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levanto mi copa feat. alecto

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Alecto & Paco
Levanto mi copa



L'ambiance était plutôt calme et détendue pour une telle réception donnée par la célèbre famille Ogden qui était connue pour leur whisky pur feu. Ce soir, il lançait une nouvelle gamme de produit, c'était la première fois qu'ils se lançaient dans une telle aventure et ils avaient invités pas mal de monde, il fallait bien l'avouer, mais surtout des grands noms dans la restaurations et l’hôtellerie afin de toucher le plus de publique cible possible. Paco fut donc convié à une telle aventure, une nouvelle page de l'histoire de cette marque qui n'avait plus rien à prouver, mais qui, pour l’appât du gain et pour fortifier sa position de leader mondial, s'attaquait à une nouvelle gamme d'alcool. Le cidre de Glace pour aller totalement a l'encontre de leur marque bien connue. C'était intriguant et les possibilités de mélanges et cocktail semblaient tout a fait alléchant. Dommage qu'Alicia ne soit pas de la partie, il aurait vu les étoiles danser dans ses yeux en voyant les bouteilles.

« Voila de quoi faire de nouveaux cocktails alléchants n'est-ce pas ? » Homme d'affaire parmi tant d'autres, il discutait avec le concurrence, attendant qu'un serveur passe par la pour déguster l'alcool en question et avoir droit au speech de la famille. Cela ne tarda pas et il put enfin déguster cet alcool qui allait se présenter sous trois aspects. Deux liquoreux, un plus brut, l'autre doux et un a bulle. Ils n'avaient droit qu'a l'une des trois proposition, la douceur. Le liquide était étrangement claire bien qu'ils pouvaient voir quelques fines couches de glace. Apparemment, ils attendaient que les pommes soient gelées pour en faire l'alcool et utilisaient un savoir faire qui leur était propre pour confectionner ce breuvage. Mais en bouche, cela donnait quoi ? C'était le plus important.

C'était a l'opposé de leur whisky qui était bien puissant et enflammait la bouche. La, il était question de glace et c'était exactement ce qui arrivait une fois l’alcool ingurgité. Ils pouvaient tous sentir la fraîcheur et même chez certains, ils expiraient un petit nuage de fumée comme s'il faisait froid dehors. Ce n'était pas très fort, vu que c'était le doux, mais le goût du cidre était la, différent de ce qu'il avait goutté avec cette touche de fraîcheur propre au liquide translucide. Ca ferait a n'en pas douter fureur en été pour des cocktails rafraîchissants. « Voila bien un alcool qui va être traite dans certains cocktails. » Il discutait avec le propriétaire du chaudron baveur et d'autres représentants de Londres. Il connaissait bien du monde ici, mais surtout beaucoup de monde le connaissait de son ancienne vie de joueur de Quidditch. Son nom aidait oui, mais son entreprise était surtout visée par les propriétaire des lieux car il pourrait l'exporter très facilement dans le monde.

Sa coupe vide, il se mit a la recherche d'une nouvelle pour poursuivre sa dégustation.


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11 08 1979

Face à la glace, rouge à lèvre carmin entre les mains, la touche finale est apposée avec une précision chirurgicale, traînée sanglante venant rehausser ses babines agréablement. Le sourire s'étale devant un reflet que bien trop agréable, silhouette moulée dans une robe enténébrée révélant ses atouts sans pour autant trop en montrer. La beauté était un art, entre pureté et suggestivité, dans lequel elle excellait, prenant sans doute un temps infini à s'apprêter chaque matin afin d'égaler une perfection qui l'éloignait de tout ce qui était commun. Ce soir n'y faisait pas acception, vernissage auquel elle avait été conviée bien que loin d'appartenir au milieu de la restauration, simple femme baignée dans les Gallions jusqu'à l'outrance capable de peut être leur faire un don ou au mieux, garnir sa cave de leurs précieuses bouteilles amenant ainsi l'élite à une certaine curiosité. Plus c'était cher... Et plus ils se l'arrachaient. Volonté de paraître, d'être mieux que le voisin d'à côté. La belle n'y faisait pas exception, bien décidée à glorifier son nom d'une quelconque façon, famille que plus jamais l'on n'oserait reléguer au second plan. Chaque pas comptait dans son ascension, et celui-ci semblait des plus agréable, sans doute pas très portée sur l'alcool mais capable d'en apprécier les délices autant que de se pavaner dans ses plus beaux atours. Ne jamais lésiner sur les moyens lorsque l'on était face à une opportunité. Et seuls quelques privilégiés pouvaient savoir jusqu'où elle pourrait aller. S'éloignant finalement de sa jumelle reflétée, c'est d'un pas assuré qu'elle se dirige vers sa commode, éparpillant sur ses poignets et sa nuque une fragrance musquée avant de chausser des escarpins vertigineux. Sûrement n'était-ce pas le meilleur choix au vu du voyage qu'elle allait devoir effectuer jusqu'en Irlande mais peu lui importait à dire vrai, préférant frôler les cieux que de se complaire dans le confort, chose qu'elle ne connaissait pas, tout comme la platitude de ces chaussures bon marché qu'elle croisait parfois.

