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Une lueur dans la nuit

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Une lueur dans la nuit
2 Août 1979 ; Londres, Angleterre ☾ when i look into your eyes, i know that no matter what may happen to me, as long as i can see those eyes staring back at me, i'll be fine.
James se retint de commentaires. Non pas qu'il craignait qu'ils lui déplaisent, au contraire, mais plus les heures passaient, plus la pluie frappait à grandes gouttes, et plus il sentait ses défenses d'esprit faiblir les unes après les autres. Son regard ne la quittait plus, brillant d'une lueur mi subjuguée mi crispée, qui menaçait de virer à l'abandon à chaque fois que le timbre chaud de son rire remontait le long de son échine. Sa remarque tirait entre innocence et provocation, teintée de cette ignorance faussement ingénue quant à l'effet qu'elle avait non seulement sur son entourage mais surtout, sur lui. Si les années d'agonie à la voir s’épanouir sans jamais pouvoir l'approcher avaient laissé place à un duo complice, tendre et surprenamment instinctif, rien n'avait changé quant à l'emprise doucereuse qu'elle avait sur lui. Un rien caressait ses sens, et ce jusque dans sa manière d'exprimer, naturelle et pourtant outrageusement nerveuse, la satisfaction d'un goût. Il humecta ses lèvres.

« Ils en sont capables... » articula-t-il, resserrant ses mains jointes derrière sa nuque. Il ne s'était jamais vraiment interrogé sur ce qui avait bien amené à donner pour mentor à son meilleur ami un personnage aussi clivant que légendaire. Et s'il ne doutait pas du cynisme dont pouvaient faire preuve certains hauts gradés du Bureau, ils lui apparaissaient trop bureaucrates pour avoir prémédité des étincelles que ce binôme ne manquerait pas de produire. Ils avaient chacun leur réputation, et on pouvait s'attendre à tout. Il eut une sorte de sourire triste. Si Remus avait été là, il l'aurait regardé d'un air mi sévère, mi amusé, conseillant prudemment de ne pas trop préjuger de ce qui pouvait tout aussi bien s'avérer comme la meilleure chose qui eut pu arriver à leur ami. James releva la tête et son regard croisa celui de Lily, et instantanément, une boule se logea au creux de son cœur. Sa sollicitude ne la rendait que plus merveilleuse, mais elle avait l'irrémédiable conséquence de ne pas le savoir supporter la moindre once de mélancolie ou pire, de tristesse dans les beaux yeux verts. « Remus a toujours été le plus clairvoyant d'entre nous... Je suis certain que, peu importe où il se trouve, il n'oubliera jamais les liens qui nous lient tous à lui. »

Il lui offrit un sourire dont il espérait le plus rassurant, et qui s'étira lorsqu'il la vit et sentit répondre à son appel. Glissant contre lui en nichant sa joue au creux de son cou, ses bras encerclèrent son buste et sa respiration chatouilla la peau de son torse nu sur sa chemise ouverte. Instinctivement, la main qui s'était tendue vers elle se posa, sous sa joue rose, au creux de sa nuque qu'il se mit à caresser doucement d'un doigt, baissant légèrement la tête pour effleurer ses cheveux de ses lèvres. Tout son corps frémissait d'être à nouveau tout contre le sien, entrelaçant leurs jambes tandis qu'elle porta sa main à son visage. Il ferma les yeux en poussant un soupir d'aise alors qu'il sentait ses lèvres suivre ses mains, les rouvrant à demi pour la voir remonter doucement sur son visage, chacun de ses baisers lui arrachant un nouveau frisson jusqu'à le faire doucereusement vibrer alors que ses lèvres trouvaient à nouveau les siennes. Sa main gauche glissa alors le long de son corps pour empaumer doucement mais sûrement sa taille pour la presser plus encore contre lui. Étroitement enlacés, ce fut elle qui rompit leur étreinte par une douceur de mots qui étira un coin de ses lèvres « C'est parce que je te regarde » murmura-t-il en posant délicatement ses lèvres sur le bout de son nez avant d'y frotter le sien.

