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[ MISSION ODP ] Deux têtes brûlées. { James Potter & Alastor Maugrey }

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11 août 1979 – fin de matinée.

Depuis plusieurs jours déjà, l’Ordre du Phénix s’active.
Une réunion a eu lieu au terme de laquelle James Potter a reçu une mission, comme beaucoup d’autres : recueillir des informations pour tenter de découvrir l’identité de la personne enlevée sur le Chemin de Traverse. Le jeune homme s'y est promptement adonné, aidé en cela par sa qualité d'apprenti auror. Il a pu fureter à son aise après un bref séjour à l'hôpital pour se remettre du cruel endoloris auquel il a été soumis.

L’Ordre sillonne toute l’Angleterre, les réseaux de chacun s’agitent mais les retours manquent de substance, ce qui cause une intense frustration chez Albus Dumbledore.

L’heure tourne. Raison pour laquelle le directeur de Poudlard décide de prendre la plume pour remuer les fils de sa toile étendue.

Ce jour-là, James Potter trouve une chouette sur l’appui de fenêtre de son appartement. Il la découvre en tournant la tête vers la fenêtre de la cuisine qu’il partage habituellement avec Lily –occupée ce jour-là à Ste-Mangouste.

Cher James,

Merci pour ton dernier hibou, malheureusement la piste que tu m’y indiquais ne mène à rien. Ce leurre, ainsi que les nombreux autres, nous apprend que notre ennemi sait comment nous perdre et abuser les esprits, même aussi prometteurs que le tien.

Tu trouveras au dos de ce parchemin une adresse à laquelle te rendre pour rencontrer une personne qui te fournira une aide utile. Ne te laisse pas impressionner par ce que tu as pu entendre à son sujet –je ne doute pas que tu le reconnaitras au premier coup d’œil (et que tu pardonneras ce jeu de mots d’un si mauvais goût). Ma confiance lui est acquise autant qu’à toi. Je ne doute pas qu’ensemble, vous parviendrez à démêler le vrai du faux et à dénicher des informations utiles.

Je sais mon avertissement vain mais je te prie de ne pas prendre de risques inutiles.
Et d'éviter de vous entretuer.

Avec toute mon amitié,
Albus Dumbledore.


Quelques informations utiles :
- @James Potter tu as demandé une mission en duo et la voici. Toutefois, tu es libre de la refuser !
- Tu devras te rendre dans un immeuble abandonné de l'East End où t'attend @Alastor Maugrey, équipé d'une valise et portant un bandeau qui dissimule son œil gauche. Peut-être sais-tu par Lilly pour quelle raison ? Tu te demanderas plus probablement en premier lieu que contient cette valise ? Et tu fais bien...
- Pour plus de facilité, les réponses du MJ seront intégrées dans les réponses postées par Alastor. N'en sois pas surpris et n'hésites pas à prendre des initiatives car rien n'est inscrit dans le marbre ! Si elles sont judicieuses, tu seras peut-être récompensé.
- N'oublies pas d'utiliser les dés pour toute action décisive.

Ici @Alastor Maugrey (au cas où tu ne l'avais pas déjà compris [ MISSION ODP ] Deux têtes brûlées. { James Potter & Alastor Maugrey } 2940126615 ) si tu as la moindre question / récrimination tu peux me contacter par MP directement !
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Mission ODP - Deux têtes brûlées
11 août 1979 ; East End, Londres, Angleterre ☾ and while I'm sure they're very admirable and brave and all the rest of it, I don't personally fancy the mortality rate.
Les mots de Dumbledore résonnaient encore en lui lorsqu'avec un léger "plop", James transplana dans l'East End. Même pour un samedi, le quartier était calme. L'architecture industrielle des immeubles, avec leurs grandes fenêtres de verre et leur ressemblance avec des hangars, en augmentait l'aspect vide. Le seul témoin de vie était les bruits de quelques bateaux qui  amarraient aux docs de la Thamise. Un décors digne des repaires de mafieux, et qui acheva de dessiner un petit sourire espiègle sur ses lèvres. Tu trouveras au dos de ce parchemin une adresse à laquelle te rendre pour rencontrer une personne qui te fournira une aide utile.