Le portoloin l'attendait dans le salon, à l'image d'une brosse à cheveux de l'ancien temps, se mettant à briller d'une lueur bleuté signifiant son départ imminent. D'un doigt parfaitement manucuré, elle s'accrocha à son moyen de transport et bientôt elle se retrouva tirée par le nombril jusqu'en de lointaines contrées. Atterrissant directement dans le hall de la demeure choisie pour la réception, son premier réflexe fut de rajuster sa robe puis vérifier que ses lourdes boucles ébènes tombaient toujours aussi parfaitement. Le tout inspecté, elle pu finalement pénétrer au cœur des festivités, la soirée battant déjà son plein alors que différents serveurs semblaient vanter le délice de leur breuvage dont plusieurs déclinaisons semblaient exister. Faisant signe à l'un d'eux histoire de ne pas commencer les mains vides, c'est avec empressement que le jeune homme s'avança jusqu'à elle, déblatérant des fadaises auxquelles elle ne fit pas le moins du monde attention, ponctuant la conversation de « ah, vraiment ? » ou de « fabuleux ». Tout ce qui l'intéressait, c'était le liquide translucide aux fines bulles vaporeuses qui embuait sa coupe presque à l'en geler. Du moins, jusqu'à ce qu'elle aperçoive cette carrure masculine familière qui déambulait entre les invités à la recherche de quoi ravir son gosier. D'un geste de la main elle accrocha son attention, perles azurées malicieuses l'invitant à venir la rejoindre alors qu'elle faisait signe au jeune homme de lui servir la même chose. « Vous, ici ? Comme c'est étonnant. » Ses lippes s'étirent en un sourire des plus charmant tandis qu'elle lève sa coupe comme pour l'amener à l'encontre de la sienne. « A quoi trinquons-nous ? » Moment de flottement pendant lequel elle semble réfléchir avant que sa fossette ne se creuse un peu plus. « Au succès du Cognard Ivre une fois la nouvelle série de cocktails lancée ? » Rapprochement fugace alors qu'elle se penche dans sa direction, une main devant sa bouche pour en atténuer les quelconques répercussions. « Du moins je l'espère, sinon notre hôte risque de nous raccompagner gentiment à sa porte. »

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Il y aurait de quoi faire avec ce qu'ils venaient de présenter. Nombreux étaient les cocktails qui tentaient de donner ce genre de sensations rafraîchissantes, maintenant, ils venaient d'en faire un cidre de glace. Plus besoin d'incantations ou de potions douteuses, ils avaient déjà un produit fini qui pourrait ravir le plus de monde possible. Les cocktails n'en seraient que plus légers et Alicia apprécierait sûrement le doux breuvage qui allait faire tourner pas mal de têtes et assez facilement. Il en souriait d'avance pour ne pas dire qu'il s'en frottait les mains. Les bouteilles étaient certes pas données pour les meilleurs comme toujours, mais du bon marché pourrait aussi faire l'affaire. Dans tous les cas, il irait déjà passer sa petite commande pour travailler le produit en mixologie et ensuite voir s'ils pourraient véritablement en tirer partie, bien que ce serait forcément le cas. Un nouvel alcool de la famille Ogden, tout le monde en voudrait à n'en pas douter. Délaissant les quelques compagnons de Londres pour partir à la recherche d'un autre verre, son regard est attiré par une main levée dans sa direction et un regard qu'il ne connaissait que trop bien.

Ses pas dérivèrent vers la dite personne qui l’interpellait et qui semblait faussement surprise de le voir ici malgré sa phrase accrocheuse et son sourire amusé. « N'est-il pas ? J'ai l'impression d'être bien loin des stades de Quidditch ! » Souriant, il attrape le verre plein qu'on lui offre et trinque avec la jeune femme qui semble vouloir déjà fêter les futurs cocktails des établissements de Paco. Elle se penche légèrement et cache sa bouge comme pour que personne ne puisse lire sur ses lèvres et ce qui en sort le fait doucement rire. Lui même se penche un peu plus et lui murmure directement au creux de l'oreille. « Je doute qu'il s'amuse à faire cela. Entre une prometteuse étudiante telle que vous qui pourrait l’attaquer en procès et probablement l'un de ses meilleurs ambassadeurs autour du monde, il y aurait tout à perdre. » Il se remet dans une position plus convenable, même si ce qu'il avait dit était assez faux en somme, mais il était plaisant de se sentir avoir un minimum de puissance parmi les puissants. Si tant est qu'ils étaient parmi eux, mais le Français voyait bien les ministres connus ici et la de différents pays.

Il y avait bel et bien du beau mode et tout en buvant sa coupe, il ne lâchait pas la jeune femme des yeux. « Cest plutôt à moi de vous retourner la question. Je sais ô combien vous aimer vous montrer dans vos plus beaux... jours, mais ce n'est pas vraiment votre monde je me trompe ? » Il se tourne vers l'assemblée. « A moins que vous ne vouliez vous rapprocher des grands de ce monde hmm ? » Cette femme était aussi énigmatique que ravissante et elle entrait dans sa vie aussi rapidement qu'elle n'en repartait, le temps d'une nuit, de quelques échanges et souvenirs. Il était donc bien curieux de connaître les raisons de sa présence, bien qu'il ne faisait aucuns doutes qu'elle aimait être et paraître. « Ou alors... seriez vous en train de me suivre ? Je doute que vous connaissiez la solitude. »


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11 08 1979

Si elle s'attendait à rencontrer du beau monde et de possibles connaissances, l'héritière n'avait cependant pas pensé qu'elle pourrait y croiser l'un de ses amants, souvent pas si riches ou très disposés à côtoyer la mondanité. Pourtant il était évident que ce cher Jimenez, connu pour tous ses bars et son business florissant, était un nom dans la restauration et ce, à travers le monde. C'est ce qui lui avait plu d'ailleurs, cette notoriété, en plus de sa capacité à récolter ragots et secrets dispersés entre deux gorgées fiévreuses et alcoolisées. Il lui était bien utile, sans qu'il le sache vraiment. Passe temps de choix dans sa vie qui bientôt deviendrait d'une aberrante monotonie une fois le mariage contracté. A dire vrai, elle ne voulait même pas y songer, préférant le héler avec cette même délicatesse qui la caractérisait, mélange de dignité et sensualité. Tant qu'à se montrer, autant être en agréable compagnie. « On pourrait pourtant dire qu'il n'y a qu'un pas entre adrénaline et ivresse. » Et le sourire s'intensifie alors qu'elle cache un semblant de rire derrière sa main, amusée par l'ironie de sa réplique. Pas besoin d'être foncièrement différente avec lui, il lui suffisait juste de camoufler ses travers derrière des minauderies.

