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Event #1 { partie 2.

Grand Manitou
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Grand Manitou


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samedi 4 août 1979 - 16h23
partie 1


Une fraction de seconde. C’est peu. Très rapide. Presque invisible et pourtant, tout peut basculer. Le hall de l'hôpital de sainte mangouste était calme et la seconde suivante, un brouhaha, des cris, des pleures. Les hôtesses d'accueilles restent interdites quelques secondes avant de réagir. « URGENCE DANS LE HALL !! » commencent-elles à crier en s’approchant à grand pas des victimes pour les prendre en charge. Quelques médicomages présents pour les urgences s’approchent à leur tours questionnant rapidement les nouveaux arrivants. Qui, quoi, où ? Les informations arrivent, décousues alors qu’ils enchaînent les sortilèges pour faire cesser le sang de couler. Des blessures, plus graves, issues de magie noire sont plus difficiles à prendre en charge et nécessitent des soins poussés. Rapidement, ils s’organisent et deux infirmières quittent à contre coeur le petit groupe pour monter en vitesse dans les étages chercher des renforts. Car pour sûr, d’autres allaient arriver, Le Chemin de Traverse était attaqué. C’était l’horreur.

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Rules
- merci de privilégier les RPs court pour que l’event soit dynamique
- les blessés arrivent par vague à partir de maintenant
- il n'y aura pas vraiment de relance ici, c'est pour jouer la suite (et répercussion) de l'attaque sur vos personnages amochés !  Event #1 { partie 2. 2940126615
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Event partie 2 ▬
RP commun

Il n'y a rien de pire que d'attendre les conséquences d'un acte dont on sait que ça va arriver, que c'est sans doute être en train de se passer en ce moment même. Assis à mon bureau, j'attends, et je me rends compte que chaque fibre de mon corps est tendue. Je sais que les blessés vont affluer dans pas longtemps et que ça va être la panique, mais je ne peux pas préparer mes troupes non plus. Et puis qui sait, peut-être que les aurors vont être assez efficaces cette fois. Je ne suis pas vraiment rassuré pour autant, mais qu'importe. Alors, fermant d'un geste le dossier que je lisais sans en comprendre une seule ligne depuis dix minutes, je me lève et quitte mon bureau, direction les urgences. Eulalia avait dû recevoir mon hibou et j'espérais sincèrement qu'elle n'est pas la mauvaise idée de se rendre sur le Chemin de Traverse. Peut-être, ais-je eus tord de la prévenir, seuls les minutes à venir vont me cofirmer le bien fondés de mes appréhensions ou pas. Il était un peu plus de seize heures quinze, lorsque j'arrive aux urgences et c'est la routine habituelle. C'est assez calme et je commence à me dire que finalement, ça va bien se passer. Je devais partir dans une heure et profiter de la soirée et du lendemain en compagnie d'Eulalia et sa famille. J'avais hâte de passer un peu de temps avec Agathe la chipie en chef. Parlant avec le chef du service, les minutes qui suivirent ne furent que celle d'une discussion intéressante entre deux hommes aimant la même chose. Ce n'était pas pour rien que je l'avais mis à la tête du service, il y a quelque temps déjà. Et puis il y eut des cris venant de l'accueil. Et lorsque j'arrive dans le hall, c'est la panique totale. Des blessées afflue dans tous les sens, certains légers, d'autres plus graves, mais la même panique se lit dans leurs yeux. Et les informations arrivent par bribes et confirment mes craintes. Le Lord avait réellement lancé cette attaque... Je ferme les yeux quelques secondes et poussai un soupir avant de prendre une voix forte en direction des médicomages et autres personnes qui étaient sous mes ordres. " Je veux que vous divisiez les blessés en deux groupes ! Les plus graves et nécessitant d'opérations urgentes sur ma droite. Les blessés légers sur la gauche !" Et le ballet commence à se mettre en place. Remontant mes manches, je me tourne vers l'une de mes secrétaires qui était descendu voir ce qui se passait. " Rapellez tout ceux qui ne bossent pas aujourd'hui et ceux qui sont en vacances ou que sais-je encore ! Je veux tout le monde présent dans les plus brefs délais !" C'est à peine si je la vois partir et me tourne vers le chef des urgences. " Je veux que notre service soit le plus efficace possible ! Allons-y." Prenant au passage plusieurs médicomages que j'entraîne à ma suite, je passe rapidement vers les premiers blessés graves qui me tombent sous la main. Pour les deux premiers cas, il est trop tard, ils sont morts, sans doute sur le trajet. N'ayant pas le temps de m'apitoyer sur le sort de personne que je ne connaissais pas, je continue d'avancer, donnant des ordres, indiquant ce qu'il fallait faire. Les médicomages étaient réactifs et si on voulait mettre à rude épreuve le fonctionnement que j'avais mis en place au cours de ces derniers mois, c'est une réussite... Pourtant, je regardais autour de moi et vis que le hall se remplissait de plus en plus. Des visages connus commençaient à se faire deviner, mais personne n'aurait de traitement de faveurs. Pas aujourd'hui. Et pourtant, malgré tout ça, je n'avais pas l'esprit tranquille. Non seulement parce que j'avais des appréhensions au sujet des personnes susceptibles de faire partit de mes patients, mais aussi de ma mission que je devais mener à bien. Et j'y comptais bien.

