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La pieuvre est de toutes les bêtes la plus formidablement armée. ♦ F. L. Wieder

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Ferdinand L. Wieder
— Naissance. Ferdinand est né le trois janvier mille neuf cents onze, au coeur de la Forêt noire allemande qui abrite encore le Manoir Wieder I. On raconte toujours dans la famille que c'est au coeur d'une nuit froide et sèche, sans nuages, que serait né le dernier des Wieder. — Nationalité. Ferdinand est binational. Allemand, par naissance et par tradition, mais aussi Anglais depuis les années quarante. Ces deux nationalités lui ont toujours été profitables, notamment pour ses relations sociales et diplomatiques. Il ne retourne que peu de fois en Allemagne, où sa soeur aînée gère l'entreprise familiale.— Statut civil. Officiellement marié en 1922, il vit comme un célibataire au coeur de son hôtel particulier londonien. Homosexuel, Ferdinand n'a contracté un mariage que par sécurité sociale, puis s'est assurée de l'internement de son épouse, étrangement et rapidement déclarée folle et stérile. — Nature du sang. Les Wieder sont des Sang-Purs Allemands depuis le XVIIIème siècle. Une importance campagne de Purification du Sang a, en Prusse Magique, permis à quelques hautes familles fortunées de disposer de ce statut qu'à condition de présenter quatre générations de Sorciers. Cette politique démographique a fait suite à un important dépeuplement de Sorciers se confrontant à la rigueur montante des Moldus protestants. Les Wieder n'ont, pour autant, jamais réussi à être pleinement acceptés par l'aristocratie Puriste allemande qui ne les considère que comme des arrivistes ambitieux. — Métier. Depuis peu, Ferdinand est Secrétaire d'Etat auprès du Ministre de la Magie. Une nomination qu'il ne doit qu'à ses manigances et à son influence. Ultra-conservateur Puriste dans un gouvernement formé par un Né-moldu, Ferdinand s'est, par son réseau d'espions, rendu indispensable à la machine gouvernementale et administrative. Jusqu'alors Directeur du Département de la Coopération Magique Internationale, un poste qu'il doit à ses très longues années passées dans la diplomatie allemande puis anglaise, Ferdinand est un rouage important du mécanisme. Ses idées viennent faire plaisir aux Sang-Purs qui soutiennent discrètement Voldemort. Certaines langues murmurent d'ailleurs qu'il serait un Mangemort...  — Baguette. La baguette de Wieder est l'une des plus ornées de toute sa famille. Travaillée avec soin, et à l'image de son propriétaire, elle reflète la richesse et la finesse. Taillée dans du bois de Vigne, elle mesure vingt-et-un centimètres et abrite un crin de Sphinx. — Compte Gringrotts. Ferdinand est très riche, mais ne possède qu'un compte courant à Gringotts. Il n'y place que le salaire qu'il perçoit du Ministère de la Magie. Ses fonds, notamment dus à l'héritage familial, sont stockés dans une banque familiale à Berlin. Son argent lui est très utile, notamment en ce qui concerne l'entretien coûteux de son réseau d'espions. Ses dîners et réceptions lui prennent aussi quelques gallions chaque année. — Allégeance. Wieder est profondément égoïste, bien qu'il se batte pour une cause: la Pureté du Sang. Haineux, raciste, menteur, il est persuadé que l'Autre est un danger constant. Sa paranoïa l'empêche donc de faire partie d'un groupe organisé. Bien que ses idées soient utiles à Voldemort, Ferdinand n'est pas un Mangemort. Il est toutefois un profond admirateur de Grindelwald qu'il a côtoyé dans les années trente.  — Maison. Comme la tradition familiale l'exige, Ferdinand, étant le second mâle des Wieder, a suivi sa scolarité à Beauxbâtons. Ce n'est qu'en 1945 qu'il est arrivé en Angleterre.— Featuring. L'unique et prodigieux Simon Russell Beale.— Votre groupe. par ici la liste.

Cultivé
Travailleur
Opiniâtre
Flatteur
Paranoïaque
Manipulateur
Ambitieux

Présentation du moldu

Moi c'est LDR, j'ai 25 printemps à mon actif et je vis près de Reims. J'ai découvert le forum via PRD et je pense être actif au moins 5 jours/7. Pour finir, j'aimerais dire BALENCIAGA.
propriété de RoD
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Story of my life

1.

