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Event #1 { partie 2.

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samedi 4 août 1979 - 16h23
partie 1


Attendant une réaction positive ou négative de la part du directeur, se doutant qu'il fallait faire vite, elle a la surprise en se retournant de le voir totalement ailleurs. Venait-elle de parler dans le vent ? Sérieusement ? Quelque peu décontenancée par cette attitude, elle se relevait et s'apprêtait à lui demander quoi faire pour que tout avance lorsque l'infirmière Barton déboula juste sous leurs yeux, hurlant qu'un autre cas grave était à déplorer. Eux étaient déjà occupés, n'y avait-il pas d'autre médicomage capable de le traiter ? Quelque peu compatissante cependant, surtout à la mention du Doloris, ce sont les lunettes qui la font tressaillir alors que soudainement, elle se retourne pour faire face au brancard et voir celui qu'il contenait. Prunelles écarquillées d'horreur, son cœur loupant un battement avant de s'affoler douloureusement, son corps entier semble fait de plomb alors que ses océans débordent pour venir humidifier ses joues. « JAMES ! » Cri venu du plus profond de ses entrailles, elle se jette presque sur lui, insensible aux cris de Carrow ou l'arrivée de la nouvelle alors qu'elle prend son visage en coupe et essaie d'aviser des dégâts en le palpant délicatement, les mains agitées de tremblements. « Mais comment... Qui... Oh mon dieu, Sophie... » Une familiarité qu'elle se permettait sans trop s'en rendre compte, aimant particulièrement cette dame qui l'avait aidé à s'acclimater ici. « C'est mon mari... » Le tout prononcé dans un sanglot, elle se sent défaillir lorsque le directeur beugle de nouveau, sursautant et avisant de nouveau de tous ces blessés qui attendaient. L'attendaient. Pourquoi le sort s'acharnait-il ? Elle ne pouvait ni prendre soin de lui, ni flancher. Elle savait qu'il ne lui pardonnerait. Se contentant de serrer sa main avec force, l'embrassant tendrement, elle le regarde une dernière fois en lui soufflant un « tu n'as pas le droit de partir », lui signifiant que ce n'était pas son heure, puis essuie ses larmes d'un revers de manche, se tournant vers son supérieur. « Je suis là ! » Elle devait se concentrer pour faire preuve d'efficacité et pouvoir rejoindre au plus vite son époux. Elle jurait de revenir vite à ses côtés. En attendant... Elle avait un autre auror à sauver. Lui jetant un dernier coup d’œil, elle se fait violence pour courir à l'opposé, se dirigeant vers les chambres froides afin d'en ramener le maximum de sang, prenant au passage un appareil d'aspiration et un kit d'urgentiste contenant la panoplie d'outils basiques parfaitement stérilisés. Courant désormais à contre courant, elle évite au mieux tous les patients et médecins aux aboies, se faufilant entre les silhouettes jusqu'à Maugrey et tendant le tout à Carrow. « Je crois que j'ai tout, monsieur. On peut commencer. » La rouquine mit alors l'appareil d'aspiration en route, remplit la seringue anesthésiante qu'elle lui injecta tout autour de la plaie tout en évitant l’œil et décacheta la trousse pour lui tendre un à un les outils en fonction de ses besoins. L'opération devrait être rapide si tout était bien fait.

propriété de RoD
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Joanne Ashford dirige le service des blessures magiques, situé au quatrième étage. Elle buvait tranquillement un indispensable café après une nuit de garde quand les premiers blessés ont débarqué en nombre. Son assistant est arrivé en courant, essoufflé, en lui parlant d’un « carnage », l’enjoignant à venir tout de suite.

Soupir à fendre l’âme. Il y a des carrières où l’idée de dormir en paix tient du rêve naïf. La médicomage se lève, s’étire, fait craquer sa nuque puis suit son assistant en criant des ordres dans tout le service :

Préparez-vous ! Je veux tout le monde sur le pont, vous me rappelez ceux qui sont en congé et vous réveillez ceux qui dorment en salle de repos ! Vous vérifiez chaque chambre puis vous faites pareil pour les stocks de sang et vous préparez vos baguettes. Que quelqu’un court prévenir le responsable du stock des potions, on va avoir besoin qu’ils se bougent les fesses ! Je descends et je dispatche, tenez-vous prêt !

Le talon de ses chaussures confortables claque alors qu’elle se retrouve aux urgences. Elle repère le directeur Carrow, penché sur un auror qui ressemble à Alastor Maugrey. Bizarrement, ça ne l’étonne pas. Elle entend le responsable gueuler après elle, se retient de lui rappeler les bases de la politesse. Mieux vaut ne pas s’arrêter sur ce genre de détails. À la place, elle se dirige vers un jeune homme mal en point (James Potter).

Qu’est-ce qu’on a ? demande-t-elle à Sophie Barton.
— James Potter, mari de Lily Potter, la jeune fille là-bas qui s’occupe de Maugrey. Elle l’a formellement identifié. Sortilège Doloris qui a causé de multiples lésions internes. Inconscient.

La baguette d’Ashford s’agite au-dessus de l’abdomen du blessé, usant du sortilège qui permet de repérer les lésions. Elles paraissent s’allumer sur le corps du jeune garçon. Il doit avoir la vingtaine à tout péter. Qu’est-ce qu’il a fait pour contrarier les Mangemorts ? Elle ignore encore les détails et s’en moque.