Il avait détruit son ordre de mission sitôt qu'il l'avait reçu, alors qu'il sortait de convalescence. Bien qu'il ne gardait pas de séquelles du sort de torture, il avait accusé le coup en fatigue. Ce qui l'avait profondément énervé. Il ne supportait pas d’apparaître faible et à son réveil, il s'était imaginé pouvoir être remis sur pieds dès le lendemain. Il avait fallu toute la persuasion du service de pathologie des sortilèges et surtout, de Lily, pour rester tranquille. La perspective d'une mission confiée par Dumbledore en personne lui avait remis du baume au cœur. Prouver sa valeur au sein de l'Ordre et talonner les Mangemorts en un seul et même coup. Le mélange parfait dont il avait besoin.

La baguette soigneusement glissée dans la manche de sa veste pour l'avoir toujours à portée de main, James se rendit à pieds à l'adresse indiquée. Celle qui, en l'approchant, s'avérait être celle d'une bâtisse un rien vétuste, qui menaçait presque de s'écrouler au moindre coup de vent. Tout de suite, il vit une silhouette se détacher dans l’embrasure de la porte. D'emblée, son regard s'arrêta sur ce qu'il tenait à la main : une valise. Il fronça les sourcils. Ce n'était ni franchement pratique ni particulièrement passe partout comme bagage. Approchant d'avantage, ses yeux scannèrent rapidement le profil - mûr mais qui trahissait l'entrainement physique, avant de remonter sur le visage de l'inconnu. Il sentit son rythme cardiaque s'accélérer. L'homme dissimulait son œil gauche sous un bandeau. Je ne doute pas que tu le reconnaîtras au premier coup d’œil. Maugrey ?!

Enfin arrivé à sa hauteur, James fit l'impasse sur les présentations. Il était à présent clair qu'il était en présence du mentor de son meilleur ami au Bureau, et l'une des figures emblématiques de l'Ordre. Sa blessure était la conséquence directe de l'attaque du Chemin de Traverse, duquel malheureusement, il n'avait pas réussi à le remettre sur pieds.  Inutiles étaient les effusions de joie. Ce n'était pas tant qu'il ne l'appréciait pas, mais Maugrey n'était pas vraiment connu pour son maniement des mondanités. De plus, ce n'était ni le lieu, ni le moment. A la place, il choisit d'embrayer sur le choix de son accessoire. « Discret comme attirail. »



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Maugrey tourne en rond, semblable à un lion en cage. Forcé au repos à l’hôpital, il a finalement signé une décharge pour sortir plus tôt, ne supportant plus l’inaction ni la gentillesse de Lily Potter. Il a cherché à retourner au bureau mais sa cheffe l’a renvoyé avec un coup de pied au cul pour au moins une semaine de plus. Comme si un œil abîmé nuisait à ses capacités ! Même avec deux membres en moins il reste un agent d'élite ! Même avec trois membres en moins !

Oui, il y a un peu de mauvaise foi là-dessus. Maugrey ne supporte pas qu'on l'écarte.

L’auror ronge son frein, incapable de juguler sa frustration. Personne ne comprend de quoi il a besoin… Personne à l’exception de Dumbledore. Les deux hommes ont eu un rendez-vous et le directeur de Poudlard le sort de son enfer en lui demandant d’assurer une mission en compagnie du jeune Potter. Il accepte même de jouer au chaperon, tant qu’il peut bouger d’une manière utile.

Même s’il n’a que des souvenirs morcelés des derniers évènements sur le Chemin de Traverse, il se rappelle la tentative de Potter pour lui venir en aide et le sortilège Doloris dont il a été victime. Il se souvient avoir puisé dans ses dernières forces pour viser le Mangemort responsable, avec un échec retentissant. En quelque sorte, ils ont saigné ensemble et cela créé des liens d’une force supérieure aux ordres de mission.

Le jeune se pointe, à l’heure. Il ne s’embarrasse pas de salutations, bon point pour lui. De son œil valide, Maugrey le jauge. Il a transplané, marche sans boiter, semble en bonne condition physique. Pas de séquelles visibles de sa mésaventure. Déjà, le voilà qui commente son attirail.

On ne va pas la garder, ne t’inquiète pas. J’avais besoin d’un signe distinctif dont on se débarrasse facilement et une valise, dans le quartier, ça n’étonnera personne.

Sans plus attendre, l’auror la laisse tomber au sol et l’ouvre d’un coup de sa baguette qui semble apparue comme par magie dans ses doigts. Dedans, des vêtements ainsi que deux fioles d’une potion que l’apprenti reconnaîtra peut-être.