C'est par un nuit très froide, sèche et sombre qu'est né Ferdinand Ludwig Wieder. Troisième enfant d'une famille de marchands devenus bourgeois, il allait être projeté dans un monde hypocrite, théâtral et ambitieux.

Les Wieder sont de ceux qui, aujourd'hui encore, tiennent dans leurs mains sales les fils d'une influence tissée par les siècles, les trahisons et les manipulations. D'abord roturiers - le premier des Wieder, Rolf, s'est établi dans les colonies nord-américaines au XVIIIème siècle -  devenus Sang-Purs à la suite de la politique démographique exceptionnelle en Allemagne, ils cherchent depuis toujours à s'enrichir. Leur empire s'étend de l'industrie des philtres et potions jusqu'aux sphères obscures de la communication. Jalousés, critiqués, ils sont particulièrement riches d'une puissance financière et sociale qui provoque les foudres des aristocrates Sang-Purs souvent plus pauvres qu'eux.
C'est ainsi que depuis le début du siècle, les Wieder se livrent à des exercices hypocrites et mondains à travers des dîners qui réunissent bien souvent leurs pires ennemis. Et depuis la mort de ses parents, Ferdinand Wieder est le digne héritier de cette tradition violente et malveillante.

Ferdinand a ainsi, dès l'enfance, été élevé dans le moule de l'hypocrisie sociale. Troisième enfant, son éducation n'a pas été confiée à son père, ni même à sa mère. Deux êtres façonnés par les remords et la survie.
Le premier, seul héritier de son père, le grand-père de Ferdinand, lui-même fils du roturier devenu Sang-Pur, a toujours cherché à correspondre au modèle familial traditionnel. Toujours soucieux de venger la vindicte Puriste à l'égard des Wieder, toujours prompt à ne rien ressentir, à ne rien laisser paraître, à être le parfait fils de son père, Frantz Wieder s'est plongé dans un mariage comme on mène un sacerdoce. Après une nuit de noces désastreuse qui a davantage ressemblé à un viol conjugal qu'à un moment d'intimité partagé, il s'est pleinement engagé dans la réussite financière de sa famille. A la naissance de son fils aîné, Amadeus, il s'est évertué à faire de lui ce qu'il a lui-même été: un enfant contraint, refroidi et muselé.  
La seconde, Elisabeth Brom, devenue Wieder, héritière de Faust, a péniblement vécu ses devoirs conjugaux avec un homme qu'elle trouvait froid, hautain et distant. Elle a ainsi donné naissance à trois enfants contre sa propre volonté et s'est, quant à elle, pleinement investie dans l'éducation de sa fille, Katrina.
Ils ont, à deux, donné naissance à leurs doubles. Et, aujourd'hui encore, Amadeus et Katrina Wieder sont les parfaites copies de leurs parents ; de trop parfaits Wieder, en somme.

Il n'est resté qu'un troisième, un ultime, un rejeté ; une sorte d'erreur. Ferdinand est le fruit d'un accouplement étrange et mystérieux entre les deux Wieder. Le seul qui soit le fruit d'un désir, d'une violence ; l'enfant de la dispute. Un des rares moments de communication entre les deux a donné naissance à un coït sauvage mais puissant, beau mais terrible. A deux, ils ont enfanté ce qu'ils ont vu comme le monstre de leur relation ; la part noire de leur mariage. Ferdinand Wieder, avant même de respirer l'air putride de la maison Wieder, a été destiné à la monstruosité et au rejet.
C'est pour cette raison que Ferdinand a été éduqué, et élevé, par sa grand-mère maternelle, alors Directrice de la Bibliothèque Fédérale Magique de Berlin. Rapidement exclu du cercle familial premier, le petit Ferdinand a grandi dans l'hôtel particulier sa grand-mère, au centre de Berlin, éloigné de l'éducation rigoriste de sa soeur et de son frère. De cette distance, il en garde aujourd'hui des traces profondes ; paranoïaque, n'ayant confiance en personne, incapable d'intimité, Ferdinand Wieder est le fruit même de ce rejet. Il n'a vu sa famille que lors de dîners, galas ou réceptions organisées par ses parents. D'eux, il ne garde qu'une représentation, une peinture sociale et mondaine qu'il a su interpréter et reproduire à la perfection. Pour tenter de se rapprocher de ceux qui n'ont jamais voulu de lui, il a appris à analyser les codes adoptés, à percer les jeux mondains et les masques sociaux adoptés par sa propre chair. C'est ainsi qu'avec les années, il est devenu bien plus dangereux qu'eux.

