eus un léger soupir et repris. " C'est juste... Compliqué, mais si ça peut te rassurer, je n'ai jamais été aussi sur de mon choix." Il ne répondit pas quand je lui renvoyai la question et je n'y prêtai pas plus attention que ça. S'il n'avait pas envie de répondre à cette question, cela le regardait. Toujours est-il que les questions à mon sujet n'allaient pas tarder à se poser, vu que je n'avais plus besoin d'aller voir l'une de mes nombreuses maîtresses pour soulager mes envies. Mais ce n'était pas ce qui m'inquiétait le plus actuellement. Le serveur posa une nouvelle tournée et je termine mon verre d'une seule traite alors qu'il enchaîna sur Darius. Je n'avais pas croisé la route de mon filleul depuis un moment, j'étais pris à l'hôpital et il avait sa propre vie à mener. " Allons, t'y va pas un peu fort là ? " Je n'avais aucune idée de l'état de sa relation avec Darius, mais j'imagine que si on reste là assez tardivement en enchaînant les verres, je le verrais de mes propres yeux.

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