Tu connais notre objectif, je suppose : récolter des infos utiles pour localiser l'otage et tant qu'on y est, identifier l'otage en question. Il y a, à quelques rues d’ici, un rade immonde où se réunissent les adeptes de magie noire. On va y pénétrer sous une fausse identité afin de dresser des profils qui viendront compléter les informations dont on dispose déjà et nous aideront à choisir nos cibles avec plus de soin. J’ai emprunté des cheveux à des moldus sans abris qui vivent à l’autre bout de la ville, on se fera passer pour des étrangers d’Europe de l’Est. Vu ce qu’ils traficotent avec Durmstrang, ces oiseaux-là… Tu imites bien les accents, j’espère ? T'es libre de choisir ton personnage. Je t'écoute. T'es qui, ce soir ?

Mission 1 :
Cher James, la première étape de ta mission est donc d’inventer en improvisation totale ton identité secrète pour pénétrer dans ce repaire ! Vends nous du rêve. Si Maugrey est convaincu, tu pourras passer à l’étape suivante.
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Mission ODP - Deux têtes brûlées
11 août 1979 ; East End, Londres, Angleterre ☾ and while I'm sure they're very admirable and brave and all the rest of it, I don't personally fancy the mortality rate.
Sur le même ton, et comme il s'y était douté, sans prendre les formes, Maugrey le rassura sur la fugacité de l'utilisation de la valise en la laissant tomber à ses pieds. La malle s'ouvrit, et son regard, habitué dès l'enfance aux fioles et autres décoctions qui avaient fait la renommée de son père, remarqua instantanément entre deux fringues douteuses les deux échantillons de Polynectar. Il fit une grimace. La potion n'était pas des plus agréables en bouche, et Merlin savait qu'il n'avait pas le palet difficile. Néanmoins, elle restait le meilleur moyen de se glisser dans la peau d'un autre, ce qui s'avérait être la stratégie choisie. Attentif, il enregistra l'ordre de mission : infiltrer un repère de sorciers mal famés pour en recenser les individus suspects. Pour ce faire, ils prendraient chacun une nouvelle identité qui, s'il s'en fiait à la mention de l'Institut Durmstrang et sa sombre réputation, flairerait bon la vodka et le sang coagulé. « Du jeu de rôle ? Je suis touché, vraiment, mais ça va pas un peu vite entre nous ? » Il n'avait pas pu se retenir un ultime trait d'humour. Cependant, l'étincelle moqueuse qui fit un instant briller ses yeux laissa place à une flamboyante détermination. Il acquiesça, parfaitement sérieux, et prit quelques secondes de réflexion.

Faisant glisser sa baguette de la manche de sa veste jusqu'à son poignet, James tapota d'un coup sec sur ses lunettes qui tremblèrent légèrement avant de commencer le processus de désillusion. C'était incontestablement l'accessoire qui le trahissait, d'autant qu'il mettait sa main au feu que les mangemorts du Chemin de Traverse avaient gardé le souvenir du binoclard qui avait stupéfié l'un des leurs, avant de lui lancer leur sortilège de torture. Autant se passer lui-même les chaines au cou s'ils les retrouvaient ce soir. D'un autre côté, sans lunettes, c'était comme s'il se jetait dans sa mission complètement aveugle, et si le tâtonnement de son environnement correspondrait parfaitement à l'image titubante d'un ruskov dans toute sa splendeur, il s'agissait d'être efficace et non d'amuser la galerie. Lorsque, sous l'effet de l'enchantement, les deux verres carrés étaient devenus parfaitement invisibles, James secoua la tête. « Oubliez l'accent, ou alors, autant abandonner tout de suite. Je serai muet, de toute façon, dans ce genre d'endroits, moins on est à poser des questions, mieux c'est. J'ouvrirai quand les yeux et j'écouterai pour deux. »

Il jouerait le rôle du discret compagnon qui s'agglutine au bar. C'était un endroit stratégique, et l'alcool aidant, délierait sans doute les langues des esprits sereins à l'idée de parler à quelqu'un qui ne déblatérerait pas ses balbutiements. « Vous n'aurez qu'à me présenter sous le surnom de Npoctak. Ça veut dire simplet ou quelque chose dans le genre, en russe je crois. » Il se souvenait vaguement d'une histoire de sept nains du folclore moldu que lui avait racontée Lily, reprise par une née moldue du département de la coordination magique internationale originaire de Moscou. « Le genre de type un peu nigaud, fraîchement diplômé qui voulait voir du pays plutôt que de retourner dans sa campagne. Mieux vaut que j'apparaisse comme un suiveur autrement, ça risque de faire attroupement et d'éveiller les soupçons. Et puis ça me changera ! » Il refit glisser sa baguette dans sa manche, prêt à intégrer les détails du personnage de son compagnon, et à ingurgiter l'infâme breuvage qui leur donnerait l'aspect adéquat. Joie.