2.

Enfant, Wieder a donc été promené de salons en salons, passant le plus clair de son temps à apprendre.
Apprendre par la lecture de tous les livres qu'il a pu trouver - ceux-là même que sa grand-mère lui a mis entre les mains. Soucieuse de son éducation intellectuelle, la Directrice de la Bibliothèque Fédérale Magique de Berlin lui a assuré un enseignement complet, par le biais d'un précepteur brillant et grâce à des lectures variées. Adorant jouer et imaginer, le petit Ferdinand a passé le plus clair de son temps à créer des mondes par la lecture de romans, de contes ou de nouvelles qui toutes l'ont plongé dans une fiction permanente. C'est par un enseignement théorique éloigné de la pratique de la réalité qu'il a grandi. Ferdinand n'a ainsi jamais appris à ressentir, mais toujours à analyser. Et on ne peut maintenant que comprendre le monstre manipulateur et influent qu'il est devenu ; pour lui, le monde n'est qu'un vaste terrain de jeu où placer les pions, façonner les intrigues, imaginer les relations est bien plus entraînant qu'une vie plate et réelle.
Son seul temps libre n'a donc été que consacré à la fiction. La fiction par les livres, par les jouets, mais aussi par les nombreuses soirées organisées à la demeure principale, au coeur de la forêt noire allemande, où les Wieder recevaient ambassadeurs, ministres, directeurs d'entreprises, professeurs, artistes et journalistes. Un monde mondain codifié par l'hypocrisie ; un monde constamment fictionnel, donc. Et si les aînés Amadeus et Katrina Wieder ont été éduqués pour organiser et profiter financièrement des fictions mondaines, Ferdinand, lui, a été façonné pour les contrôler, les manipuler, les créer et jouer avec.
Des trois Wieder restants, il est l'animal social et mondain le plus abouti, mais surtout le plus féroce et dangereux.

Française de coeur, la grand-mère de Ferdinand a ainsi pour qu'à onze ans, en 1922, son petit-fils aille étudier à Beauxbâtons. A nouveau le dernier des Wieder s'est trouvé éloigné, avec comme seules ressources ses connaissances et ses aptitudes à créer et manipuler par la fiction et le mensonge. A ceux qui penseraient légitimement qu'envoyer un enfant si loin de son foyer revient à le mettre en danger, on ne peut que leur opposer le modèle qu'a incarné Ferdinand Wieder. Un nouveau monde s'est ainsi offert à lui, à un âge où l'adulte s'établit progressivement. De ce qui été théorique, Ferdinand en a fait une pratique quotidienne.
D'abord discret, très studieux, passant le plus clair de son temps à la Bibliothèque, le petit Wieder s'est tissé un réseau solide dont plusieurs membres sont aujourd'hui encore près de lui. C'est ainsi qu'on retrouve Anne De Saint-Clair, plus proche amie, et aujourd'hui Directrice du Cabinet de Wieder, ou encore William Fremont, directeur général du Parisien Sorcier, grand quotidien français et principale influence de l'opinion publique. Au fil des années, à la grande fierté de sa grand-mère, Ferdinand s'est entouré de valeurs sûres auprès desquelles il s'est toujours assuré le principal rôle de mise en scène. Intriguant, créant des disputes puis des réconciliations, l'adolescent Wieder s'est appliqué pendant sa scolarité à tester ce qu'il n'avait qu'observé chez ses parents.