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Alastor Maugrey souffre comme rarement il a souffert.
Prisonnier dans son propre corps, il a conscience d’une agitation autour de lui. On crie. On interpelle.
Sa tête bourdonne.

Un sortilège de magie noire empêche la blessure qu’il porte au visage de cicatriser. Une déchirure va sans doute le défigurer. Le plus inquiétant, c’est l’œil dessous. Du sang a coulé, beaucoup de sang. Impossible de l’examiner sur place. Impossible de stopper l’hémorragie. On lui transfuse de quoi tenir hélas si personne ne trouve la solution, Alastor Maugrey risque de mourir à l’hôpital Ste-Mangouste le 4 août 1979.

L’un des médicomages qui se trouve devant le corps est presque tenté de laisser ce destin se poursuivre. Il se rappelle de sa rencontre avec l’auror, quelques semaines auparavant. Il se souvient aussi que le directeur semble bien le connaître. Alors il s’en décharge en courant vers @Athanaël E. Carrow.

Monsieur le directeur ! Monsieur, il faut que vous veniez, je crois que vous allez vouloir vous en occuper… Il est mal en point. On a du mal à le stabiliser.

Il ne dit rien de plus, espérant attirer l’attention voulue.

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samedi 4 août 1979 - 16h23
partie 1


Ce qui aurait dû être un weekend synonyme de détente s'était transformé en réel cauchemar, l'heure du thé prenant une tournure tout à fait inattendue. Prévenus en urgence que le Chemin de Traverse était attaqué, ils étaient demandés en renfort pour qu'un plus grand nombre de blessés ne soit à déplorer. L'horreur peignant ses traits face à cette annonce macabre, c'était sans plus attendre qu'elle s'était levée en quête de chaussures et de sa baguette lorsque son mari l'avait arrêtée. L'ordre de départ lui avait fortement déplut, s'apprêtant à répliquer sans mâcher ses mots mais il lui avait coupé l'herbe sous le pied avec la suite. Le fait est qu'elle ne voulait pas lui obéir, incapable de rester les bras croisés alors que des innocents mourraient plus loin et qu'il se retrouverait seul face au danger. Seulement... L'amour rendait aveugle et sa supplique lui fendit le cœur, acquiesçant à contrecœur. Ce serait la seule et unique fois qu'elle l'écouterait, il en était bien conscient. Mais à peine avait-il transplané qu'elle regrettait déjà, le goût de ses lèvres sonnant comme une dernière fois.