Faisant signe au serveur de le servir à son tour, décidément bien lent pour comprendre et anticiper les besoins des consommateurs et probables futurs acheteurs, elle trinque à sa santé, ou plutôt à celle de son bar et et sa prospérité. Nul doute qu'après pareille dégustation et engouement les affaires allaient monter. Néanmoins, et par pure dérision, elle s'abaisse en sa direction, plaisantant avec lui telle une adolescente voulant partager quelques cachotteries. Le serveur hausse un sourcil, mais elle lui fait bien comprendre d'un mouvement de ses jades qu'il n'est plus désiré désormais, reportant toute son attention sur son compagnon du jour et sa tirade glorifiante. « Je ne vois pas quel procès je pourrais leur coller quand je deviens intruse dans leur propriété mais... Il est vrai qu'ils y perdraient, à se mettre les Carrow à dos. » Puisqu'Amycus, digne héritier, l'écoutait toujours avec attention. « Quand à leur meilleur ambassadeur, si comme je le laissais supposer vous n'achetez rien, ils ne pourraient perdre plus que le vide qu'ils auraient gagné. » Tout était dans la subtilité du si, mais la Carrow avait toujours adoré jouer avec les mots. Comme les êtres, à dire vrai.

Trempant de nouveau ses lèvres dans la liqueur délicate et glacée, elle le laisse divaguer sur les possibles raisons de sa venue en Irlande et plus particulièrement à cette réception destinée à un public auquel elle n'appartenait pas vraiment. D'abord amusée de le voir la flatter, c'est finalement sa fossette qui se soulève en un début de sourire énigmatique, appréciant être si peu déchiffrable et aimant se complaire dans cette imprévisibilité. « J'aurais aimé vous dire qu'effectivement je vous suis, mais malheureusement, vous allez devoir revoir vos estimations à la baisse. » A l'éclat de ses perles claires fait écho son sourire, continuant à voix plus basse désormais sur le ton de la confidence. « Je préfère largement me faire désirer. » Mais sans doute le savait-il déjà alors qu'il avait eu tout le loisir de la côtoyer, faisant tournoyer l'alcool gazéifier dans sa coupe quelque peu songeuse. « Quant à la raison de ma venue, il me serait aisé de vous la donner cependant... Il me semble plus amusant de vous laisser sur votre faim. J'aime à me complaire dans le mystère. » Et ainsi ne rien laisser filtrer de ses intentions premières. « Je retiens néanmoins le compliment sous entendu, il semblerait que ma tenue vous ait agréablement plu. » De quoi retomber sur ses pattes délicatement, jouant la flattée et venant caresser innocemment le col de son costume respirant la nouveauté. « Vous devriez vous montrer plus souvent à ce genre de réceptions, je suis sûre que vous gagneriez en popularité. » Surtout auprès de la gent féminine.

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Alecto & Paco
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Un sourire s'accroche à ses lèvres. « Les deux se mélangent à la perfection. » Laisse t'il sortir, mélancolique des certaines soirées et troisièmes mi-temps qui resteraient dans les mémoires des joueurs jusqu'à la fin de leur vie. A n'en pas douter qu'il avait fait des nombreuses bêtises sous les effets de l'euphorie, mais également et surtout de l'alcool. Il avait ce regard momentanément perdu dans tout ce flot de souvenirs qui refaisaient surface tout en continuant cette discussion tout à fait agréable avec une personne qu'il n'avait pas vu depuis un moment et qui surtout ne faisait pas tant tache parmi toutes ces personnes, pas comme Paco. Il pouvait facilement être prit pour un imposteur vu qu'il ne faisait pas partit de la haute société magique, pas comme la jeune femme, une Carrow. Elle avait un statut, une famille puissante, elle n'avait pas grand chose a craindre et elle pouvait se réfugier derrière ce symbole. « Si nous sommes invités, c'est qu'ils ont autant a y gagner que nous et inversement surement. Je ne doute même pas sur le fait que quelques caisses sont déja chez nous afin que nous puissions en déguster avant de faire des achats plus conséquents. » Il boit une gorgée. « Bien que je ne pense pas que ca puisse faire autant de vente que leur whisky. Mais en cocktail... Il y a du potentiel... » Lâche t'il déjà songeur à ce que pourrait produire Alicia. Son nom et ses talents étaient maintenant internationaux, elle avait carte blanche et s'amusait avec beaucoup de sérieux à la confection de son art.

