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Espérons que ce soit la bonne ! ❖ Feat Carrow

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❖ Feat Carrow
Espérons que ce soit la bonne!
Ma première journée à Sainte-Mangouste s’était avérée plus mouvementée que prévus. Moi qui ne pensais n’avoir aucun patient, mais juste installer mon petit espace de travail afin de continuer mon projet de thèse ! Sur les rotules, je m’étais simplement écroulée une fois de retour dans mon chez moi cosy. Je ne vivais pas avec mes parents, mais deux numéros de rues plus loin dans un loft assez confortable. Enfin,  il le sera une fois que j’aurais ouvert la malle qui contenait toutes mes affaires importées de France ! Allongée la tête dans les oreillers du matelas à même posé au sol qui n’avait pas encore de literie, je m’étais assoupie à vitesse grand V ! Impossible de réfléchir aux événements, ni ma première impression vis à vis de cette nouvelle vie que j’entamais au Royaume-Uni. Au fond, j’espérais que ce changement apporterait du bon et non seulement les complots ambitieux de ma mère qui se chargeait de me créer un avenir tout dessiné. Mais avais-je réellement envie de suivre les plans des autres et non de me crée de toute pièce ? Je n’aurais su le dire, tant mon esprit embrumé étaient bien loti aux creux des bras de Morphée.

Un bruit strident me sortit de mon sommeil, réveil peu agréable que celui-ci des casseroles qui se cognent les unes contre les autres. Les cheveux en pétard, une bouille encore endormie et mes vêtements de la veille, je fus ce zombi qui dévisageait l’elfe de maison –surement envoyé par mon père- qui se dépêtrait dans ma minuscule cuisine pour me préparer un petit déjeuner. J’aurais aimé le congédier, si je n’avais pas aussi peur d’heurter ses sentiments. L’elfe se donnait un mal fou pour me préparer des croissants, un café et un jus d’orange. D’un air vitreux, je fini par détourner mon regard de celui-ci pour aller prendre une douche et me donner un air humain… Enfin, autant que possible !
Mes longs cheveux blonds des blés, mes yeux bleutés soulignés de noir et une nouvelle tenue plus tard, je rejoignis l’elfe de maison qui tentait de dresser une table sur le comptoir bar de ma cuisinette. Avais-je réellement besoin d’autant de tintouin pour mon petit déjeuner ? Non. Il faudrait que je parle avec mon papounet concernant l’envoi d’elfes de maison. Je concevais que c’était dans sa culture et que j’avais grandis avec une poignée d’entre eux au service de ma mère, mais depuis que j’étais devenue autonome, je me plaisais à faire les choses seules. Je lui fis un petit sourire et le remercia pour le petit déjeuner qu’il avait préparé avec tant d’amour. Si les croissants et le jus d’orange étaient bons, cependant je dus me forcer à boire le jus de chaussette que celui-ci désignait comme « café ».  Impossible de le terminer, mais pour remercier l’elfe, j’emportai ma tasse à Sainte-Mangouste dans l’espoir de m’en débarrasser sur la route.

Une fois arrivée au sein de l’hôpital sorcier, je me dirigea vers les vestiaires des étudiants de 4éme année et déposa mes affaires dans ma case.  Je me changea et partit directement aux archives pour recueillir de nouvelles données concernant les patients décédés de la dragoncelle. Je ne pensais pas que l’on me chercherait dès ma première semaine pour intégrer un service, surtout que l’année scolaire n’était pas encore débutée. J’avais de la « chance » que ma recherche de thèse fasse partit de mes cours et me donne une excuse pour plonger dans de la paperasse. J’aimais la paperasse… Mais j’étais bien trop bordélique pour réussir à la garder bien rangée. Je devais souvent noter les pages ainsi que le nom de chaque dossier sur tous les documents afin de pouvoir les remettre à leurs places. Et puis… Me cachée aux archives et dans mon petit laboratoire me permettrait de mieux appréhender la suite des événements. Je n’avais encore eu aucun accident du à la partie Vélane qui parfois… pourrissait réellement ma vie.
Les dossiers empilés les uns sur les autres, je quitta les archives pour prendre la direction de ma salle et étudier ceux-ci. En chemin je croisai le directeur à qui j’offris un sourire. « Bonjour Mr le directeur ! Comment va mademoiselle Zenetti ? »  Lui demandais-je poliment. Je l’avais soignée après une fausse couche et fait un bon café afin de la rebooster un peu. Parfois les gestes avaient plus de valeurs que les mots.