Incapable de se rasseoir, la jolie rousse se mit à faire les cent pas, baguette en prolongement de sa main droite, s'agitant de ce même tremblement nerveux qu'elle avait depuis son départ. Ne rien faire lui semblait totalement inconcevable et chaque seconde passée sonnait comme une torture, s'imaginant le pire. Avait-elle bien fait ? Sa raison lui hurlait de le rejoindre qu'importe la promesse faite. Son cœur en revanche, lui soufflait de lui faire confiance. Et c'est ce qu'elle fit, jusqu'à recevoir une lettre enchantée de l’hôpital demandant à tous les membres de l'équipe médicale de venir aider en urgence. Elle n'avait besoin de plus, déjà prête à sortir, se ruant vers la cheminée avec une poignée de poudre de cheminette, hurlant « Ste Mangouste ! » et se faisant dévorer par les flammes vertes dans un tourbillon de couleurs et foyers divers. Et ce qu'elle vit la figea d'horreur, chaos sans nom dans le hall de l’hôpital la prenant aux tripes et lui faisant songer au pire. Non. C'était impossible. Se devant de garder la tête froide, d'un sortilège informulé elle fit léviter sa blouse de son vestiaire jusqu'à elle, se parant du vert de l’hôpital et s'en voyant plus facilement reconnaissable. Rapidement, elle noua ses cheveux en un chignon informe, histoire que rien ne la dérange et sans plus attendre se ruait-elle dans la masse de patients affluant, triant les blessés légers et graves comme demandé, étudiante encore, peut être, mais tentant de faire son maximum. « J'ai besoin de sang, type B- et cet enfant est brûlé ! » Ils avaient beau être tous présents, ils étaient totalement submergés.

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Event n°1 - Partie 2
BURN THEM ALL

« Eulalia ! » Voilà tout ce qu’Helen arrive à articuler, alors que la sorcière est dans la vague des premiers portoloin, celui que Gideon Prewett avait créé. Elle tend la main vers son amie. Athos étant bien inquiète de la voir comme ça à première vue. Elle était couverte de poussière, de sang et avait horriblement mal dans le ventre, même si cela restait supportable, ça devait rester supportable. Il y avait des blessés. Tellement de blessés tellement de mort. Elle avait envie de dire à la secrétaire de faire quelque chose, de l’aider. Mais elle demande juste une potion pour se stabiliser alors qu’elle se tient à un mur. Elle n’était pas tant blessée que ça. Elle perdait du sang, mais rien qui lui fasse tourner la tête. Elle se sentait déjà plus en sécurité ici à Ste Mangouste que sur le Chemin de Traverse. « Merlin Helen… dehors c’est… » C’est la guerre. C’était le mot et Eulalia avait une trouille bleue de le prononcer. Et elle grimace avalant le reste de la fiole alors que les blouses vertes s’organisaient dans les couloirs. C’était un branlebas de combat comme elle n’en avait pas vu depuis un mois. L’adrénaline, c’est sans doute ce qui la force à empoigner sa baguette et se lancer un épiskey rapide pour fermer quelques entailles. Rien de bien définitif, mais elle passerait après les autres.

Mais ce qui lui vient alors qu’elle remonte un couloir accompagné d’Helen, c’est de savoir où est Athanaël. Où il était ? Qu’est-ce qu’il faisait ? Pourquoi, comment qu’est-ce… Elle avait un milliard de questions dans sa tête à l’adresse du Carrow, mais aucune de plus importante sur ses lèvres que celle de savoir où il était.