Quelle ne fut pas la fausse déception de Paco lorsqu'elle lui avoua qu'elle n'était pas la car il était suivit. Bien entendu, c'était sur le ton de l'humour qu'il avait proposé cela et comme toujours, la brune se faisait énigmatique, chose qu'il appréciait en sa compagnie, ne sachant jamais vraiment ce qui pouvait être vrai comme faux, sans oublier qu'elle pouvait cacher bien des choses sous le couvert d'un sourire et d'un compliment finement glissé entre deux phrases. « C'est une véritable déception, mais oui, j'ai quelques souvenirs qui me reviennent. Ce n'est clairement pas votre méthode de fonctionnement. » Sourire aux lèvres, les yeux dans les yeux alors qu'il boit une nouvelle gorgée, ils savent tous les deux qu'elle a bel et bien joué avec Paco à chacune de leurs rencontres. Se faire désirer ? Elle savait très bien y faire. Il l'avait attendu une bonne heure une fois. L'attente en avait valu la peine, mais parfois il avait l'impression qu'elle se jouait de lui comme de tous les autres.

Une nouvelle fois, elle ne répond pas à la question, laissant le mystère tout entier, préférant noter le fait que la robe lui ait plus et tout en touchant son col, lui dire qu'il serait bon pour lui de se montrer plus souvent dans ce genre d'événements.  Cela le mettait presque mal à l'aise, ce genre d'événements. Il aimait bien entendu être au centre de l'attention, mais pas des grands de ce monde, ou en tout cas, ceux qui se pensaient au dessus. Ceux qui portaient un nom que tout le monde connait. Ceux qui jouaient de cette notoriété alors qu'ils n'avaient encore rien accomplis. Les fils et filles de. « Je ne suis pas certain d'apprécier ce genre de popularité. Je doute que le tier de ces gens ne viennent mettre un jour un pied dans l'un de mes établissements. » Il attrape la main de la jeune femme encore sur ses vêtements, y dépose un baiser avant de la lâcher tout aussi rapidement. « Il n'y a que vous pour venir me voir, cherchant aide et compagnie. Les autres préfèrent rester chez eux ou directement se payer un billet dans les loges vip. J'ai eu à faire avec ces gens la et je n'aime pas me mêler à eux et leurs... envies déviantes. »

Argent, gloire, nom de famille intouchable, certains pétaient complétement les plombs et n'avaient plus aucunes notions du bien comme du mal. Il avait été invité à des fêtes privées qui l'avait chamboulé dans ses croyances, mais il avait préféré oublié tout cela. L'invitant à se mettre dans un coin bien moins fréquenté pour discuter à l’abri des oreilles indiscrètes, ils peuvent de nouveau discuter en toute discrétion. « Comment ce porte la personne qui semblait vous... harceler ? J'espère que les informations que j'ai réussi à glaner vous ont été utiles ? » Elle venait toujours lui glisser quelques demandes, cela ne le dérangeait pas, toutes informations étaient bonnes à monnayer et il l'avait rapidement apprit. « Pour ce qui est de votre autre demande sur ce monsieur déplaisant, je n'ai malheureusement encore rien de concluant. » Un homme fort déplaisant encore, elle semblait attirer les mauvaises personnes cette Mademoiselle Carrow.



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11 08 1979

Cela faisait bien longtemps qu'ils ne s'étaient vu en public, si ce n'est dans son bar et encore, souvent venait-elle à des horaires où il était peu rempli et ne restait-elle qu'histoire d'un verre. Pas qu'elle n'aime le bâtiment fort bien décoré ou la compagnie de la serveuse, juste qu'elle n'était pas spécialement disposée à se voir découvrir par des bouches insolentes. Les rumeurs étaient si vite parties et elle avait un mariage à concrétiser, quand bien même son promis la rebutait au plus haut point. La perfection était une denrée qu'on entretenait et elle s'évertuait à garder farouchement cette image. Le retrouver ce soir cependant, au milieu d'une foule dense, là où personne ne connaissait leur lien, avait quelque chose d'excitant. Semblant échanger quelques banalités et s'extasier sur un alcool dont elle n'avait réellement cure alors que doucement ils dérapaient vers des sujets bien plus privés. La belle avait toujours apprécié se montrer aux soirées de la haute, elles en devenaient malheureusement vite lassantes sans bonne compagnie. Et quoi de mieux pour cela qu'un peu de piment impromptu dans tout ce gratin de monotonie ? « Vraiment navrée de vous décevoir, je saurais me rattraper, c'est promis. » Clin d’œil furtif qu'elle lui lance, ses lèvres s'ourlant d'un sourire gourmand lui promettant bien des plaisirs. S'il était vrai qu'elle ne le suivait pas, il n'était pourtant pas totalement faux de dire qu'elle s'intéressait à lui ou cherchait sa compagnie, se servant peut être de lui, jouant aussi, mais n'en restant pas moins demandeuse d'un peu de temps avec lui. Tout résidait dans sa capacité à le camoufler, paraissant indifférente alors qu'elle faisait en sorte de se faire désirer.

Sur le même ton laisse-t-elle planer une aura de mystère, peu encline à répondre, cette alternative brumeuse l'arrangeant à dire vrai. Le secret était souvent synonyme d'attention et attisait sur la personne concernée regards et questionnements. Et puis l'évasion était-elle synonyme de sûreté, n'aimant pas vraiment parler d'elle ou lever le voile de mensonges qu'elle se plaisait à tisser. Aussi lui est-il plus facile de changer de sujet, rebondissant sur sa tenue aguicheuse puis la sienne, soutenant qu'il se fondait parfaitement dans la masse. Peu d'hommes portait bien le costume, la plupart n'en ayant même pas un qui leur sied car la taille pas le moins du monde adaptée. Il n'y avait rien de plus laid qu'une veste trop ample ou un pantalon trop court, canards boiteux cherchant irrémédiablement à ressembler aux cygnes sans jamais y arriver. L'habillement était tout un art et la silhouette bien taillée en constituait la base la plus importante. « Qui sait ? Peut être ce nouveau cocktail attirera-t-il les classes les plus huppées ? Je vous ai connu plus confiant. » Même s'il était vrai que les puissants n'aimaient se mélanger à la masse, encore moins aux impurs. Le sourire fleurit néanmoins au touché furtif de ce baiser dérobé, main profanée dans le plus grand des calmes l'amusant grandement. « Je suis flattée de ne pas être placée avec les autres, même si je vois pleinement de quoi vous voulez parler. L'élite n'est pas très axée sur le mélange ou la convivialité, ce qui est un tord. Je m'ennuie déjà à mourir alors j'imagine mal leur vie à eux. »  Tout n'était pas vrai, profitant de la situation, il n'empêchait qu'une teinte de vérité permettait de rendre le tout crédible. « De quelles envies déviantes parlez-vous ? » finit-elle par demander plus bas, curiosité attisée sur de possibles secrets croustillants. C'est qu'il était homme à en faire tomber plus d'un, et c'était en quoi il était des plus divertissant.