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Les lèvres de l’auror frémissent à son trait d’humour. S’ils avaient été un peu plus proche, peut-être Maugrey se serait-il fendu d’une plaisanterie toutefois l’instant passe rapidement. Potter se concentre désormais sur leur mission en commençant par faire disparaître ses lunettes. Cela lui vaut un hochement de tête approbateur de la part de l’auror. Il lui propose ensuite de tenir le rôle du niais de service, le laissant donc implicitement jouer la grande gueule qui attire toute l’attention sur lui.

Ce qui ne le changera pas beaucoup.

Tu crois ou t’es sûr que ça veut dire ça ? Imagines qu’il y ait des russophones dans l’assemblée ?

Il le fixe, le sourcil de son œil droit –seul visible- relevé dans l’attente d’une réponse qu’il connait déjà.

Ça se prononce plochtak pour info. Bon, moi, je serais Kochtcheï, tu comprendras en voyant la tête du type en qui je vais me transformer. On vient d’Iekaterinbourg, c’est moins commun que Moscou ou St-Pétersbourg. Moins connu. Les gens se foulent rarement quand ils mentent. T’es donc mon cousin niais, que je surveille parce que tu sais rien faire tout seul. Ça me donnera une occasion de me plaindre, de lancer la conversation. On laissera entendre qu’on a choisi de faire escale en Angleterre parce qu’il s’y passe des choses intéressantes qui nous rappellent le pays. Enfin, c’est ce que moi je dirais. Toi, tu restes dans ton rôle niais si on t’interroge. Tu laisses trainer tes oreilles quand c'est possible. Sois un con bourré. Je compte sur toi, Potter.

La dichotomie entre les deux devrait leur permettre de se fondre dans le décor. Des drôles d’oiseau comme ça, on en croise parfois sans que ça n’ait rien de surprenant, surtout dans les bas-fonds. Sans plus attendre, Maugrey retire son manteau en peau de dragon – qu’il compte bien renfiler et désillusionner dans la foulée – ainsi que sa chemise froissée, se retrouvant torse nu devant Potter, sans même se gêner. Il agit de même avec son pantalon après avoir retiré ses chaussures puis se penche en caleçon pour prendre sa propre fiole de Polynectar dans laquelle il a déjà ajouté les cheveux du moldu. Il la boit d’une traite avec une grimace. Sa peau s’agite, secouée par des vagues. La douleur due à la reconstruction osseuse n’est pas grand-chose face à celle qui lui brûle le visage depuis presque dix jours.

Une fois la transformation achevée, Maugrey a gagné quelques centimètres de hauteur mais perdu en masse musculaire d'une façon spectaculaire. Il ressemble presque à un mort vivant avec sa face émaciée, son teint cireux, d’où le surnom Kochtcheï qui signifie « squelette » au premier degré. Il a plus en commun avec la créature maléfique des contes populaires qu’il ne l’aimerait bien qu’il ne passe pas son temps libre à enlever des princesses.

Sans plus attendre, il se rhabille. Les vêtements ne sont pas propres et ne sentent pas très bons, une concession nécessaire à leur personnage. Il crache une dent au sol, entourée de salive et de sang, qu’il écrase sous sa chaussure nouvellement enfilée. Il a troqué les bottines solides de bonne qualité contre une espèce de merde en simili cuir abîmée dont la semelle se décolle. Il a aussi des chaussures pour Potter dans la valise, parce qu’il connait sa pointure. Comme pour tous les membres de l’Ordre, il a un dossier à son sujet. Il peut même réciter son bulletin d’ASPIC, si ç’avait un intérêt.

Comme prévu, il renfile son célèbre manteau et le touche du bout de sa baguette, apparue dans sa main, pour lui appliquer un sort de désillusion.