Les urgences. Évidemment. Il ne pouvait se trouver que dans son foutu ancien service, alors qu’elle était entre l’envie de l’égorger et de le trainer dans ces mares de sangs qui étaient créés par les gens de son groupe… Non, elle avait le cœur qui se serrait et ne tenait plus le bras d’Helen quand elle franchit les portes du service, alors qu’un médicomage appelle le Carrow. Il fallait aller sur un cas compliqué ? Il n’y était pas encore et l’Italienne avait encore toutes ses chances de l’interpeller sur la route qui le sépare d’un brancard à un autre. Elle ferait presque peur, mais quand elle le voit enfin, Eulalia a la haine qui s’efface et la colère qui s’envole. Et elle le pointe du doigt. « Ehi, tu ! » Eh toi dans sa langue natale, alors qu’elle se rapproche à grands pas du Carrow. Dans le milieu pro ou pas, elle s’en fout, elle sent son cœur qui bat à mille à l’heure. Merlin qu’elle avait eu peur de ne pas pouvoir le revoir, de mourir là-bas, finalement en étant ici, elle se rend compte combien elle a risqué… Elle a trop risqué. Et quand elle est presque à sa hauteur, elle tend mes mains les posant sur ses joues.
Elle l’embrasse.
Se fichant du monde autour d’elle. Elle l’embrasse, car elle avait eu peur de ne jamais plus pouvoir refaire ça. Qui importe les ont dits, qu’importe les ragots, les rumeurs. Et quand elle le lâche, elle vacille, rattrapée par Helen et elle, siffle. « Sauve les Amore Mio ! Sauve-les. »

(c) élissan.

Eulalia parle en 773078
Aperçu des assistantes de Naël ICI
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Event partie 2 ▬
RP commun

Je savais qu'on allait être vite dépassé par les arrivées toujours plus nombreuses et je savais que le pire allait venir. Je savais bien que cette attaque allait être d'une grande ampleur et pour la première fois, je maudissais mes compagnons d'armes de ne pas savoir faire dans la retenue, mais c'était visiblement trop leur demander. Les gens allaient mourir, c'était une certitude, je n'avais pas le moindre doute là-dessus. D'autres seront blessés, gravement ou pas, mortellement ou pas. D'autres seront choqués. Et je devais faire face à tout cela. D'aucuns diront que c'est pour ça que j'ai signé, mais je n'en suis même pas certain moi-même. J'avais donné des ordres et des consignes et chacun savaient ce qu'il devait faire. Nous pouvions y arriver et minimiser la perte au maximum si ça se passait assez bien dans l'ensemble. Pour les deux premiers cas, j'arrivais trop tard, ce qui ne tendait pas à améliorer mon humeur. J'étais furieux et pas seulement après moi ni après mes camarades masqués, mais aussi et surtout envers le Lord. Je devais faire ce qui devait être fait, mais cela ne m'empêchera pas de sauver des gens. C'est pour ça que j'ai choisi cette voix, du moins comprendre le mécanisme du corps humain. Soigner les gens venait après, mais j'avais compris que l'un n'allait pas sans l'autre. Assez rapidement, on m'informa que je devais prendre en charge un cas particulier, intéressant selon les dires du gamin qui était venu me prévenir. Au point où nous en étions, ils étaient tous importants, mais cela ne coûtait rien de jeter un œil. J'eus le temps de faire que deux pas, qu'une voix plus que familière se fit entendre. Je levais les yeux et la voyais devant moi, dans un sale état, sale, couverte de sang et j'espérais sincèrement que ce n'était pas le sien. Elle s'approcha, chancelante et je restais figé sur place, n'arrivant pas à croire ce que je voyais. Elle n'était pas restée à Broadstairs. Seigneur... " Eulalia... Mais qu'est-ce que..." Elle était vraiment là en chaire et en os. Merde, elle n'écoutera donc jamais... Je sens ses mains sur mes joues et visiblement les apparences n'avaient plus vraiment d'importance pour elle, ou bien avec ce chaos ambiant... Lorsque ses lèvres se posèrent sur les miennes pour un baiser, je savais également que ça n'avait pas d'importance pour moi. Elle vacille et c'est Helen qui la rattrape à temps. Son état n'était pas du tout rassurant, bien au contraire. " C'est pour ça que je suis médicomage mon amour." Je relève les yeux vers Helen avant de reprendre. " Ne la laissez surtout pas se relever, elle doit voir un médecin." J'avais du sang sur les mains, qu'il s'agit du sien ou bien de celui d'un autre, je ne serais rassuré qu'au moment où je serais certain qu'elle aille bien. Je vois le gamin qui me fait signe et je soupire. " Je sais que tu veux aider, mais tu n'es pas en état. Fais-moi confiance." Et je m'éloigne d'elle pour faire ce que je savais le mieux faire en ce bas monde.  " Potter ! Allez venez, c'est votre jour de chance, vous allez être mon stagiaire désormais jusqu'à ce qu'on en est fini avec tous ces gens." Pas certain qu'elle allait adorer, mais au moins, elle allait pouvoir apprendre quelque chose d'utile. " Voyons voir... Mais c'est une blague ? Maugrey ?! Eh bah ça alors..." Toujours est-il qu'il semblait mal en point. Genre vraiment. Il avait une mauvaise plaie au visage. Peut-être un retour de karma.. Toujours est-il que j'allais réellement devoir lui sauver la vie, surtout avec autant de témoin autour de nous. Dommage, mais c'est sans doute aussi son jour de chance. " Bien, Potter, je vous écoute, que doit-on faire ?" Je relève les yeux pour voir si Eulalia était toujours avec Helen, mais ni l'une ni l'autre n'étaient dans mon champ de vision. J'eus un léger sourire, me doutant parfaitement qu'elle ne m'avait pas écouté et qu'elle était quelque part au milieu de ces blouses vertes à faire ce pourquoi elle était entre ces murs. Plus têtue qu'une Italienne, je ne connais pas. Je reporte mon attention sur Maugrey, parce qu'il me faudra au moins cela et une bonne dose de chance pour qu'il puisse s'en tirer. Ironique, non ?