Voyant qu'il voulait l'amener à l'écart, la Carrow se permet auparavant d'alpaguer un serveur pour goûter cette fois la teinte plus douce avant de le suivre là où il n'y aurait nulles oreilles indiscrètes. Le bel éploré semble vouloir parler d'elle et ses nombreuses relations des plus tumultueuses, la forçant à déployer l'un de ses masques. L'amertume se peint alors sur ses lippes, étirées en un sourire tout sauf joyeux tandis que ses ciels semblent vissées sur sa coupe, songeuse. « Fort bien malheureusement. » Relevant sur lui son regard, elle tente un sourire qui se veut encourageant. « Mais il s'est quelque peu calmé grâce à vous, je ne risque plus quelconques représailles. » Bien qu'il n'y en ait jamais eu, prétexte éhonté qu'elle lui avait servit pour user de ses services. « Heureusement que vous veillez sur moi, que ferais-je sans vous ? » Ses lacs s'ancrent alors dans ses noisettes, emprunts d'une certaine tristesse, le sourire présent bien que factice. La coupe est portée à ses lèvres avec empressement, comme voulant noyer son chagrin, et elle soupire quelque peu lorsqu'il lui dit n'avoir rien sur sa dernière demande. « Ne vous en faites pas, je vous en demande déjà trop. Merci quand même de toujours prêter une oreille attentive à mes problèmes... Nombreux. » C'était le cas de le dire. « Justice sera sûrement faite à un moment ou un autre. » Elle y veillerait en tout cas, même si c'était de façon déloyale. « Enfin n'y pensons plus, n'alourdissons pas l’atmosphère alors que celle-ci est à la fête ! Racontez moi plutôt les nouveaux potins, il est toujours amusant de découvrir les vices et travers d'inconnus. » Jusqu'au jour où il s'agissait d'un visage connu.

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Il fit un petit signe de main amusé à la réponse de la jeune femme. Comme si elle avait besoin de se rattraper. « Ce ne sera pas nécessaire. Votre présence est plus que suffisante et la bienvenue également. » Oui, ça lui permettait de sortir des discussions délicates avec les concurrents qui aimaient montrer ô combien ils pouvaient êtres supérieurs aux autres. Ils devaient montrer qu'ils avaient la plus grosse et même si Paco appréciait prouver dans les faits qu'il s'en sortait bien, il n'avait pas sa place avec l'élite qui de toute façon se targuera d'être un lieu pour sangs purs, ce que lui refusait. Le quidditch n'était pas affaire de pureté de sang non, c'était une façon de pouvoir s'exprimer, montrer qu'on avait du talent sans être stigmatisé à cause de ses origines, bien qu'il ai vu ce genre de cas dans le milieu pendant qu'il y était. Le racisme était présent partout, c'était un véritable problème de société encore plus avec le seigneur des ténèbres et ses fidèles mangemorts.

Ils en viennent à parler de succès pour de nouveau cocktail, mais Paco n'est pas dupe. Même si son établissement est bien connu des classes plus ou moins simples de la société, il n'y aurait que de rares cas pour que des gens de la société plus huppée ne daignent se rendre dans un établissement comme le sien. On lui avait déjà proposé de privatiser le Cognar Ivre pour la finale de la coupe de Monde. Il y avait de l'argent en jeux, beaucoup même, mais il avait refusé à l'époque et il avait bien fait ! L'ambiance qu'il y avait eu, il s'en souviendrait toute la vie. « Ce n'est pas une question de confiance, mais de réalisme. Ce n'est pas aujourd'hui que les classes les plus huppées vont venir se mêler au peuple, pas avec ce qui nous entour et nous accable. » Pas la peine d'en dire plus, elle savait déjà de quoi il parlait, mais il poursuivit sur une autre note. « Oui, disons que lorsque j'étais encore au sommet de mon art, aux états unis les sorciers qui avaient du pouvoir avait des passes temps forts désagréables. Ils s'offraient quelques chasses aux moldus par exemple... » Ce n'était qu'un exemple des nombreuses invitations qu'on lui avait offert. Autant dire qu'il avait toujours refusé ce genre de week end de groupe.