James ne sut combien de temps ils restèrent tout contre l'autre, leurs souffles s'épousant en murmures, les yeux clos et bercés par la pluie qui continuait de tomber. Ce qu'il sut, c'est qu'il ouvrit instantanément les siens en l'entendant s'enquérir des suites qu'il leur avait réservées. C'était comme si elle venait de craquer l’allumette qui menaçait de l'enflammer depuis l'instant où, dans la salle de bains, elle lui avait avoué regretter leur lit. Avec cette même ingénuité, dont il ne savait si elle en avait conscience ou non mais qui provoquait irrémédiablement toujours le même effet. Tandis que sa main gauche la maintenait toujours contre lui, sa main droite délaissa son cou pour remonter, les long de la machoire, dessiner du bout des doigts la pulpe de ses lèvres légèrement gonflées par leur dernier baiser. Ses yeux s'attardaient sur chaque parcelle de son visage, brillant d'une lueur émerveillée mais s'assombrissant à mesure que les secondes de silence défilaient. « Qu'est-ce que j'aime ton impatience... ! » lâcha-t-il finalement avant de prendre son visage en coupe de sa main alors qu'il fondit sur elle, fouillant sa bouche d'un baiser qui n'avait rien perdu de son amour mais qui vibrait d'une envie nouvelle.

La retenant contre lui de la seule force douce de sa main, l'autre attrapa sa baguette et d'un mouvement souple qu'il n'avait pas besoin de suivre du regard, il envoya la vaisselle en cuisine, ainsi que les verres de vin vide et la bouteille. Après quoi, l'objet magique retomba sur la table basse tandis que sa main retrouvait sa hanche. Entre deux gémissements qu'il ne pouvait plus retenir, sa langue trouvait la sienne pour la caresser au même rythme que sa main qui glissait sous le fin tissu de soie et il se sentit frissonner en en retrouvant la douceur particulièrement fragile. La paume remontant centimètre après centimètre le long des côtes, James lui laissa reprendre son souffle en enfouissant son visage dans le creux de son cou, l'embrassant avec la même ferveur depuis la peau délicate tendue derrière ses oreilles jusqu'à la naissance de sa gorge. « Tu sens tellement bon... » souffla-t-il entre deux baisers. « Et tu es tellement belle... Tellement douce... »

Sa main remontait toujours le long de son corps, et lorsqu'il


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Une lueur dans la nuit
2 Août 1979 ; Londres, Angleterre ☾ when i look into your eyes, i know that no matter what may happen to me, as long as i can see those eyes staring back at me, i'll be fine.
L'image amusante d'un gryffon à la chevelure d'ébène courant de droite à gauche sous les ordres parfois insensés de son supérieur flottait dans son esprit, assez surprise du duo qu'ils avaient agencés et ne pouvant que voir le meilleur en ressortir. Des étincelles, certes. Une probable désillusion aussi. Mais une maturité acquise avant tout, et des capacités à se compléter dans leurs domaines respectifs. Elle avait beau avoir eu nombreux différents avec Sirius et souvent monter en gammes lorsqu'il était dans le coin, tout bonnement intenable, elle avouait l'apprécier désormais, bien que toujours prompte à le remettre à sa place. Mais l'un n'allant pas sans l'autre, appelant encore un autre et un autre, quatuor infernal, c'est Remus qui emplit désormais son esprit, sa dernière lettre n'ayant eut, il lui semblait, jamais de réponse. Comment n'avait-elle pu s'en rendre compte plus tôt ? Et pourquoi pareil silence ? Elle le savait galérer dans la vie active et s’échiner à trouver un travail convenable pour une durée tout aussi convenable, et pourtant... Elle n'avait même pas eut le temps de l'épauler. Ni même de chercher à l'écouter, les visites trop rares et ce dernier semblant lui glisser des doigts. Elle avait failli à leur amitié, elle s'en rendait compte désormais. Et quoi qu'en dise James sur sa clairvoyance, elle s'en voulait affreusement. Elle avait commis une erreur, et elle se devrait de la réparer dès qu'elle aurait des nouvelles le lendemain de par son travail au ministère.

