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work work work (ft. Dorcas)

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Dorcas & Eulalia
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mardi 3 juillet 1979 ••• « Quatre ? Cela me semble beaucoup, mais c'est vrai que l’hôpital est grand... Enfin, si vous recevez un appel à l'aide, c'est bel et bien que vous êtes indispensable donc... Attendez et vous verrez. » Elle sourit doucement en portant une nouvelle fois le verre à ses lèvres. Grand était le terme, mais elle n’avait pas pu gérer Athanaël de prime à abord, donc, Odile était venue renforcer les rangs de l’équipe pour que l’Italienne n’aie que le directeur et l’administration à gérer en plus d’avoir quelques obligations psychomagique. Faire ne choix de ne pas se couper de son service était parfois difficile et prenant, mais Eulalia n’avait pas pu tirer une croix sur la psychomagie et ses patients. Mais passant d’un sujet à un autre à une vitesse effarante… Il en venu rapidement à la famille, l’Italienne qui cherchait les siens au Ministère. Et c’était sinistre de constater qu’en à peine un an, Dante avait déjà une sordide réputation d’emmerdeur, même si Dorcas en riait plus qu’elle ne pestait réellement, c’était mauvais pour lui d’être si obtus et entêté. Mais il fallait dire que de tout le monde, c’était Lorenzo qui avait la palme de la patience, la sœur ne savait pas trop comment son cousin et son petit frère pouvaient se supporter… Mais c’était certain, ils étaient habitués l’un à l’autre malgré leur caractère différent… Si ce ne sont farouchement opposés. « Oh je vois... Donc Lorenzo sera celui qui aura raison de son existence, intéressant... Je ne le connais pas et pourtant, je commencerai presque à bien l'aimer ce petit. » Un clin d’œil amusé. Et Eulalia en rit doucement. Raison de son existence ou bien qu’il arriverait à le dérider. Elle ne sait pas Eulalia, elle sait juste que Dante est ce qu’il est… Ses défauts et sa complexité. Mais Lorenzo avait tout pour qu’on l’apprécie, pour être sociable et ouvert vers les autres. Un soleil dans leur monde si morose et froid en Grande-Bretagne.

« M'envier ? Je dirais plutôt que je suis grande-gueule, et je vous assure, ça ne plaît pas à tout le monde. Il me semble cependant que vous n'avez rien à m'envier niveau force de caractère, auror et psychomage sont après tout des métiers qui demandent une fermeté et un esprit à toute épreuve alors... Ne vous dépréciez pas. » Fermeté d’esprit. Eulalia se contente de sourire, ne préférant pas ajouter un mot. Avait-elle eu assez de fermeté au sujet de Graves et sa sortie pour assister à l’enterrement de l’un de ses proches. Eulalia ne le savait pas franchement, et elle ne faisait que remettre sa capacité de psychomage en cause depuis sa mort en 1976. C’était il y a un peu plus de trois ans… Merlin, que le temps passe vite. Mais de la force de caractère… « On a ça dans le sang, que voulez-vous… Ce n’est pas les métiers qui forgent notre caractère, ils le font juste ressortir un peu plus. » C’était la vérité au fond, on n’est pas quelqu’un par son métier, on est quelqu’un qui pratique un métier à vrai dire. Mais parler de Lorenzo la fait sourire, elle était presque l’inverse de lui… Presque, car dans un sens, il avait pris d’elle cette façon de voir le bien chez les gens et il l’avait fait grandir quand il était arrivé à Florence à l’âge d’un an. « Et bien, si après vingt-six ans il n'a toujours pas abandonné, il n'y a pas à dire je l'admire ! Sans doute attend-il un miracle, mais... mieux vaut ne pas désespérer ! Par contre s'il trouve, je serais curieuse de savoir ce que cela peut bien être. » Eulalia a un petit rictus qui se dessine sur ses lèvres. « Vous seriez surprise, et moi aussi sans aucun doute. » Mais Lorenzo a tout d’une jeune fille. Il est coquet, aime beaucoup parler et s’étendre sur des sujets qui ne le regardent pas, fait très attention à la mode et à son apparence. C’est Lorenzo, une fille. Et elle sert un verre de la nouvelle bouteille qu’elles ont reçue quand Dorcas manque de s’étouffer avec son bretzel. Elle n’aurait pas eu besoin d’être médicomage pour la voir serrer les poings, et comme si de rien n’était, elle pose sa main sur son poignet en la servant. « Ehhh, tentez de respirer correctement, ce whiskey serait gâché si vous l’avaliez de travers lui aussi. » Et elle retire sa main comme si de rien n’était tout aussi vite. Mais elle était là et savait pour son frère Trent. « Une gonzesse ? Il serait heureux de vous l'entendre dire dis donc ! » Elle hoche la tête en riant doucement. « C’est dans sa nature profonde, il n’y peut rien. » « Je serais ravie de le rencontrer aussi. » Et elle rajoute une dernière fois. « Étonnant qu’il ne se soit pas encore distingué dans les couloirs du Ministère alors… », Car son excentrique petit frère devait aussi être la plaie de ses collègues, mais dans un autre registre… un registre bien plus comique.