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@Eulalia Zenetti @Lily Potter
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samedi 4 août 1979 - 16h23
partie 1


Occupée à donner les premiers soins à un enfant brûlé, elle est alpaguée par le directeur de l’hôpital lui-même, ouvrant de grands yeux, assez surprise qu'il ait retenu son nom. Ce dernier demande apparemment à ce qu'elle le suive, elle, une étudiante, afin de l'assister et si la tâche s'en avère compliquée et la situation inappropriée, elle est quelque peu gonflée par cette soif de savoir qui la gagne et de curiosité également à l'idée de voir un expert s'occuper de cas complexes. D'un signe de main elle demande à l'un de ses collègues de prendre le relais sur le bambin et la voilà qui court à sa suite pour le rattraper. « Oui monsieur ! » Une réponse brève qui lui signifie qu'elle est bien présente, ainsi qu'une marque de respect, se dépêchant pour ne pas être un poids alors qu'il y a déjà bien trop à faire. Visiblement ils semblent se diriger vers un patient bien précis puisqu'ils ne s'arrêtent guère pour ausculter ceux de passage. Ses jades accrochent finalement Maugrey et tout comme le médicomage, un élan de surprise marque ses traits mais elle ne dit mot, consciente qu'elle ne devrait pas le connaître. Personne ne devait le savoir. L'envie de lui demander s'il sait où est James et comment il va gronde en son sein mais elle se retient tant bien que mal. Ce n'est ni le lieu, ni le moment, et il y a beaucoup trop de regards indiscrets. Toutefois, alors qu'elle pensait juste avoir à l'assister, sa question la désarçonne, ouvrant de grands yeux et laissant échapper un « pardon ? » pas très gracieux. Avait-elle rêvée ? Ou venait-il vraiment de lui demander comment procéder, l'hôpital plein à craquer de patients gravement blessés affluant et ce dernier sur le point de tourner de l’œil ? Était-ce vraiment le bon moment ? En tout cas, cela ne semblait nullement être une blague, se reprenant rapidement et s'accroupissant à côté de l'auror pour regarder de plus prêt son état. « Vous avez tenté d'arrêter le saignement ? » demande-t-elle au médicomage déjà sur les lieux, lui répondant par l'affirmative. « Le plus urgent est de stabiliser le flux sanguin et la tension, s'il en perd encore il pourrait y avoir de graves dommages. Il faut lui transfuser tout de suite du sang de son groupe en continu. Ensuite il va falloir regarder la plaie de plus près. Ça demande une aspiration, le sang camouflant l'incision et une anesthésie locale. Impossible de trop toucher alors que le globe oculaire et les nerfs faciaux sont aussi proches, s'il bouge c'est irréversible. Si la magie ne peut refermer la plaie il faudra le faire manuellement avec une suture. Puis une fois le saignement stoppé, vérifier qu'il n'y a aucune autre lésion ou séquelle avant de refermer. » Son analyse terminée, elle se retourna vers monsieur Carrow en attendant son approbation ou non, légèrement stressée. Elle espérait avoir vu juste, qu'ils ne perdent pas plus de temps alors que son état était critique.