Ses années à Beauxbâtons ont été toutefois marquées par deux événements.
Le premier, survenu en 1924, est probablement le principal traumatisme ancré en lui. Adelheid Wieder, sa grand-mère, est décédée pendant son sommeil et après avoir caché presque dix années de maladie grave. Ferdinand en a été bouleversé. Son seul repère a disparu ainsi du jour au lendemain, créant en lui un profond et constant sentiment d'insécurité. L'adulte qu'il est devenu n'a jamais, de fait, pu obtenir l'approbation de sa grand-mère, celle qui a été la seule à l'aimer véritablement. Adelheid représente le seule valeur de vérité, la seule réalité qu'il ait pu exister dans la vie de Ferdinand Wieder. Le dernier lien avec l'honnêteté. Cette insécurité a fait naître en lui un besoin de manger, mais aussi de boire. Gras, Ferdinand est surtout très porté sur la consommation d'alcools qui le plongent dans un état lui permettant d'oublier son mal-être et de permettre un terme, certes éphémère, à sa paranoïa.
Le second, moment charnière de sa jeune vie, est intervenu une nuit de Mars 1928, à ses dix-sept ans. Après une réception donnée chez ses parents, et tandis qu'il dispose alors de l'ancien hôtel particulier berlinois de sa grand-mère, il a passé sa première nuit avec un homme. Un jeune homme beau, élancé, grand et sombre, depuis marié avec une femme tout aussi belle que lui. C'est au cours de cette nuit qu'il s'est découvert une profonde attirance pour le sexe masculin. Depuis, il n'a connu aucune relation sexuelle. Ses désirs, violents, à l'encontre de tout ce qu'attend de lui sa famille et la société, sont l'origine de sa chute possible. Depuis lors, il s'est fait une loi de ne jamais plus ressentir, et ne jamais plus faire parler ses émotions.

3.

Après une naturelle brillante scolarité à Beauxbâtons, Ferdinand Wieder a été admis à l'Université Magique de Berlin dans un cursus dédié aux Sciences politiques.
Cela a provoqué la surprise chez ses parents qui ne pensaient pas qu'un Wieder s'engagerait un jour dans une carrière de politicien. En effet, en 1928, tandis qu'il s'est inscrit à l'Université, Amadeus et Katrina sont dores et déjà pleinement engagés auprès de leur père dans l'entreprise familiale. Chargé de seconder son père à New York, le premier apprend progressivement à gérer cette machine complexe financière de potions et philtres. La seconde, elle, après s'être battue pour ne pas être la réplique d'une mère parfaite maîtresse de maison, a été autorisée à ouvrir une branche de la compagnie Wieder dédiée à la communication. Une première, à une époque où les banques apprennent à gérer leurs actions en bourse par l'image que les grandes puissances économiques ont d'elles. Progressivement, les deux aînés ont construit leur stature familiale car, aujourd'hui encore, leurs choix influent sur le destin des Wieder. Katrina dirige la branche dédiée à la communication économique - ce qu'on appellerait plus légitimement du lobbying et de la publicité, tandis que qu'Amadeus est chargé de la traditionnelle entreprise américaine des potions et philtres.

Habitué à être celui de trop, et constamment en train de chercher à justifier son existence, Ferdinand s'est, dès 1928, attiré les faveurs du personnel universitaire de Berlin. Entouré des brillants étudiants, brillant par son contrôle de la langue et de la parole, Ferdinand a rapidement organisé, dans son hôtel berlinois hérité de sa grand-mère, des réceptions où des professeurs ont honteusement accepté de copiner avec des étudiants. L'histoire est faite de lâchetés ; le mal ne s'infiltre que dans le vide de la pensée et Ferdinand Wieder est de ceux qui ont appris, pour survivre, à en profiter.
A Berlin, dans son monde universitaire, Wieder a considérablement évolué. Comprenant rapidement qu'il valait mieux manipuler dans l'ombre et exposer des individus plus charismatiques que lui, il a trouvé un double compromis à la célébrité de ses aînés et à celle de ses amis. Délaissant le premier plan, il a appris à connaître l'ombre et l'influence, protégeant son angoisse de vivre et des autres.
Ses études en Sciences politiques lui ont également permis d'asseoir des théories sur ses intuitions. Son éducation Puriste s'est mue en un racisme policé. C'est ainsi que, progressivement, ses idées ont évolué vers un conservatisme extrémiste. Ce n'est donc pas un hasard si, en pleine poussée de Grindelwald, Ferdinand a pleinement épousé les idées d'un Purisme radical.