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Espérons que ce soit la bonne !
Arthémis et Athanaël

La journée d'hier avait été rude, que ce soit physiquement ou bien psychologiquement pour la plupart de mes employés. Pourtant, je devais bien admettre que malgré le chaos ambiant, les choses auraient pu être cent fois pires. Nous avons limité les dégâts au maximum et les pertes, bien que déplorables, avaient été bien minimes comparé a ce qui aurait pu être. Toujours est-il que je n'avais pas quitté l'hôpital de la nuit. Eulalia était arrivée dans un état assez inquiétant et j'avais insisté pour qu'elle reste, au final, ce ne fut pas en pure perte. Et puis avec tout le boulot qui m'attendait, j'avais jugé préférable de rester, sait-on jamais qu'on avait eu besoin de moi. Je n'avais eu vent de l'état d'Eulalia que tard dans la soirée, quand on put enfin me mettre la main dessus, entre deux patients. Et si je n'avais pas eu une confiance presque aveugle au médicomage qui me l'avait annoncé, je crois que j'aurais eu du mal à y croire. Pourtant, je n'étais pas forcément bien depuis ce moment-là. Mais j'avais dû continuer, mettre de côté ce fait pour pouvoir avancer. Elle n'aurait pas aimé que je mette tout en pause pour m'occuper d'elle et puis j'avais un hôpital à faire tourner. Bien que le baiser ne soit pas passé inaperçu, je ne me préoccupai pas plus de cela de ce qu'on pourrait dire. De toute façon, cela allait finir par se savoir, donc au pire... Enfin, j'espérais que ça n'allait pas revenir trop vite aux oreilles des miens, bien que j'étais parfaitement sur de mes sentiments et de ce que je voulais. Je n'avais pas peur pour moi, mais pour elle. Finalement, c'est tard dans la nuit que je pus enfin mettre les pieds dans sa chambre. Elle avait eu de la visite et j'avais renvoyé Helen chez elle, en lui disant que je prenais la relève. L'Italienne dormait, chose qui n'était pas plus mal en fin de compte. Je ne savais pas encore quoi lui dire, n'ayant pas encore parfaitement assimilé le fait qu'elle ait été enceinte. En sois c'était une surprise de taille, mais désormais, ce n'était plus le cas et je n'avais pas envie de me disputer avec elle. Les infirmières m'apportèrent des dossiers toute la nuit et ce ne fut qu'au petit matin que je finis par m'assoupir, m'accordant une heure de répit avant de commencer une nouvelle journée que je savais par avance chargée.En ouvrant de nouveau les yeux, je m'aperçus que je m'étais endormi sur le dossier de Maugrey et eus un léger sourire, avant de lever les yeux vers l'Italienne qui dormait encore. Bien, elle avait besoin de récupérer. Me relevant de ma chaise, je m'étire et vérifie son état, avant de déposer un baiser sur le coin de ses lèvres et quitter la chambre. J'avais besoin d'un café et d'une douche. Surtout d'une douche. Arrivé au vestiaire, je m'aperçus que Poppy m'avait déposé des affaires de rechange et je lui en fus reconnaissant. Une fois douché et changé, je redescendis avec l'intention de me faire un bon café. Les gros titres de la Gazette attirèrent mon attention et je grinçais légèrement des dents. Ils devaient certainement être satisfaits de leur oeuvre, tout comme le Lord, mais pas moi. Pourquoi m'étais-je engagé déjà ? Je secoue la tête et avale d'une traite mon café avant de ressortir de la salle de pause. Il me fallut quelques secondes avant de réaliser que j'avais de la compagnie. J'eus un sourire au coin des lèvres quand mon regard tomba sur la jeune Mulciber. " Bonjour à vous aussi Arthémis." Elle avait une pile de dossiers dans les mains et je repris. " Elle va bien, je crois, elle dort toujours." Elle avait besoin de repos après tout ça et je me doutais bien que le plus dur soit à venir quand elle ouvrira les yeux. Je soupire légèrement et repris. " Merci en tous cas, votre aide à été bien utile." Et il en va de même de tous mes employés. Il faudra que je pense à les remercier à l'occasion. Je m'arrête et regarde la pile de dossiers qu'elle tient entre les mains. " Vous trouvez votre bonheur dans les archives j'espère, si vous avez besoin de plus, n'hésitez pas." J'eus un léger soupir en me disant que quelque part dans sa pile, devait sans doute se trouver le dossier de Daphné. Après tout, ma fille était officiellement morte de la dragoncelle, chose que je déplorais depuis le mois d'avril. On ne se remet jamais complètement de la perte d'un enfant. Je m'efforçais de ne pas penser à ce qui venait de se passer. " A part ça, la vie à Londres vous plait ?" Je savais qu'elle avait passé la majeure partie de sa vie en France, donc le changement avait dû être quelque peu radical. Du moins, c'est ce que je me disais. Au moins en France, il n'y avait pas la menace d'une attaque quelle qu'elle soit qui planait au-dessus de tout le pays. Le pire, c'est que j'étais dans le coup.