« Malheureusement, si on doit attendre que tout aille mieux, l'une comme l'autre, je crois qu'on est bonnes à attendre un sacré bout de temps. Ou alors il faudrait que la paix revienne réellement, mais alors là... Je crois qu'on rêve carrément éveiller. » Et elle aurait pu en rire, mais le ton était tendu, vraiment tendu. C’était toujours comme ça à parler de la guerre et de la folie des quelques personnes ici. Les gens étaient fous partout dans le monde, mais celui-ci avait le mérite sans doute d’être assez charismatique pour enrôler des foules, faire peur à un gouvernement entier. Alors pour ce qui en était du reste ? C’était compliqué et complexe. Mais elle sourit doucement. « Alors, on attendra pas, il y a un bar dans un village moldu, qu’on connait bien. Si vous voulez, nous pourrions faire quelque chose là-bas. Bientôt. Ou alors quand le travail sera trop chiant ? Tout est un prétexte pour rencontrer des gens et vivre un peu plus malgré ce qui se passe. Il faut, je crois arrêter d’attendre. » Quand finalement Meadowes reprend la parole, ajoutant. « Vous devez regretter de vous être installée au Royaume-Uni. » « Pas vraiment. » Réponds l’Italienne du tac au tac. Et elle serre ses doigts autour du verre qu’elle tient. « Je regrette juste que le reste de ma famille… Du moins, mon frère, mes cousins et ma belle-sœur, ainsi que sa fille, soient venus me rejoindre ici. L’Italie n’a pas grand-chose d’idéal pour nous, on a une petite réputation là-bas, ici, on est plus libre, plus personnel… Alors, c’était agréable. Jusqu’à maintenant. Et je crois qu’ils pensent encore que l’endroit reste plus idyllique que chez nous malgré les attentats et les attaques. Mais, maintenant, on ne saurait pas retourner chez nous sans avoir donné un coup de main ! » Fait-elle pour conclure sur une note positive. « Mais si vous, ou quelqu’un autour de vous ressent le besoin de prendre quelques vacances, on saura l’aider s’il veut prendre un peu le soleil haha. »

(c) élissan.


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Long summer nights with new friends are always fun. Learning about each other in different ways. Getting drunk under the sunset, acting like fools. Being high as the night keeps going on and on forever.


mardi 03 juillet 1979 ☽☽☽ soirée.