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Event n°1 - Partie 2
4 août 1979 ; Hôpital Sainte Mangouste, Londres, Angleterre ☾ we've all got both light and dark inside us. what matters is the part we choose to act on. that's who we really are..
La douleur était au delà de l'imaginable. Les yeux écarquillés par le mal, le corps arqué, tordu à intervales irréguliers de spames musculaires qui tiraient sur ses nerfs mis à vif, James hurlait. La force du Doloris l'avait projeté à terre, son poignet à baguette devait être brisé. Mais s'il n'y avait que ça. Ses tempes criaient, sa respiration se bloquait. C'était pire que l'écartellement, ou le fait d'être broyé. Impuissant, il était livré au plaisir sadique de faire exploser une à une ses veines, trahis par les amotomes qui apparaissaient sur ses bras. Il avait tellement mal que sa vue commençait à se brouiller. Sur le point de perdre connaissance, il n'entendit qu'une voix qui ordonnait « Evacuez les blessés ! » et puis plus rien. Rompu de souffrance, le calvaire avait cessé mais les conséquences de sa torture brûlaient chacun de ses membres.

☾ ☾ ☾

« POUSSEZ-VOUS ! DEGAGEZ-MOI LE PASSAGE, BANDE DE CRETINS, J'AI DIT DEGAGEZ !! » Du haut de ses soixante ans bien consommés, le chignon de travers et la blouse d'infirmière à moitié boutonnée, Sophie Barton beuglait ses directives pour tenter de pousser à toute vitesse le chariot sur lequel on avait improvisé une civière de fortune. Le gamin qui s'y trouvait respirait difficilement, ses lunettes lui avaient glissé du nez et de temps à autre, un spasme menaçait de le faire glisser à terre. On y était pas allé de main morte avec lui ! En presque quarante ans de carrière, elle en avait vu passés, des amochés mais celui-là était particulièrement impressionnant. « Medicomage Carrow ! Homme, la vingtaine, victime de Doloris. Le sort a été rompu mais il fait plusieurs hemorragies internes. Il est inconscient, je n'ai que ça pour l'identifier ! » ajouta-t-elle en brandissant, comme le saint sacrement, la paire de lunette où un verre était brisé. Les yeux noisette se posèrent alors sur la jeune Lily Potter. « Tenez, ma fille, vous devez le connaître, on dirait que vous avez le même âge. Il est costaud, ça devrait l'aider à supporter encore un peu les douleurs mais faudrait pas que sa tête le lâche ! » fit-elle de nouveau à l'attention du Directeur.