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❖ Feat Carrow
Espérons que ce soit la bonne!
C’est qu’il avait l’air épuisé le directeur. Je ne pouvais que comprendre, nous avions tous eu une journée assez rude, bien plus pour celui-ci dont la petite amie avait subit une fausse couche. C’était malheureux, pour eux deux, mais j’avais fait tout ce que j’avais pu et malheureusement, nous ne pouvions pas toujours sauver tout le monde… C’était surement pour cette raison, pour ce besoin de sauver des vies que je m’étais plongée dans cette mission presque impossible de trouver un moyen de guérir de la dragoncelle !
Mes dossiers contre ma poitrine, j’observais le sorcier qui me souriait. Il avait besoin d’un bon café pour commencer sa journée. Une mission presque impossible lorsque l’on connaissait le manque de papille gustative des anglais. Je me demandais même comment ceux-ci faisaient pour vivre sans réelle gastronomie ! La nourriture se devait être un plaisir, mais lorsque je voyais les plats cuisinés par le self de l’hôpital, j’en avais des hauts le cœur ! Etait-ce cela, les plats qu’ils avaient tous mangés lors de leurs études à Poudlard ? Je m’étais bien tenue de faire mon petit commentaire frenchie sur ce qu’ils servaient et avait pris ce qui me semblait le moins risqués. Et puis, je pris la décision de demander à l’elfe de maison que mon papounet envoyait chez moi je me préparer des lunchs… Gouteux.
Fin bref, je lui avais demandé comment allait Mlle Zenetti, n’étant pas aller la voir me doutant qu’elle avait besoin de temps pour digérer la situation. Il me rassura en me disant qu’elle allait bien et dormait, un remerciement plus tard et je le gratifiai d’un autre de mes sourires rayonnant qui ne laissait aucun doute concernant ma nature. « Ce n’est rien voyons, je n’ai fais que mon travail ! J’espère pouvoir lui rendre visite lorsque le moment sera opportun. J’imagine qu’elle aura des questions pour moi. »   Qui ne serait pas curieux de savoir ce qu’il s’était passé exactement ? Mais surtout, quel pourrait-être son futur ? J’avais pris la décision de sauver ce que j’avais pu… mais surtout l’avenir de la sorcière. Je continuais de sourire, descendant mes yeux océan vers ma pile de dossier. Oh ! Ca ! Pour trouver mon bonheur, c’était le cas ! Rien ne me plaisait plus que de farfouiller dans les archives des hôpitaux et lire des dossiers médicaux. Ce n’était pas pour rien que j’avais réussi a décroché la rare possibilité de faire de la recherche au sein de mon programme ! J’allais lui répondre, lorsque me vint à l’esprit son nom. Je l’avais aperçu sur l’un des dossiers. « Oui, je n’ai récolté que les dix dernières années afin de faire concorder les données de Ste-Mangouste avec ceux de mon université Française… Et d’autres qui ont bien voulu partager leurs dossiers. Vous saviez que les Norvégiens n’avaient que très peu de cas ? »  Lui demandais-je en perdant d’esprit la première question moins délicate qui avait pop dans mon esprit quelques secondes plus tôt. « J’ai vu votre nom sur l’un des dossiers… »  Insinuais-je sans savoir trop comment continuer sur le sujet et … s’il était sensible ou non. Enfin, j’imaginais sans peine qu’il était sensible. Enfin, sa question concernant mon installation à Londres me désarçonna. Je l’observais avec de grands yeux sans réellement savoir si ca l’intéressait ou pas. Et puis finalement, je me tentai un peu d’humour. J’étais alaise avec lui, bien que je gardais une distance physique d’un bon mètre. Une habitude plus que tenace. « Pour le moment tout va bien, si ce n’est que le café à un gout de chaussette. Et le temps est relativement beau, moi qui pensait qu’il ne faisait que de pleuvoir en Angleterre… vu que vous êtes tous pâlichons. »    C’est sur qu’à coté, moi sudiste, j’étais un peu plus bronzée !