Bon tu te magnes, gamin ?

Mission 2 :
Une fois que tu auras terminé de te pomponner, vous vous rendrez en direction du bar en question du doux nom de Nixi's Axe. Dans ta prochaine réponse, tu peux vous amener jusqu'à l'entrée (qui ne paie pas de mine) puis tu effectueras un lancer de dés à la fin de ton message dont tu connaîtras le résultat exact dans mon prochain post. Saches juste que plus le chiffre obtenu sera haut et plus ça se passera mal !
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11 août 1979 ; East End, Londres, Angleterre ☾ and while I'm sure they're very admirable and brave and all the rest of it, I don't personally fancy the mortality rate.
James fronça les sourcils. « Justement, en Russie, c'est comme partout, les dialectes sont nombreux. A être trop lisses, on ne fera pas long feu...  » Mais Maugrey ne l'écoutait pas. Il s'était lancé dans l'exposition de son personnage, le liant au sien par le cousinage. James acquiesça. Tout niais qu'il devrait apparaître, se retrouver dans les bagages du "Squelette" sans autre explication que celle qu'il aurait suivi n'importe qui ne passerait pas. Mieux valait jouer la carte de la famille, qui du reste, chatouillerait la corde sensible des idéaux des sang-purs. Non de par leur particulière connaissance de l'amour, mais parce qu'ils cultivaient l'entre-soit comme un fruit vénéneux. Les directives clairement intégrées, James allait pour se servir mais plus rapide, son compagnon le devança.

Nu à l'exception de ses sous-vêtements, Maugrey attrapa une fiole et la bu d'un trait, sous l’œil mi impressionné, mi dégoûté du jeune homme. Il fallait une sacrée contenance pour ne pas vomir après une telle rasade, mais le vieux loup avait dû en avoir vues bien d'autres. La potion fit son effet, et quelques instants plus tard, James se retrouvait face à ce qui aurait pu aisément passer pour un spectre si la peau trop fine du personnage ne trahissait pas ostensiblement la présence de matière osseuse. Il enfila les vêtements, qui dégageaient une odeur plus que putride et l'interpella de façon énergique. « Je n'ai fait que vous laisser le privilège de l'âge... » fit-il, faussement ingénue. Ce furent ses dernières paroles, alors qu'il fondit sur le contenu restant de la valise. Son tas de vêtements puait autant que celui de Maugrey et pour ne pas perdre la face, débouchonna sa potion et ingurgita son contenu en fermant fort les yeux pour ne pas grimacer. Il sentit ses boyaux se tordre et tout son corps trembler avant de se moudre dans une silhouette qui devait faire trois fois son poids normal. Il avait légèrement rapetissé, et malgré quelques couches de gras savamment dispensées autour de son ventre - une belle bedaine de buveur - et au niveau du cou, ses bras n'avaient rien à envier à de solides troncs d'arbres et ses larges mains auraient aisément pu briser un fer à cheval en deux. Sur son crane, une touffe de cheveux gras et d'un blond douteux, ainsi qu'un gros poireau sur le nez.

Il enfila ensuite un pantalon délavé et à l'ourlet tâché de ce qu'il ne préférait pas identifier, ainsi qu'une sorte de combinaison chemise-pull trouée à plusieurs endroits, et manifestement trop petite du fait de son ventre rebondi, car la peau flasque sortait des coutures du pantalon. Relevant le nez vers Maugrey qui lui tendait une paire de chaussures - qui tenaient plus des bébé dauphins que de bottines de ville - il lui offrit un large sourire niais, aux dents jaunies par l'alcool et à l'haleine plus que révélatrice. Au moins, si leur petite affaire tournait mal, il pourrait ouvrir la bouche sans parler qu'il en assommerait deux ou trois au passage ! Pleinement dans leurs personnages, James et Maugrey se mirent en marche vers le fameux taudis, le Nixi's Axe, dont l'entrée se révéla à eux à mesure qu'ils en approchaient, et qui semblait avoir été enfoncée de force dans le mur d'un des vieux immeubles tant les craquelures autour du bois usé menaçaient de tout faire s'écrouler dessus. James adressa alors un regard qui pouvait tout aussi bien signifier « Han, c'est rigolo, c'est tout cassé ! » que « Gné, j'ai soif ! », sans pour autant prononcer le moindre mot.