On le monte, chambre 3. Je veux Harper sur le coup. Vous allez me chercher Fawley, qu’elle ramène l’antihémorragique de la réserve. On le pique directement où ça brille, par seringue de 10cc et on vérifie ses constantes. Suivant !

Sophie Barton acquiesce et s’exécute, entrainant un James Potter inconscient vers Annie Harper, l’une des meilleures pour gérer les effets secondaires des sortilèges impardonnables. Née-moldue, elle est formée à la médecine classique autant qu’à la médicomagie. L’infirmière adresse un pouce en l’air à Lily Potter pour essayer de la rassurer. Son mari est entre de bonnes mains.

Ashford, de son côté, continue de trier les arrivées tant que le directeur est occupé.

HRP - MJ:

Joanne Ashford ressemble à...:
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Event partie 2 ▬
RP commun

Une fois les rappels à l'ordre hurlé à travers l'hôpital, je pouvais enfin me concentrer sur ce que je devais faire. Je savais parfaitement ce que je devais faire n'ayant d'autres choix que de m'occuper de Maugrey, même si j'aurais préféré déléguer cette tâche. Mais visiblement dès qu'il s'agissait de l'auror, tout le monde venait me chercher en courant et c'était presque devenu une habitude. Pas une bonne cela dit, parce que je ne suis plus vraiment praticien, même si j'étais encore parmi les meilleurs. Il y a certaines choses qu'on n'oublie pas. En tout cas, si on n'agissait pas rapidement, les dégâts allaient être pires encore. Je relève la tête lorsque j'entends une voix avec un accent français. Mulciber. Pour son premier jour, elle était servie. J'écoutais ce qu'elle me disait et j'en étais presque venu à la même conclusion, seulement si le nerf était déjà atteint, ce n'est pas une simple cicatrice hideuse qu'il aura sur le visage. Raison de plus pour agir et vite. J'allais lui donner un poste quand la porte s'ouvrit de nouveau et la voix mélodieuse de Sophie Baxton se fit entendre. Une fois de plus, elle ne passait pas inaperçue. Seulement, je me rendis compte assez rapidement que j'allais perdre mon assistante si je ne trouvais pas rapidement un médecin pour s'occuper de ce cas. Ayant aperçu Ashford du coin de l'œil, elle s'approcha et pris en charge le cas de Potter. Toujours à jouer les héros dans cette famille, à un moment, ça va mal se terminer. Je garde mes pensées pour moi et reporte mon attention sur la rouquine en face de moi, la rappelant sèchement à l'ordre, bien que je comprenne assez bien ce qu'elle ressentait étant donné qu'Eulalia était assise quelque part dans ce hall et que je ne pouvais pas l'aider. J'eus un léger rictus quand elle essuya ses larmes d'un revers de la main en m'indiquant qu'elle était présente. Ashford avait pris les choses en main un peu plus loin, je pouvais donc me concentrer pleinement sur lui. Certes, on n'était pas au mieux niveau installation, mais le conduire dans un bloc et l'installer demandait du temps que je n'avais pas devant moi. La rouquine partit après que je lui aie dit de quoi j'avais besoin et mon regard se pose de nouveau sur la jeune française. " Mulciber, allez à l'accueil et voyez si vous pouvez être utile." Puis je réfléchis quelques secondes avant de la rappeler. " En fait, j'ai mieux. Un peu plus loin, vous trouverez deux femmes, toutes deux sont mes assistantes et l'une d'elles est mal en point. Occupez-vous d'elle." Et intérieurement, j'espérais que ce ne soit pas aussi grave que son état voulait bien le laisser croire. " Si elle se montre récalcitrante ou si vous avez besoin de quoi que ce soit, venez me chercher." Sait-on jamais, une vraie tête de mule cette Italienne. Pouvant enfin m'occuper de mon patient, je commençais par nettoyer le bord de la plaie, ne pouvant pas faire grand-chose sans le matériel adéquat. Je relevais les yeux vers la jeune Potter lorsqu'elle revient avec ce que je lui avais demandé. J'eus un mouvement de la tête. " Bien commençons." Je la laisse l'anesthésier et je la laisse ensuite aspirer le sang qui s'était rependu tout autour de la plaie, formant des caillot de sang. " Bon sang, c'est pas joli à voir.." Et j'avais pourtant vu des choses horribles, mais ça, c'était vraiment moche, même pour lui. " On va essayer de sauver ce qui peut l'être." Autant le dire franchement, j'étais un peu pessimiste. Faisant abstraction de ce qui se passait autour de nous pour me concentrer uniquement sur lui, je commençais donc l'opération, secondé par la jeune Potter qui était réceptive à mes moindres requêtes et qui arrivait même à anticiper. " Remettons une autre poche de sang. " Ciel s'il continuait de saigner de la sorte, il allait y passer. Je mis plusieurs du temps à trouver l'hémorragie, mais je parviens à la stopper, ce qui me laissais ensuite le champ libre pour le reste. Je pousse un léger soupir et m'attele à la seconde tâche : sauvez son œil ou ce qui peut l'être.

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