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Arthémis et Athanaël

Il est vrai que c'était grâce à elle qu'Eulalia allait bien. L'Italienne dormait encore et ses constantes étaient assez bonnes ce matin, mais il lui faudra du temps pour se remettre de ce qui s'était passé. Dire que je lui avais expressément demandé de ne pas s'y rendre... J'aurais dû savoir qu'elle ferait exactement le contraire de ce que je lui avais dit, mais ce n'était pas de sa faute. Elle était comme ça. C'était plus de la mienne à vrai dire, mais c'est un peu plus compliqué qu'il n'y paraît. J'eus un léger sourire aux lèvres en regardant cette petite blondinette, les bras chargés de dossiers qui n'attendaient plus que d'être lu et décortiqués dans tous les sens. Tout le monde cherche un remède à la dragoncelle et personne n'en avait trouvé un à ce jour. C'était difficile à croire, mais c'était la vérité et les épidémies étaient en sommes assez rares, mais très virulentes. Et mortelles. Je me concentre sur la jeune française pour ne pas avoir à penser à ma fille ni à ses moments douloureux. Doublement, maintenant qu'Eulalia venait de faire une fausse-couche. Je ne savais pas comment le lui dire et je m'étais mis d'accord avec Helen pour que la nouvelle vienne de moi, même si elle allait rentrer dans une colère de tous les diables, j'étais plus enclin que quiconque a gérer cela. J'avais de la pratique, même si dans le passé, j'avais fait exactement l'inverse et j'avais souvent pris un malin plaisir à la faire râler. Les choses avaient bien changé. Je sors de mes pensées quand elle reprit la parole. " Elle ne sait pas encore pour la fausse-couche et il faut que la nouvelle vienne de moi j'imagine. Mais rien ne vous empêche d'aller la voir un peu plus tard." Encore fallait-il que je trouve le moment opportun pour lui annoncer la nouvelle. Puis, je change de sujet et lui demande si elle trouve son bonheur dans les archives. Ce ne sont pas les dossiers qui manquent à ce sujet en tout cas. Dix ans de dossier ce n'est déjà pas si mal. J'eus un mouvement de la tête lorsqu'elle m'apprit que la Norvège n'avait pas eu beaucoup de cas. Il y avait toute une théorie pour justifier cela à cause du froid qui y régnait et du fait que le pays était nettement moins peuplé que l'Angleterre, mais je n'y croyais pas. " D'ailleurs, il y a un tat de théories plus farfelues les unes que les autres à ce sujet..." J'eus un léger sourire amusé rien que d'y penser. Sourire qui s'effaça légèrement lorsqu'elle mentionna le fait d'avoir vu mon nom de famille dans les dossiers. Je soupire et arrête de marcher. " Ma fille. Daphné est morte de la dragoncelle en avril." Elle allait finir par l'apprendre donc autant que cela vienne de moi. J'eus un léger rictus et recommençai à marcher tout en parlant d'autre chose. Un sujet plus joyeux, je l'espère quant à son installation en Angleterre. Je n'avais jamais vécu ailleurs que dans ce pays. Pas par manque de temps, mais par choix. Après la sortie de Poudlard, j'étais directement entré en formation à Ste-Mangouste et je me suis marié, ce qui ne laissait pas vraiment de place pour les voyages. D'ailleurs au vu du regard qu'elle me lança, elle fut surprise de ma question, mais décida d'y répondre quand même. " Le café est pas si mauvais..." J'eus un sourire avant de reprendre. " D'accord, il est vraiment infect, mais on s'y habitude quand on a que ça à boire en réalité." Nous avions tous besoin de café ou de thé dans cet hôpital, c'était presque quelque chose de vital par moment. Elle enchaîna et parla de la météo. Il est vrai que l'Angleterre n'avait pas forcément bonne réputation à ce sujet, mais nous n'étions pas à plaindre ! Ni trop chaud, ni trop froid, du moins en règle général. Il y avait toujours des étés plus chauds ou bien des hivers plus froids que d'habitude. C'est comme ça et on ne pouvait pas y faire grand-chose, mais il est vrai que pour elle, qui venait du sud de la France, le changement était pour le moins assez radical. " C'est pas très gentil ça Miss Mulciber, avouez au moins que Londres est une ville attrayante." C'était peu de le dire en vrai. J'aimais beaucoup cette ville, bien que je commençais aussi à apprécier la vie au calme au bord de mer.