L'attirant dans un coin bien moins occupé, il lui demande si tout allait bien pour elle. Les dernières fois qu'ils avaient discutés tous les deux, elle lui avait donné des informations sur l'homme qui lui posait des problèmes et à présent, cela semblait aller mieux. Du moins elle n'avait plus à s'inquiéter de représailles de la personne, c'était un bon point. « Tant mieux en un sens, même s'il serait plus agréable que tout soit derrière vous. Et je ne sais pas sincèrement. Vous feriez appel à d'autres personnes. » Sourire aux lèvres, c'était possible, après tout, elle avait l'argent, probablement les connaissances dans le domaine et une place de choix dans la société. Paco se savait remplaçable de bien des manières. Néanmoins, elle ne voulait pas parler de ses problèmes, il comprenait parfaitement et préférait apprendre les derniers potins glanés ici et la. Elle savait qu'il aimait avoir les oreilles qui traînaient. « Oh, vous appréciez véritablement entendre le malheur des autres hein ? » Amusé, il boit une gorgée de l'alcool à l'honneur. Il se penche à son oreille pour lui murmurer quelques secrets. Elle avait ce don de savoir lui délier la langue. « J'ai entendu dire que l'un de nos éminents auror aurait une aventure extra conjugale. Il se serait fait surprendre plusieurs fois avec la même jeune femme, mais l’identité de cette dernière semble encore inconnue. » Son petit vif d'or modifié faisait des merveilles. « M'enfin, sinon je n'ai rien de bien croustillant à vous offrir. Hormis cette histoire et vous annoncer qu'à la fin du mois je ne serais plus la pour quelques semaines. Je dois faire une petite inspection de mes établissement et leur apporter les nouvelles cartes. » Rien de bien glorieux en somme. « Et sûrement un peu de vacances également. »





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11 08 1979

Sans réellement le nommer, le Seigneur des Ténèbres et ses adeptes entrent dans la conversation, s'insinuant dans les événements et expliquant certains freins dans les habitudes. Comme s'ils étaient la cause de tout. Comme s'il était à l'origine de ce non-mélange des classes. Les sang-purs ne l'avaient pas attendu pour former une élite très peu axée sur le bas peuple, mais ça la faisait rire au fond qu'ils le croient capable de bien plus. Qu'il instaure une telle peur et soit si facilement amené dans une discussion. N'était-ce pas là la preuve qu'il réussissait à accaparer les esprits ? Qu'il était bien présent et rendait les gens d'autant plus vigilants ? Si elle n'avait été aussi habile Alecto, sûrement un sourire aurait étiré ses lippes, d'une cruauté sans pareille. Mais elle n'en fit rien, plissant simplement son front d'une inquiétude feinte, semblant faire écho à ses propos. Elle ne se laisserait pas démasquer, pas aujourd'hui. « Oui, je comprends... C'est vrai que nous ne sommes pas très bien vu dernièrement. » Se mettre dans le lot tout en se faisant victime. Un coup de maître qui lui permettait d'assurer ses arrières tranquillement. Il ne lui restait plus qu'à réorienté l'échange sur un autre sujet. Elle ne s'attendait cependant pas à ce qu'il parle de chasse au moldu. Réellement surprise, ses perles vertes s'élargissant, elle en aurait presque lâché sa coupe la belle. Presque. Ainsi les américains étaient également fatigués des moldus. Elle ne leur avait jamais prêté grande attention ou crédit mais... Peut être leurs activités mériteraient qu'elle s'y plonge un peu plus. Peut être même cela plairait-il au Lord de faire ce genre de chasse ? A déterminer. L'information en tout cas, valait son pesant d'or. Même si elle ne le montra nullement, ses traits imprimés dans une horreur muette. « Vous avez bien fait de vous soustraire à ce genre de soirées... Moi qui croyais que nous les Anglais étions les moins bien lotis... Il faut croire que la folie ne s'arrête pas à un continent ou pays. » Et c'était fooort bien dommage.

Attirée loin des oreilles indiscrètes, il s'enquiert comme toujours de ses soucis, inquiet quant à son sort et les nombreux hommes qui semblaient vouloir sa peau. C'était agréable de se sentir ainsi soutenue, même si cela la fatiguait aussi parfois d'être vue comme une pauvre petite chose. Cela faisait parti du métier si on voulait, forcée de paraître pour ne pas attiser les regards. Il valait mieux se fondre dans la masse. « C'est vrai, je devrais voir le positif comme vous dites. Même si l'affaire n'est pas totalement close, au moins ai-je gagné une petite bataille. » Ou plutôt se préparait-elle à une plus grosse. Sa répartie cependant quant à son utilité la fait quelque peu sourire, haussant un sourcil, inquisitrice. « Vous avez bien peu d'ego, si je ne vous connaissais pas si intimement je me demanderai si vous êtes bien un homme. » Plaisanterie à part, il n'avait pas tout à fait tort, préférant jouer franc jeu tout en allant dans son sens. « Je pourrais trouver quelqu'un d'autre oui, mais serait-il aussi discret et compatissant ? J'en doute fort. Compréhensif ? Encore moins. Et puis... » Son sourire s'intensifiant, ses émeraudes pétillent alors que son ton se fait suave, le dévisageant de haut en bas langoureusement. « Il me serait difficile de retrouver plaisir semblable à nos entrevues. » Et il savait parfaitement où elle voulait en venir, ayant partagé bien plus que des informations avec lui. Flatter un homme payait toujours, tant qu'on n'en faisait pas trop. Entretenir ses relations lui permettait de solidifier sa position, elle l'avait compris bien jeune déjà. Elle ne voulait néanmoins s'attarder sur ses querelles nébuleuses avec la haute, préférant écouter les différents potins des petites gens. « Est-ce si mal ? » Fin de sourire espiègle, abreuvant sa gorge d'une gorgée de liquide ambrée. « Je dirais que plus que d'apprécier leur malheur, cela me soulage de savoir que je ne suis pas la seule à souffrir. Cela ne rend pas la chose plus acceptable, certes, mais au moins je me sens moins seule. Et puis, avouez qu'il y a quand même des perles dans ce que vous me racontez. » Elle ne comptait plus les fois où elle avait gloussé entre deux baisers. Avide de savoir ce qu'il allait lui raconter cette fois, elle se laisse prendre au jeu des chuchotements, écoutant attentivement la nouveauté, sa bouche se déchirant d'un sourire intéressé. « Vraiment ? Et bien... A croire que ceux que l'on glorifie en ce moment sont exemptés de fidélité. Le décret de Croupton leur a vraiment donné tous les droits. » Pas qu'elle les fustige pour leur acte, elle aussi fiancée et loin d'être fidèle mais... Bel et bien amusée que ces représentants de l'autorité puissent être immolés si facilement. « Il est marié depuis longtemps ? Vous avez un nom ? La belle doit être renversante pour qu'il s'ose à pareille affaire en cette période où les médias sont diablement à l’affût. » Il risquait gros pour une simple amourette, à moins que ce n'en soit pas une...