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Event partie 2 ▬
RP commun

Arrivant finalement auprès du patient qui allait m'intéresser, je m'aperçois qu'il s'agit de Maugrey et qu'il semble vraiment dans un sale état. Observant ses blessures, du moins celle de l'œil, j'avais demandé à mon stagiaire de l'instant de me dire ce qu'elle constatait et ce qu'elle ferait. L'écoutant d'une oreille attentive, je lève les yeux vers la salle qui se remplissait bien trop vite à mon goût. C'était un beau bordel qui avait du mal à s'organiser, vu les gens qui affluaient en masse. Les médicomages arrivaient petit à petit et je savais que dans les minutes qui allaient suivre, les choses allaient être déterminantes. Ca passe ou ça casse. Des gens allaient mourir, je le savais parfaitement, mais le moins possible ça m'arrangerait. À commencer par Maugrey. J'ai assez d'emmerdes comme ça, je n'ai pas envie de rajouter sa mort à la liste. Mon regard balaya la salle quand soudain.. " C'est une blague ?" Mais qu'est-ce qu'elle foutait nom d'un chien ? Elle ne pouvait pas écouter ce qu'on lui demandait ? Helen était à sa suite, mais elle n'avait pas l'air d'être très persuasive. J'allais dire quelque chose à Potter quand on m'interpella une nouvelle fois. Un autre patient, un autre dans un état grave. Et j'avais bien peur qu'il ne soit pas le seul. Un doloris ? Eh, bah, les gars n'y sont pas allés de main morte sur ce coup-là.  Elle brandit une paire de lunettes sous les yeux de Potter et je vois bien un début de réaction. Bordel de merde. " STOOOP ! VOUS VOYEZ PAS QUE JE SUIS OCCUPER ?" Putain de merde, ça partait dans tous les sens. " Potter ?! Hey Potter on se ressaisit !" Je me retourne vers la salle et je vois Helen lever les bras au ciel. Et c'est la goutte de trop. " POUR L'AMOUR DU CIEL ZENETTI ASSIEDS-TOI !" Je la vois, qui se fige, tout comme Helen et je pousse un soupir en fermant les yeux quelques secondes. " Bien... Potter ? Vous êtes toujours là parce que j'ai besoin de vous pour Maugrey." Je regarde Barton et lui montre le brancard. " Trouvez un autre médecin, je suis occupé. Tenez y'a Ashford qui vient d'arriver, il pourra vous aidez à sauver ce gamin." Bon le cas Maugrey. Clairement, on avait assez perdu de temps comme ça. Il allait falloir qu'on fasse vite et au mieux. Relevant mes manches, je regarde la jeune femme en face de moi qui semble visiblement secouée, mais pas le temps de faire dans les sentiments. Pas aujourd'hui. " Bon, écoutez-moi maintenant ! J'ai besoin de vous, mais si vous n'êtes pas capable de me seconder, je peux prendre un autre interne. Je vais avoir besoin de poche de sang, allez en chercher le temps que je le stabilise et en passant, prenez tout ce qu'il faut comme outil qui vous semble utile. On va faire le maximum ici, on a perdu trop de temps." Merde, il ne m'avait pas facilité la tâche là. Qu'importe. Je soupire et me mets au travail. " T'as franchement intérêt à survivre Maugrey, parce que je te jure que sinon je te retrouverais en enfer et tu me le payera cher."

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@Eulalia Zenetti @Lily Potter
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❖ Bienvenue à St-Mangouste...
EVENT 2