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Dans la liste des endroits dans lesquels j’étais le plus confortable, les hôpitaux étaient en tête de liste. J’aimais leur propreté, le calme et le dynamisme qui s’en dégageait. L’odeur trop forte du désinfectant qui titillait mes narines n’était aucunement un dérangement.  Bien au contraire, je n’étais pas dérangée par celle-ci, on la retrouvait dans mon amortentia en compagnie d’autres odeurs… Celle de la glycine du patio de notre maison en France, des nuits chaudes et humides du sud de la France ainsi qu’une odeur que je n’avais jamais su identifié.
Souriante, je pris des nouvelles de Mademoiselle Zenetti dont j’avais pris soin la veille. Le directeur m’informa qu’elle se reposait toujours et n’avait pas été mise au courant de sa situation… Plus que délicate. J’espérais qu’elle se remettrait rapidement de cette triste nouvelle et qu’elle n’en souffrirait pas trop. Quoi qu’il en soit, ce n’était ni ma place de lui annoncer ni mon travail de prendre soin de sa psyché. Après tout, la psychologie n’était pas mon domaine et j’étais persuadée qu’elle avait un assez bon cercle pour la supportée dans cette épreuve. « Oh ! Loin de moi l’idée de l’informée de cette nouvelle. Je me tiendrais juste à sa disposition si par mégardes des questions concernant sa prise en charge lui venait. » Je comprenais parfaitement que Carrow désirait être la personne qui annoncerait la mauvaise et triste nouvelle à la jeune femme. Après tout, n’étaient-ils pas en couple ? Du moins, c’était ce que j’en avais déduis en les voyant s’embrasser. Vivaient-ils une passion secrète ? Interdite ? Je ne pouvais que spéculer et m’imaginer tout un tas d’hypothèses que je gardais pour moi.
Rapidement, la conversation dériva sur un tout autre sujet qui, je pensais plus léger jusqu’à ce que je pose la fameuse question de son nom de famille sur l’un des dossiers. Carrow était une lignée assez conséquente chez les sang-pur, peuplé d’un certain nombre de membre, j’avais espérée que ce ne soit guère le dossier de l’un de ses proches. Manque de bol, je venais de poser la question qu’il ne fallait pas. Le dossier était celui de sa fille. Interdite, il me parla rapidement des théories farfelues sur les pays nordiques et le nombre de cas si minime… Comme. Le froid. Je l’observais du coin de l’œil en continuant d’avancer avec celui-ci dans les couloirs, cherchant une réponse qui se voudrait moins gaffeuse ou intrusive dans sa vie privée. « Je suis désolée pour votre fille… » C’était tout ce que j’avais réussi à pondre dans cette situation qui me mettait mal alaise. Je n’étais déjà pas une reine des relations humaines, alors là… J’avais tout simplement mit les pieds dans le plat. Une boule serrait ma gorge lorsque je repris la parole. Une boule de gêne, une boule qui me rappelait que je ferais mieux de juste m’enfermée dans mon petit laboratoire de recherche et étudier. Eviter les autres humains de la structure. « Je ne pense pas que ce soit une question de climat. Bien qu’il est connu que les virus pullulent plus facilement dans les milieux humides et chaud… Il doit y avoir une explication génétique dedans, mais laquelle ? » C’était une question théorique qui se voulait une sorte d’excuse et d’éloignement du sujet un peu trop sensible de la mort de sa fille. Je ne pouvais comprendre le sentiment de deuil qui devait surement vivre en lui. Mon enfance avait été douce, je n’avais jamais connue la perte d’un proche… Ce que j’avais connu était le manque de contrôle des hommes (et parfois des femmes) attirés par mon coté vélane, se laissant à des paroles loin d’être polie. La vulgarité, j’y étais habituée. Le deuil, non. Mon père n’avait jamais été triste à la mort de sa première femme. Mes demi-frères qui nourrissaient haine et dégout pour moi semblaient avoir noyé le chagrin dans un but plus profond qui était de se venger de mon existence. Je n’avais donc jamais réellement su ce que c’était que de perdre un être cher.