Son engouement est bien vite soufflé néanmoins, apprenant la nouvelle de son départ d'une moue contrariée. « C'est donc la dernière fois que je vous vois avant un moment ? » Soupir contrit, quelque peu boudeuse. « Soit, vous devez bien faire votre boulot et puis... Les vacances sont toujours appréciables. » Quoiqu'elle s'ennuyait à mourir personnellement, quand elle n'avait rien à faire. Elle n'avait jamais compris ce qu'apportait le repos et la découverte de nouveaux horizons, possédant déjà tout et ne ressentant qu'une profonde lassitude. « Vous allez me manquer. » Phrase prononcée à contre cœur, la belle aristocrate peu disposée à étaler ses sentiments. Ou plutôt, ne le pensait pas vraiment.

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HERESY.
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Alecto & Paco
Levanto mi copa



Il avait eu de bonnes comme de mauvaises expériences lorsqu'il était au Etats-Unis, mais les mauvaises restaient bien encrées dans son esprit. Ce n'était pas tant son genre de prendre les gens de hauts, mais ceux étant au pouvoir, ceux qui se pensaient si pur et intouchables avec ce genre d'action le répugnait. Il préféra ne plus en parler, il n'était pas la pour discuter de pratiques arriérées et qui pourtant continuaient d'êtres transmises de génération en génération par des sorciers. Non, Paco ne voulait pas assombrir l'ambiance, alors les deux ne tardèrent pas à s'échapper un peu plus loin, se mettre à l’abri des regards indiscrets et des oreilles perdues à la recherche d'informations juteuses. Dommage pour eux, ils n'entendraient rien de ce qui allait ce dire entre les deux. Ils étaient plutôt discrets dans leurs genres et il ne tarda pas de s'enquérir de l'état de la jeune femme. Il fallait dire qu'elle n'était pas bien la dernière fois qu'ils c'étaient vu et les informations qu'il avait glané pour elle semblaient avoir étés utiles. Tant mieux. «  Impossible de gagner une guerre sans remporter de petites batailles. » Au moins, elle avait de quoi se battre et se défendre, c'était le but de la manœuvre.

Elle pouvait dire ce qu'elle voulait, tenter de le rabaisser ou bien de le flatter comme elle savait bien y faire, mais il n'était pas un espion dans le plus strict sens du terme. Il avait juste une petite carte à jouer. Une carte qu'il utilisait plutôt bien vu que cela aidait la jeune femme en face de lui. Un sourire se dessina sur son visage. «  Vous maniez tellement bien la flatterie que vous pourriez faire croire à n'importe qui qu'il est un roi Alecto. » Oh, il ne doutait pas que sa compagnie puisse être aussi agréable, mais il n'était pas non plus dupe le Français. Belle femme qu'elle était, il ne devait pas être le seul à tomber sous ses belles paroles et ses courbes ravageuses. Paco s'en fichait il ? Parfaitement, il s'amusait en un mot de cette situation, autant lier l'utile à l'agréable non ? «  Je lève mon verre à ces entrevues. » Clin d’œil avant de boire une gorgée. Oui, il ne se privait pas de ce genre d'occasion entre deux adultes consentants. Se perdre dans les bras d'une femme telle qu'elle avait un petit goût de paradis, il ne pouvait pas le nier.

Potin en tout genre, il était temps de s'amuser du malheur des autres. Il la taquina et elle surenchéri, il ne pouvait qu’acquiescer. «  Je ne critiquais pas en pensant à mal. Je ne peux jamais m'empêcher de rire du malheur des autres. Quelqu'un qui tombe dans la rue de façon ridicule et me voilà en train de rire. » Impossible pour lui de garder son calme. «  Donc je comprend, mes perles comme vous dites sont assez hilarantes parfois. » Surtout lorsqu'il parle de tromperie conjugale. C'était étrange de voir que certain pouvaient s'en amuser alors que c'était une sorte de trahison autant pour son serment que pour sa femme, mais qui était il pour critiquer ? Il ne connaissait pas sa femme. Mais il pouvait en rire, que d'autres personnes soient au courant. Le but d'un bon secret et que personne ne le sache, alors que la... dommage pour lui à ce bon monsieur. S'il avait eu un nom, il aurait presque pu le faire chanter si ça avait été dans les habitudes de Paco. «  Aucune informations sur le marié, la cocue ou bien l'amante, mais j'ose espérer voir mes clients pour avares en nom la prochaine fois qu'ils viendront. J'ai mémorisé leur visage histoire de savoir quoi poser comme question. Les hommes sont faibles faces aux avances d'autres femmes. » Laisse t'il planer dans la conversation.