Contrairement à l'avis familial, Ferdinand a donc pleinement épousé les idées de Grindelwald, probablement autant attiré par la pensée que par le physique du Mage noir. Par chance, le gouvernement magique allemand a refusé de soutenir la Confédération Internationale de la Sorcellerie contre Grindelwald assurant à ce dernier la pérennité et la sécurité de ses idées. C'est donc dès 1931 que Ferdinand est devenu un membre actif du Parti Conservateur Purisme Allemand, le célèbre et influent PCPA qui voit depuis des décennies ses dirigeants atteindre le poste convoité de Chancelier Magique Allemand.
L'Université a donc été pour lui un laboratoire de vie. Alternant dîners mondains à Berlin, sessions de recherche en sciences politiques et militantisme au sein du parti conservateur premier en Allemagne, Wieder s'est forgé un réseau et une réputation de politicien influent. Comprenant aisément cette position, et cherchant à profiter de l'influence financière de la famille Wieder, quelques puissants se sont attirés le soutien du jeune Wieder qui, une fois son Doctorat en Sciences politiques acquis, s'est tourné vers les cabinets de la Chancellerie Fédérale Magique d'Allemagne.

4.

C'est ainsi qu'en 1936, il intègre les hautes sphères du pouvoir allemand. Il a vingt-sept ans et il apprend à prendre ses marques dans une société qui a toujours exprimé un désamour à son égard.
Cette réussite est étrangement ponctuée du décès de son père. Ferdinand 'en ressent aucune peine, ne l'ayant que peu connu et ayant appris depuis presque dix ans à ne plus rien ressentir. Katrina et Amadeus deviennent directeurs et présidents associés de la Wieder Cie, sans même prendre le temps de penser à la place de Ferdinand. La compagnie de scinde en deux branches complémentaires qui assure les finances impressionnantes de la famille.
De son côté, Ferdinand est nommé auprès du Ministre Magique de la Police et de la Sécurité Intérieure, chargé du Renseignement. C'est à compter de ce moment qu'il forge, dans l'ombre, un réseau d'espions à travers le monde. Ses deux principaux alliés, Anne et William, tous deux français, lui assurent un recrutement solide et stable. Petit à petit, le jeune Wieder rassure par sa gestion méthodique et désintéressée des dossiers. Son travail de l'ombre paie et ne laisse pas de traces, ce qui convient parfaitement au Ministre. Directement reliés à sa personne, ses espions ne sont pas embauchés par la Chancellerie, ce qui arrange tout le monde. Aucune preuve ne peut subsister du sale boulot réalisé par la bande de Wieder.

Officiellement, le jeune bourgeois continue à entretenir ses relations sociales. Ce qui était tenu par sa mère jusqu'à la mort de son père est repris entre ses mains. Cela oblige ainsi Katrina et Amadeus à collaborer avec lui, puisqu'ils sont davantage aptes à la négociation et à la gestion financière. Dès 1940, les dîners autrefois organisés au Manoir Wieder sont délocalisés dans l'hôtel particulier de Ferdinand. Aux traditionnelles relations familiales le jeune homme adjoint de nouvelles têtes qui imposent leurs règles et poussent les plus anciens à s'adapter. Un nouveau virage est donc pris par la famille Wieder et Ferdinand s'y installe progressivement mais durablement.
En 1941, il soutient secrètement le Ministre des Affaires étrangères qui, comme le Ministre de la Sécurité Intérieure, son supérieur, postule au poste de Chancelier. Grâce à ses espions, Ferdinand trahit le second au profit du premier, ce qui lui vaut une récompense à la hauteur de son talent. Dès l'élection du nouveau chancelier, Wieder est nommé Ambassadeur d'Allemagne en France.

Commence ainsi pour lui une carrière de diplomate à laquelle il se fait très bien. Les dorures et les dîners mondains lui permettent d'intriguer secrètement. Son réseau international d'espions, certes encore petit, mais influent, l'aide à nouer des contrats financiers portés par Katrina et Amadeus. Ferdinand devient un rouage important de la diplomatie allemande. Son élégance, son contrôle des mots et son ton suave et flatteur plaisent en France. Tous vantent son mérite tandis qu'il gravit les échelons du PCPA. Devenu conseiller diplomatique du Président du Parti, lui-même Vice-Chancelier d'Allemagne Magique, en 1943, Ferdinand Wieder est au sommet de sa puissance.
Sa vie n'est alors que travail et fêtes. Absent à lui-même, Ferdinand passe ses journées à négocier et ses nuits à boire en charmante compagnie. Toutes les nuits, son appartement parisien est occupé par les plus puissants de la France Magique. L'Allemagne en fait sa valeur sûre et s'assure un soutien économique incontestable de la famille Wieder.