Ma petite blague sur le café fit son effet. Le sorcier m’affirma que le café n’était pas si mauvais avant de se reprendre et d’avouer que … si. Ah ! Je n’étais donc pas la seule ! « Oh ! J’espère n’avoir jamais à m’y habituée… Mes parents m’ont envoyé un elfe de maison pour préparer mon petit déjeuner ce matin, il m’a fait un café… Infecte… Je n’ai pas osé lui dire de peur d’heurter ses sentiments. J’espère sincèrement qu’il ne reviendra pas demain. Je ne pourrais pas boire deux fois son jus de chaussette.. » Lancais-je désolée qu’il y ait ce manque de culture du café au Royaume-Uni. Mais l’on ne pouvait leur en vouloir… C’était des amateurs de thé… et non de l’or noir dont je raffolais. J’us de plus bel un grand sourire pour le directeur lorsque je lui sortis que finalement le soleil existait aussi à Londres. J’us un petit rire cristallin, presque magnétique et enchanteur. Imaginez lorsqu’une créature de rêve telle que ma mère riait, et divisez par deux son rire. C’était le mien… mais en plus enfantin ! En plus amusée et plus vrai. « Oh ! Voyons ! Osez me dire que ce n’est pas la réputation de Londres : pluie et brouillard. C’est ainsi que l’on nous vends la ville en France ! »