Forte de cette résolution bien qu'encore honteuse, elle voit en ses bras un échappatoire, un abris où se reposer et se réconforter, le cœur lourd de regrets qu'elle ne devrait se traîner. Il lui suffirait de faire mieux à partir de maintenant, apprenant toujours de ses erreurs. Pour l'heure... Elle préférait encore s'oublier entre ses bras, incapable de penser à un autre lorsqu'elle était ainsi lovée contre lui. Sa chaleur tout comme son parfum l'enveloppaient délicieusement et sa façon de la tenir contre son cœur, précieuse chose qu'il ne voulait briser, le rendait si doux qu'elle ne s'en voyait que plus éprise. Chaque geste, chaque caresse, chaque baiser qu'elle lui procurait, était teinté d'une infinie tendresse, ne se lassant jamais de le toucher ni lui prouver à quel point elle l'aimait. A quel point il comptait. Le cœur parlait, laissant l'esprit dériver, se perdant dans son regard clair après avoir dévorer ses lèvres, fruit défendu au goût de paradis. Elle avait toujours adoré ces prunelles d'orage à l'étincelle malicieuse teintée de cette affection prononcée lorsqu'il la regardait elle. Se voyant à travers son regard, se redécouvrant dans ses yeux, et apprenant à s'aimer plus encore parce qu'il voyait en elle tout ce que personne n'avait jamais vu. Il était beau, oui. Magnifique même, et jamais ne se lasserait-elle de le contempler, quand bien même elle connaissait chaque esquisse, chaque ombre qu'était son croquis. Un plaisir qu'elle se réservait personnellement avec une fierté certaine, murmurant sans s'en rendre compte ce que le palpitant criait et ne se voyant que plus surprise par sa réponse, battements d'ailes venant chatouiller l'organe d'un vent de bonheur.

Il ne lui fallait rien de plus, ainsi entière contre lui, l'intégralité de son corps parfaitement détendu et légèrement engourdi par cette chaleur qu'il lui procurait autant que l’âtre, oubliant quelque peu la tempête battant à l'extérieur, insensible à la pluie s'écrasant contre le carreau alors qu'il était si près d'elle. Il était actuellement son univers et dans cette continuité d'esprit, elle voulut lui exprimer avec une pointe de taquinerie, ses questionnements quant à la suite de la soirée. Pas qu'elle soit pressée ou demandeuse, se trouvant actuellement bienheureuse mais... Tout comme il avait décidé du début du programme, elle se demandait si celui-ci comportait une suite. Suite qui ne tarda à dire vrai pas à arriver, la réponse la ravissant plus qu'elle ne s'oserait à le dire. La caresse de ses doigts sur ses lèvres accéléra les battements d'un myocarde éprit, ne pouvant se détacher de ses océans tumultueux s'assombrissant d'une envie qu'elle connaissait et commençait tout comme lui à la dévorer. Jusqu'à ce que cette dernière n'explose, son visage dans la seconde prisonnier et ses lèvres capturées, sentant dans un frisson sa langue s’immiscer et entamant avec elle une danse lascive répandant dans ses veine le début d'un incendie à peine contrôlé. Peu lui importait la vaisselle et le reste présentement, ne se rendant même pas compte qu'elle volait à travers la pièce, l’entièreté de son être s'embrasant à son contact et se gorgeant de son touché brûlant. Sa main effleurant son épiderme électrisait ses sens, sentant un frisson la parcourir et remonter le long de son échine au fur et à mesure de l'avancée de ses doigts tandis que ses lèvres gonflées ne cessaient d'épouser les siennes avec ferveur, leurs langues se jumelant à n'en plus finir, la faisant haleter. La chaleur était devenue brasier, coincée contre le dossier du canapé et l'attirant plus encore à lui, ses mains s'étalant dans son dos, retraçant la ligne de ses omoplates, épousant ses épaules et caressant chaque pore avec avidité. Il y avait comme un besoin grondant en elle que lui seul réveillait, entrelaçant plus encore leurs jambes et venant caresser l'une d'elle lentement de son pied.



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