Mais les intrigues sociales n'étant jamais loin, les aristocrates Puristes rongent leurs freins à la vue de cet ambitieux qui n'hésite pas à manipuler et à prendre la place réservée à d'autres.
C'est ainsi qu'en 1945, lorsque Grindelwal chute face à Dumbledore, qu'une fronde aristocratique est menée contre les trois enfants Wieder. Elisabeth en meure d'une hémorragie cérébrale foudroyante. Et pour protéger les intérêts familiaux, Katrina et Amadeus décident que Ferdinand doit se sacrifier et prendre sur lui les critiques sociales formulées contre les Wieder.

5.

Par un long accord, Ferdinand n'est pas mis au ban. L'influence financière et politique des Wieder est trop importante en Allemagne pour qu'on ose couper une tête à l'hydre.
Ferdinand est donc nommé, à l'hiver 1945, Ambassadeur d'Allemagne en Angleterre, officiellement afin de préserver les intérêts allemands fragilisés par la chute de Grindelwald. Le dernier des Wieder a alors trente-quatre ans et nombreuses sont les puissances qui se retournent contre l'Allemagne. L'attaque faite à son égard est vécue par Ferdinand à travers les relations diplomatiques ; cherchant à se défendre, il prend fait et cause pour l'Allemagne qui cherche à protéger dans un pays vu comme le berceau du Bourbisme.
En Angleterre, sa nomination est mal perçue par le Ministère de la Magie. Wieder y souffre d'une réputation davantage liée à son pays et à sa famille qu'à sa personne. On lui prête froideur, mépris et mystère. Les diplomates sont donc surpris de découvrir un petit homme gras jovial, mielleux et à première vue bienveillant.
Ce qui aurait pu être une progressive agonie politique de Wieder devient un tremplin qui, plus de trente ans, le propulsera au poste de Secrétaire d'Etat auprès du Ministre de la Magie.

Dès 1946, l'Ambassadeur cherche à nouer des alliances diplomatiques visant à apaiser les relations internationales entre l'Allemagne et l'Angleterre. Pour cela, Wieder s'aide de l'influence des grandes familles Puristes Anglaises telles que les Black, les Slughorn et les Avery. Ferdinand dispose d'une réputation positive dans une Angleterre pourtant méfiante à l'égard des Sang-Purs. Pour les aristocrates Anglais, il est une sorte d'allégorie de l'idéologie de Grindelwald, une sorte de mausolée à lui tout seul de la gloire passée ; un morceau de l'Allemagne Puriste imposée. Si à Berlin les Wieder sont montrés du doigt et apprennent à se faire plus discrets, Wieder impose sa manière de faire au courant des années cinquante. Les dîners et réceptions s'enchaînent ; son carnet d'adresse s'étoffe et les relations avec l'Allemagne s'apaisent.
C'est ainsi que par un concordat unique, l'Angleterre et l'Allemagne s'accordent en 1963 pour ne nommer qu'un représentant à la Confédération Internationale de la Sorcellerie afin de symboliser leur amitié récente. C'est à Ferdinand qu'échoit le poste et le politicien diplomate, par sa suave langue et ses doucereuses manières, s'impose définitivement dans une sphère internationale pourtant très difficile.

Au fil des années, il aiguise son sens de la diplomatie. A ceux qui préfèrent le terrain et la violence des échanges, Wieder passe pour un diplomate doucereux qui reçoit avec luxe, finesse et élégance dans de somptueux salon dorés. Pour symboliser cette nouvelle position sociale, il n'hésite pas à emménager définitivement à Londres en 1967, dans un hôtel particulier chic de la banlieue Sorcière.
Ferdinand devient ainsi le mondain à connaître, lui qui était le jeune arriviste à abattre en Allemagne. Grâce à ses manières distinguées et à son réseau influent, Katrina et Amadeus rehaussent et redorent l'image familiale. La compagnie se remet des années difficiles qui ont suivi la chute de Grindelwald et Ferdinand devient enfin un rouage essentiel à la machine wiederienne.
En 1969, à la nomination du gouvernement Jenkins, Wieder est rappelé à Londres et est nommé Directeur du Département de la Coopération Magique Internationale. Cette nomination va de pair avec un rôle donné au Parti Puriste Anglais qui assoit définitivement la réputation conservatrice de Wieder.