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Arthémis et Athanaël

Sainte-Mangouste était comme une seconde maison, toutes ces années passées entre ces murs pour ne pas avoir à rentré chez moi, voir ma femme, je n'avais jamais voulu de ce mariage et elle en avait payé le prix beaucoup plus qu'elle n'aurait sans doute due. Aujourd'hui, les choses étaient ce qu'elles étaient, mais je me sentais bien ici. Finalement, c'était un peu ma maison, un havre de paix où je pouvais être pleinement moi-même. Après tout, j'étais médicomage-urgentiste et depuis peu directeur quand je passais les portes d'entrée du bâtiment. Je n'étais plus Athanaël Carrow, le sang-pur arrogant et mangemort. Ciel que je regrettais le dernier point et c'était pire depuis hier. Cette cause, à laquelle j'avais finalement voué une partie de mon temps, avait failli m'enlever celle que j'aimais. Et ça faisait peur. Les conséquences allaient être terribles, je le sentais et j'avais franchement peur de retourner dans cette chambre et de croiser son regard. Parce que même sans y être, j'étais fautif. Et je me rendais aussi compte que ça pouvait me coûter tout ce pour quoi j'ai travaillé durant ces années. Aussi devais-je être la personne qui devait annoncer à Eulalia ce que cela lui avait coûté et à moi aussi par la même occasion. J'eus un sourire quand elle ajouta que ce n'était pas son attention, mais qu'elle se tenait à sa disposition si jamais elle en ressentait le besoin. " Je lui passerais le message." Elle semblait avoir compris la nature de notre relation, à vrai dire, j'étais à peu près certain que tout l'hôpital devait être au courant à l'heure qu'il est, mais je m'en fichais royalement. Après, il s'agissait de ma vie privée. Même si les rumeurs à mon encontre et sur le nombre de mes maîtresses étaient toujours d'actualité. D'ailleurs, il allait falloir que j'y mette fin et ça ne s'annonçait pas si facile. Mais un seul problème à la fois. On en vient donc à parler de ma fille, pas franchement un sujet sur lequel j'aimais m'étendre, cette sensation de vide que son décès avait laissé n'était pas comblé et je doutais que ça puisse être le cas un jour, mais je n'avais pas le choix, je devais avancer. Elle ajouta qu'elle était désolée et j'eus un léger sourire triste sur le coin des lèvres. " Et moi donc..." Nous n'avions pas réagi à temps, mais personne n'aurait pu le prévoir et le temps qu'on se pose la question, il avait été trop tard. " Si vous voulez l'inclure dans vos données, vous pouvez le faire. Si vous jugez cela utile, je vous y autorise." Si sa mort pouvait aider un tant soit peu à trouver un remède, ça ne sera pas vain. Même si ça ne me ramènera pas ma fille. Puis j'écoute ce qu'elle avance. Il est vrai que dans les pays ou le froid règne en maître une partie de l'année, les virus ont du mal à circuler et il en est de même dans les pays ou la chaleur est étouffante. C'était sans doute lié, mais je n'avais pas la réponse à cette question. " Peut-être devriez-vous en débattre avec quelqu'un qui s'y connait sur le sujet ? Je ne suis guère en mesure de vous en apprendre d'avantage. Ce n'est pas ma spécialité." La médecine et la médicomagie étaient des domaines vastes dans lesquels il était facile de se perdre. Je m'étais spécialisé exclusivement sur les urgences parce que c'était là que je pouvais le mieux comprendre comment le corps humain fonctionnait, ce qui ne m'empêchait pas non plus de me tenir informé sur d'autres sujets, parce qu'en tant que directeur, je voulais que mon hôpital soit l'un des meilleurs. Puis elle affirma que le café était horrible et je ne pouvais qu'être d'accord avec elle. Depuis que je vivais la plupart du temps chez Eulalia, j'avais le droit à du vrai café et je sentais la différence.  " Je vous enverrais bien la mienne, mais je suis pas certain que vous ayez un meilleur résultat. Mon ex-femme ne jurais que par le thé donc le café était imbuvable." Poppy était pourtant précieuse à mes yeux, même si elle avait toujours du mal avec le café. J'eus un léger rire amusé quand elle mentionna le climat et c'est vrai que Londres ne jouit pas d'une bonne réputation à ce niveau. " Sortez de Londres, l'Angleterre est un beau pays, je vous assure !" Je n'avais quasiment jamais quitté mon pays natal et il était rare que je sorte de Londres. Sauf, depuis que je vivais avec Eulalia, mais sinon, les cas étaient rares. Une fois, je suis allé en France, mais c'était quand j'étais petit. Puis l'Écosse, pour Poudlard évidemment, mais hormis ça... " C'est comment en France ?" Je ne me doute pas que la vie doit être plus agréable qu'elle ne l'est en ce moment en Angleterre...

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