Paco n'allait pas tarder à partir pour un voyage plus ou moins long et la réaction de la jeune femme le fit sourire. Oui, ils n'allaient probablement pas se voir pendant un petit moment, mais ce n'était pas comme s'ils se voyaient souvent de toute façon. «  C'est le cas en effet, mais profitons de l'instant présent. Mon voyage ne sera pas si long que ça non plus. Vous aurez à peine le temps de vous ennuyer de moi vous verrez. » Il prit délicatement la main de la jeune femme pour y déposer un baiser. «  Résidez vous dans le coin pour la nuit ? Ou rentrez vous directement chez vous après cette petite soirée de dégustation ? » Pas la peine d'en dire plus sur ses intentions, ils se comprenaient très bien l'un comme l'autre.



(c) élissan.
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ft. paco jimenez
how to hide your insanity.


11 08 1979

Il était bien rare qu'Alecto s'ose à la flatterie, peu encline à glorifier un homme, détestant leur ego ou supériorité à vomir. Lorsqu'elle le faisait, il y avait un réel motif à la clé, et s'il était important pour elle de faire en sorte qu'il reste bien sagement au creux de sa main, elle avouait aisément qu'il était bien plus facile de traiter avec lui. Parce qu'il ne se prenait pas pour plus qu'il n'était. Parce qu'il restait humble malgré tout, et ne lui faisait nullement regretter ses mots, bien qu'ils ne soient pas tous fondamentalement pensés. C'était plaisant d'enfin trouver une âme dépossédée de toute vanité, ne se dépréciant pas, évidemment, mais ne se prenant pas non plus pour un roi. « Vraiment ? Je me découvre des talents. » Aveu susurré du bout des lèvres alors que ses iris pétillaient d'une malice ne laissant nullement croire qu'elle n'était pas au courant. Il lui importait peu de jouer à l'innocente dans ces moments là, sachant qu'avec lui, de temps à autres, elle pouvait se permettre d'être un peu plus vraie. Un peu plus elle-même. Son verre rejoint le sien pour trinquer à leurs entrevues charnelles et elle lui rend son sourire, se désaltérant à son tour avec la satisfaction d'être comprise. « Qu'elles durent autant que faire se peut. » Car il serait sot de penser que le mariage imminent ne mettrait pas un terme ou au mieux un frein à leur relation.

Sans doute est-ce pour ne pas penser à cette échéance qu'ils préfèrent se moquer des honnêtes gens – ou moins honnêtes dans ce cas de figure précis –, se repaissant dans leur malheur sans la moindre pudeur, ragots en tout genre égaillant son quotidien des plus mornes. « Qui n'en rirait pas en même temps ? Même les saints doivent se dérider quand une situation certes un tantinet gênante a ce je ne sais quoi d'hilarant. » Il n'y avait aucune raison de s'en vouloir, le rire instinctif dans ce genres d'instants, nullement des machines. Et puis, ils avaient déjà bien trop de moments où le sérieux était de rigueur pour ne pas se lâcher un peu. « Si on faisait toujours attention à ce que pensent les autres, on s'arrêterait de vivre. » Pourtant n'était-elle pas la première à se cacher sous une infinité de masques pour ne jamais se dévoiler à quiconque ? Faites ce que je dis, pas ce que je fais, pas vrai ? Personne de toute évidence ne serait capable de lui faire pareille remarque puisque incapable de déceler le mensonge de la vérité. Il est cependant bien dommage qu'il n'en sache plus sur les identités des différents protagonistes, se promettant de penser à lui en demander des nouvelles à leur prochaine entrevue. « Vous pensez vraiment qu'ils parleront ? Que je sache, si vous savez faire des avances, les atouts d'une femme vous font cruellement défaut. » Et elle le nargue d'un sourire insolent, sachant pleinement ce qu'il avait sous entendu mais retournant la question comme il lui plaisait. Elle n'avouerait pas se servir de son corps ou de son esprit pour tendre des pièges à la gent masculine. Elle n'était pas si sotte.

Finalement la discussion dérive sur le départ imminent du bel étranger, légèrement contrariée de ne pouvoir le visiter quand il lui plairait mais comprenait aisément que le business passait avant tout. Femme redoutable qu'elle était et calculatrice hors pair, elle avait toujours fait passé ses intérêts avant ceux des autres et pouvait concevoir qu'il en aille de même pour les autres. Sauf les plus simples d'esprit. Aussi se contente-t-elle de lui débiter quelques fadaises comme quoi il lui manquerait du peu qu'il serait parti. « Nous verrons cela. Mon ardeur sera égale à l'attente qui en aura découlé. » Tirade assortie d'un clin d’œil, trempant ses charnues une fois de plus dans sa coupe. Surprise, elle se laisse tenter par son baise main, toujours avide de ce genre de petites attentions avant que ses paroles ne s'ancrent dans son esprit pour agencer le puzzle. Tiens donc. Il devenait gentleman quand il en tirait un certain bénéfice, pensant présentement à un rapprochement plus intime loin de tout ce faste vomissant. Ça ne l'étonnait pas plus que ça, après tout homme et victime des mêmes travers. « Vous m'en voyez navrée de vous contredire, j'ai un portoloin dans pas moins d'une demi-heure... Ma famille veille au grain dernièrement, les préparatifs leurs tapent sur les nerfs. » Tout comme à elle, ne supportant plus d'entendre parler de cette union. « Je suppose que vous résidez dans le coin au moins pour la nuit ? » Il avait toujours été bien plus libre qu'elle, n'ayant ni les fers d'une famille puriste, ni les lourdes apparences à se traîner.

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