hold my body, hold my breath (WILL)

— walk in your rainbow paradise. Mrs Simmons est une femme douce, souriante et chaleureuse, ce qui fait d’elle une épouse fort aimante et une mère enjouée. Mrs Simmons est une femme qui n’a jamais un mot plus haut que l’autre, mesurée dans les propos qu’elle tient et toujours polie. Aussi, lorsqu’on lui tend précipitamment sa fille en cette fin d’après-midi somme toute normale, lui disant qu’elle n’est plus la bienvenue aux anniversaires de ses divers amis, Mrs Simmons ne sait trop quoi répondre. Elle attrape sa fille sous les bras, celle-ci riant encore aux éclats d’une blague dont seuls les enfants peuvent apprécier le génie comique. Callée contre la hanche de sa mère, Willow Simmons a les joues bien rouges et le regard riant de malice. Du haut de ces cinq années d’existence, la gamine est le portrait craché de sa mère physiquement et a adopté le caractère un peu perturbateur de son père dès le plus jeune âge. Mrs Simmons le sait, Mr Simmons aussi. Néanmoins, Willow n’a jamais été méchante et a toujours écouté quand on lui a demandé d’arrêté ses farces un peu agaçantes par moment. Willow est bonne enfant, jamais méchante … Alors oui, Mrs Simmons ne comprend pas ce que sa fille a bien pu faire pour mériter un tel châtiment. Dans un geste rendu fluide par l’habitude, Mrs Simmons pose son enfant à terre et attrape sa petite main dans le même mouvement. « Willow, sweet pea, what did you do ? » Le ton inquiet de sa mère rend la gamine un brin anxieuse. Elle lève un regard coupable vers le visage de l’adulte, puis hausse des épaules. « I don’t know, Mommy … I just wanted to play with Jenny’s teddy bear. She said it was okay and then, Jenny’s Mom came into the room and she started screaming. » Ça n’a absolument aucun sens, songe distraitement Mrs Simmons. Elle peut voir que sa fille est sincère dans ses explications et ne voit vraiment pas où est le problème. Et, honnêtement, Mrs Simmons ne voit pas non plus … Elle secoue doucement la tête, chassant ces pensées confuses de son esprit et se promettant de passer un coup de téléphone à la maman de Jenny dans quelques jours. « Well, it’s okay, love. You don’t have to worry about anything, I’ll talk to Jenny’s Mom soon. » Willow la récompense d’un sourire radieux et chaleureux. Et voilà mère et fille qui oublient déjà ce qu’il vient de se passer, passant le pas de leur petit chez elles.

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Mr Simmons observe sa fille, Willow, curieusement. Furtivement, il jette un regard aux chaises, parfaitement rangées autour de la table de la cuisine. Puis au bocal de cookies entre les doigts bien potelés de l’enfant. Le bocal qui devrait se trouver sur le sommet du réfrigirateur, mais qui se trouve miraculeusement prisonnier de l’emprise gourmande de sa petite fille. « Willow … How did you manage to get the cookies jar ? » lui demande-t-il, tout simplement curieux. Willow a montré maintes et maintes fois qu’elle n’avait pas encore la présence d’esprit d’effacer les preuves de ses bêtises, alors comment diable a-t-elle pu avoir accès au bocal ? L’air coupable de la gamine n’aide guère Mr Simmons a trouvé des réponses à ses questions. Du coin de l’oeil, il aperçoit sa femme qui lance un rapide regard incrédule à leur fille, puis qui s’en va après lui avoir offert un sourire tendre. Ah, ainsi Diane préfère le laisse gérer la situation tout seul. Peut-être est-ce pour le mieux. « Willow … » reprend Mr Simmons, un peu plus sévèrement cette fois-ci. « I don’t know, Daddy ! I just wanted some cookies … ! » Oh, Mr Simmons ne doute pas que Willow voulait des cookies, bien au contraire. Willow a toujours adoré les cookies : dès qu’elle a eu des petites dents pour croquer, il lui semble que Willow réclamait déjà des cookies. Mr Simmons secoue vivement la tête. « I know, Willy-bear, but how did you get the jar ? » Et Willow lui tend le bocal, qu’il attrape pour replacer au-dessus du réfrigirateur. « I don’t know. I just wanted some cookies, then the jar was in my hands ! Like magic ! » Mr Simmons observe sa fille à nouveau, comme s’il venait soudainement de lui pousser une seconde tête. Son premier réflexe est de lui dire que la magie n’existe pas. Mais Willow est une enfant, Willow a besoin de rêver. Alors, dans un soupir, il se contente de lui dire : « If yous say so, Willy-bear, if you say so. » Et le bocal est à nouveau au-dessus du réfrigirateur, hors de portée des doigts gourmands de la gamine.

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(Mr et Mrs Simmons ne le savent pas, mais Mrs Pratchett, l’institutrice de Willow, la trouve bien étrange aussi. Mrs Pratchett dit souvent que Willow a ce petit air un peu bizarre, d’enfant naïve et innocente, mais qui en sait parfois un peu trop, qui en fait parfois un peu trop. Elle ne sait trop comment le dire, Mrs Pratchett. Willow n’a jamais posé de problèmes, alors elle n’a jamais rien dit. Willow est une enfant douce et curieuse, qui fait le bonheur de l’instittutrice qu’elle est. Mais Willow est étrange. Ce n’est pas un mal, se décide Mrs Pratchett, car Willow est ainsi faite.)

— strawberry lipstick state of mind. À venir … Willow est bel et bien plus étrange que la norme. La preuve en est : cette étrange lettre et ce professeur atypique d’une école de magie, expliquant que  Willow est une sorcière. Mr & Mrs Simmons sont sous le choc, rendus tous deux muets face à de telles révélations. Ceci explique bien des choses, cependant … Le couple reste infaillible dans l’amour et le soutien qu’il confère à Willow : peu leur importe si leur fille est une sorcière, tant que celle-ci est heureuse …
Le choixpeau envoie la gamine à Poufsouffle, pour le plus grand bonheur de la mère : Mrs Simmons n’y connaît pas grand-chose, quand il est question de magie, mais Poufsouffle lui semble être une maison tout à fait sympathique, au sein de laquelle sa fille pourra s’épanouir.
Première année de scolarité sans accrocs majeurs.

— you don't have to say anything. À venir … Les déboires adolescents rendent les choses plus compliquées : si Willow reste soudée avec ses ami.es, son coeur est malgré tout brisé. Willow se rebelle contre l’autorité parentale, premiers conflits amers avec ses parents. La gamine reste docile et jamais fâchée bien longtemps.
Statut de sang légitimise les moqueries des sang-purs, Willow a honte. Elle arpente rapidement les couloirs de l’école, se cache dans les alcolves quand elle le peut. Willow aime ses parents, elle ne veut pas avoir honte de ce qu’ils sont.

— i'd walk through fire for you. À venir. Âge adulte, en dehors de Poudlard & tout ce que cela apporte. Choix des études, choix de l’appartement. Vie compliquée, toujours un peu tendue, mais pas désagréable pour autant ; Willow est progressiste, soutenant les mouvements de marche solidaire et les actions de l’Ordre du Phénix. Elle n’ose, cependant pas, se joindre à l’action, craignant quelque forme de représailles à l’encontre des ses parents.