La politique internationale menée notamment avec l'Allemagne et les pays de l'Est force Wieder à prendre ses distances avec Tom Jédusor. Beaucoup des adeptes de Grindelwald ne se retrouvent pas dans la violence des Mangemorts. Wieder est de ceux-ci. Quelques familles de Sang-Pur prennent alors leurs distances avec lui, tandis que d'autres suivent une ligne similaire à la sienne. Le Purisme, oui, mais sans violence.
L'influence sociale de Wieder change alors. Des aristocrates anglais laissent leur place à des bourgeois plus influents. La Saint-Sylvestre 1975 marque l'aboutissement de cette recherche ; on y retrouve, dans son salon officiel à Londres, des membres dignes de ceux qu'on trouvait dans le Manoir Wieder I au coeur de la forêt noire allemande. Katrine et Amadeus sont impressionnés par le pouvoir acquis par leur plus jeune frère.
Ferdinand devient ainsi le symbole même d'une caste influente et argentée coupée de la réalité d'une Angleterre soumise à la guerre civile. Coupés du monde, son cercle mondain et lui s'adonnent à des réceptions à mille lieues du sang qui coule dans les rues de Londres.

En 1975, Minchum le garde au poste de chef de la diplomatie. Et ce n'est qu'en 1978, lorsque le Ministre de la Magie cherche à durcir sa politique en nommant Croupton à la Justice Magique qu'il s'attire les faveurs de Wieder en le nommant Secrétaire d'Etat.
Officiellement, depuis lors, Ferdinand est chargé de l'organisation des services secrets et d'une propagande censée protéger le Ministère contre Voldemort. Il est aussi le garant du Parti conservateur. Minchum, en fin politicien, place en second un proche des Puristes. Une manière pour lui d'avancer un pion contre Voldemort qui apparaît comme esseulé et peu soutenu par l'intelligentsia Puriste.
Mais nombreux sont ceux qui oublient la vraie nature de Ferdinand Wieder qui, progressivement, endort ses proies pour mieux les dévorer.

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OMG FERDINANT !! La pieuvre est de toutes les bêtes la plus formidablement armée. ♦ F. L. Wieder 1724069060
On a rp ensemble déjà, sur Crucio La pieuvre est de toutes les bêtes la plus formidablement armée. ♦ F. L. Wieder 1756532515

Bienvenue ici! La pieuvre est de toutes les bêtes la plus formidablement armée. ♦ F. L. Wieder 1756532515
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C'est reparti pour un tour, alors, très chère !
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Owi! La pieuvre est de toutes les bêtes la plus formidablement armée. ♦ F. L. Wieder 1724069060
Mais je ne fais plus de pavé! La pieuvre est de toutes les bêtes la plus formidablement armée. ♦ F. L. Wieder 3106233912 Je suis raisonnable maintenant La pieuvre est de toutes les bêtes la plus formidablement armée. ♦ F. L. Wieder 1540813809
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Bienvenue parmi nous ! Hâte de découvrir ton personnage La pieuvre est de toutes les bêtes la plus formidablement armée. ♦ F. L. Wieder 1756532515
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@Aliera: ce n'est hélas pas mon cas !

@Athanaël: merci !
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personnage pour le moins étonnant, bien que la signature soit... flippante La pieuvre est de toutes les bêtes la plus formidablement armée. ♦ F. L. Wieder 1540813809 La pieuvre est de toutes les bêtes la plus formidablement armée. ♦ F. L. Wieder 1624800584 Arrow bienvenue La pieuvre est de toutes les bêtes la plus formidablement armée. ♦ F. L. Wieder 1209674374
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Pertinente définition ! :D
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Bienvenue ! La pieuvre est de toutes les bêtes la plus formidablement armée. ♦ F. L. Wieder 1802487733
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