Premier jour. Un jour qui se devait être tranquille ayant pour seul but d’installer mon tout petit laboratoire de cherche sur la Dragoncelle. Sujet de ma thèse de fin d’étude, je travaillais dessus depuis quelques temps, accumulant les données, les dossiers de patients ainsi que les potentiels traitements usés à travers les décennies. C’était un sujet passionnant mais qui demanderait encore beaucoup d’années de travail, je ne commençais qu’à voir le bout de l’accumulation des données, des données que j’avais réussi a organisés grâce à une aide extérieure, celle de mon mentor. Autant que je vous l’avoue tout de suite : je ne suis ni une fée du logis, ni une personne organisée. Au contraire, je suis relativement bordélique, bien que je sois une personne qui s’applique dans son travail. Disons juste, que, j’ai une manière bien à moi de ranger et de me retrouver dans mon petit foutoir. Un petit foutoir qui n’était pas ma spécialité, juste  ce que je désirais présenter l’année prochaine. Un futur vaccin peut-être ou juste une piste qui permettrait d’adoucir les douleurs de ces malades serait un idéal qui me faisait me lever chaque matin.
Ainsi, j’étais dans cette petite pièce que le directeur de Sainte-Mangouste m’avait dégottée pour installer mon… pseudo laboratoire. C’était petit, surement pas plus de 15m2 mais je n’avais pas besoin de plus. Des étagères étaient accrochées aux murs pour me permettre de ranger mes échantillons, dossiers, livres et autres accumulations qui n’avaient pas toujours à voir avec ce que j’allais faire dans cette pièce. Comme par exemple, un vase ou un cadre photo vide. Un simple coup de baguette magique me permis de sortir tout ce que j’avais accumulé lors de mes années d’études en France, le tout s’installant selon un schéma qui m’était propre. L’installation de mes affaires était presque terminée lorsque l’on frappa à ma porte. Un flot de patient arrivait aux urgences magiques et tout le personnel était demandé sur le pont. Je n’étais pas certaine de faire partie de ce personnel en question, mais si je pouvais me rendre utile et sauver des vies, autant que je le fasse, non ? N’étais-je pas devenue Médicomage pour cela ?

Un ensemble vert enfilé par dessus mes vêtements, mon matériel de médicomagie dans les poches et ma baguette en main, je fini par entrer d’un pas vaporeux dans le hall débordant de monde. Le brouhaha ne semblait se couvrir que de gémissements de douleurs et de pleurs terrorisés lorsque j’entendis le directeur de l’institution appeler au calme et organiser à la hâte ses troupes. Ne connaissant encore personne en chair et en os –j’avais cependant appris l’organigramme de la structure afin d’y associer les visages de mes futurs collègues-, je me rapprocha de mon responsable. Il était en compagnie d’une femme qui dégageait un charme fou, une belle rousse. Mais qu’est-ce en comparaison du charme de Vélane qui coulait entre mes veines ? Que m’importait en cet instant… Si ce n’était que j’espérais qu’il ne provoque pas de vague et pousse le sexe opposé (ou le même que le mien) à une douce folie passagère.
Carrow était donc en compagnie de cette rousse, ils allaient soigner d’un homme dont l’œil était en très mauvais état. Je me fis un schéma interne de son système optique. Une image mentale que je manipulais avec aisance, connaissant l’anatomie sur le bout des doigts. L’œil finirait par être perdu ou particulièrement douloureux,une douleur non nécessaire qui pouvait être facilement réglable. Mais ce n'était que mon avis. « Sauvez surtout le nerf optique. Avec un peu de chance il s’évitera une infection. » Lançais-je de ma voix douce et cristalline a l'accent français dans le dos de la rousse. Une voix beaucoup trop douce et calme dans ce brouhaha insupportable. « Monsieur le Directeur, je sais bien que c’est mon premier jour, mais j’aimerais me rendre utile. Je peux prendre un ou deux premières années et me diriger vers le poste qui vous aiderait le plus. »  A peine us-je fini ma phrase qu’une infirmière s’approcha avec un patient sur une civière et donna les informations qu’elle avait le concernant. Décidément, ma première journée allait soit devenir le jour le plus excitant de ma formation soit le plus traumatisant. Si j’avais su… Je n’aurais jamais cédé sous les demandes de mes parents pour finir mes études ici. Je serais restée sous le soleil parisien, en compagnie de… Moi-même. Après tout, je n’avais pas réellement d’ami(e)s là-bas, je passais mon temps dans les couloirs de l’hôpital. Un mal pour un bien. Et tandis que j’attendais la réponse du directeur, je me reculai de quelques centimètres pour éviter un contact physique avec une personne qui manqua de me bousculer. Une mesure de distanciation protective qui était devenu un reflexe inné.
⇜ code by bat'phanie ⇝



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