Elles avaient beau être installées dans un bar entrain de boire, la discussion n'en était pas toujours des plus joyeuse. Tentant de décompresser, certes, mais ne pouvant s'empêcher de revenir ponctuer les souvenirs de ces piques si sombre de la réalité. A y réfléchir, le sujet des patrons était bien plus léger, énervant au possible, il n'y avait pas à dire, mais juste bon à les faire crier un peu. Pourquoi la vie n'était-elle pas faite que de déceptions de ce genre ? Pourquoi y avait-il besoin de noirceur encore et toujours plus grande ? A quoi bon se laisser gouverner par des ténèbres cinglantes lorsque tout un monde s'offrait à nous ? Elle n'y comprenait décidément rien l'auror, fatiguée par cette guerre autant que la mentalité des autres. Elle avait tout essayé pour oublier, même boire un verre avec celle qu'elle fuyait. Et pourtant, tout la rattrapait toujours, douleur vicieuse ancrée profondément dans la chair, malheur grandissant qui la gagnait dès que l'esprit se reposait. Que devrait-elle faire pour y échapper ? Y avait-il seulement un remède ? Seule l'amertume ponctuait ses traits présentement, esquissant l'ombre flottante d'un sourire sur des lippes endeuillées, se retenant d'enfiler son verre de whisky à la suite. « Vous avez raison, il ne faudrait pas gâcher pareil cru. » Sauf qu'elle s'en fichait, tous les goûts se ressemblant désormais. Elle voulait juste qu'on l'assomme, pour enfin sombrer dans une nuit sans rêves. Pour qu'enfin elle ne pense plus à lui.

Parler de famille et encore plus de frère semblait trop tôt pour elle. Douloureux malgré toute la bonne volonté qu'elle y mettait, les images saisissantes de cette nuit la hantant même en plein jour. C'était rageant, de se sentir prisonnière, incapable d'avoir une pauvre conversation basique. Mais elle ne voulait pas forcer en cette soirée, l'alcool rythmant déjà trop ses réactions et commençant à pulser à ses tempes. Il serait de mauvais augure à ce stade de tomber dans la dépression. Sa remarque néanmoins la réveille quelque peu, pointe de positivisme dans cette marre noirâtre qui la recouvrait. « Ne pas attendre ? » Cela semblait idiot, et pourtant. Ça n'avait jamais autant pris de sens. « Peut être avez-vous raison, oui... Peut être est-ce dans ce genre de moments qu'il faut savoir lâcher prise. » Contradictoire comme jamais, sonnant toutefois comme quelque chose d'avisé à ses oreilles. « Je ne suis cependant pas sûre de savoir faire ça : continuer à vivre normalement. Ou profiter de la vie. En revanche boire un verre et m'énerver avec vous, ça, ça semble définitivement dans mes cordes ! » Pour preuve, elles venaient de le faire, lui jetant un clin d’œil alors que son cœur s'allégeait quelque peu. Ça ne l'empêche pas d'être franche, pensant sincèrement qu'elle devait regretter de s'être installée dans une contrée si tumultueuse, où la vie n'avait pas le même prix qu'ailleurs. Elle pouvait vous être retiré à la moindre occasion. Et encore une fois elle la surprend la métisse, haussant un sourcil face à la rapidité de sa réponse, le ton ne montrant aucune hésitation. Elle a du mal à la comprendre Dorcas, du moins pas sur le fait qu'elle regrette avoir mis en danger sa famille, ceci elle le comprend mieux que personne. Plus sa préférence à être ici plutôt qu'ailleurs où visiblement, elle vivait confortablement. « La situation en Italie vous était pesante ? » Quelle genre de réputation pouvait tant leur nuire ? Étaient-ils si mal vu ? Cela l'étonnait. « J'avoue ne pas trop saisir, mais je ne crache jamais sur un peu d'aide et nous sommes chanceux d'avoir des personnes prêtent à se battre pour nos valeurs. Ou généreux au point de nous offrir des vacances au soleil. » Remarque qui déclenche un semblant de rire.

Les verres s’enchaînent au rythme des heures et conversations qui passent, éméchant plus que de raison les deux jeunes femmes venues se changer les idées. Franchissant désormais la porte de l'illustre bâtisse ne payant pas de mine pour tout dire, encore plus de l'extérieur, l'ancienne Gryffondor ne semble pas marcher très droit. Prise de rire par intermittence, sans raison valable, elle finit par pointer un doigt en direction de ce qu'elle pense être Ste Mangouste ou le Ministère, elle ne saurait trop dire présentement. « Allons mettre une raclée à ces ingrats ! » La démarche se fait titubante, la vision plus très nette, cherchant difficilement du regard sa compagne semblant avoir été avalée par la nuit. « T'es où ? Je t'attends moi. » Comme bien des fois, l'alcool avait abaissé les barrières, se mettant à tutoyer une inconnue qui en cette soirée, avait plus des allures d'amie.  


CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR GAJAH


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