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'Hasard' : 6
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Le duo quitte l’immeuble abandonné pour se rendre jusqu’au bar. Maugrey connait le chemin, il a repéré les lieux et sait qu’en frappant à la porte, il va devoir donner un mot de passe. Il le connaît : ballon gomme. Ça n’a pas été simple de le récupérer, il a dû faire bouger son réseau. D’un pas décidé, il avance et frappe contre le battant. Pas trop fort, craignant que son poing passe au travers. Quelques secondes plus tard, un œil torve apparaît dans l’entrebâillement.

Ballon gomme ! annonce Maugrey avec assurance.

Grognement d’assentiment. Du moins, il le pense jusqu’à ce que son sixième sens lui hurle de s’écarter. Grand bien lui en prend car s'il en juge par la façon dont dégénère la situation, à coup sûr, le mot de passe était un piège ! C'est vraiment pas de chance.

Jet de dés #1 :
Pair : Maugrey n’est pas touché par le stupefix.
Impair : Maugrey est touché.

Jet de dés #2 :
Pair : James n’est pas touché par le stupefix.
Impair : James est touché.

Maugrey recule et pousse James. Ils tombent tous les deux ce qui leur permet d'éviter les éclairs rouges. Sans attendre, l'auror roule sur le côté en écrasant un peu plus son coéquipier au passage (ne vient-il pas de lui enfoncer son coude dans l'aine ?) et dégaine sa baguette pour lancer un protego informulé contre lequel s'écrasent d'autres éclairs rouges.

MJ:
Cher James, tu vas à nouveau devoir lancer les dés ! Espérons que la chance te sourira davantage cette fois...
Pour chaque action de combat, tu devras lancer le jet du hasard. L'action est réussite si tu fais un nombre pair avec plus ou moins d'éclat en fonction du chiffre (2 bof tout juste, 4 ça va encore, 6 waw c'est bien géré gamin !)

Il y a face à toi six ennemis puisque tu as totalement échoué à ton précédent lancer, ça fait double malchance. [ MISSION ODP ] Deux têtes brûlées. { James Potter & Alastor Maugrey } 1440416394

Les messages suivants contenant surtout de l'action, ils seront plus courts donc ne t'inquiète pas si tu es sous la barre des 300 mots.
PS: en HRP spoiler, merci de m'indiquer jusqu'à quel point tu souhaites que ton personnage reçoive des dommages si tu échoues.

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#1 'Hasard' : 6

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#2 'Hasard' : 4
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11 août 1979 ; East End, Londres, Angleterre ☾ and while I'm sure they're very admirable and brave and all the rest of it, I don't personally fancy the mortality rate.
Maugrey s'était avancé et, donnant trois coups sur la porte, prononcé ce qui devait être le mot de passe connu seulement des initiés. James eut le temps de voir un œil apparaître derrière une lucarne qui s'ouvrait juste au dessus de la poignée, de distinguer un bruit sourd derrière la porte puis plus rien. Interdit, levant les yeux vers son compagnon, tout alla alors très vite vite : d'un mouvement brusque, Maugrey avait reculé, le repoussant du même coup, et tous deux chutèrent à terre en évitant de peu des étincelles flamboyantes tirées depuis l'intérieur. James réprima un juron lorsque Maugrey roula sans plus de cérémonies sur lui, sans doute pour éviter un nouveau tire. Un relan de douleur comprima son aine gauche, mais il ne s'en soucia pas. Il en avait vues d'autres, et il était hors de question de réitérer l'épisode du Chemin de Traverse !

Sur le ventre, au sol, James vit que Maugrey avait entamé un charme de bouclier. Derrière l'épais rideau de protection, il distinguait au moins six assaillants. C'était de la folie de s'attaquer à eux en même temps aussi, fort des gros bras que son nouveau corps lui donnait, il s'appuya sur l'un d'eux, sortit sa baguette et accompagna son sortilège de projection informulé d'un geste sec et vif, de droite à gauche.

Dans un grand fracas, la silhouette la plus à droite fut violemment projetée contre ses comparses, s'écroulant les uns sur les autres à grands renforts de jurons.

Jet de dés#1
Pair : suivant la gradation (2 bof, 4 pas mal, 6 excellent), l'ennemi le plus à droite est projeté contre les cinq autres, leur faisant perdre l'équilibre et chuter les uns sur les autres (6, tous tombent, 4 seuls 3 tombent, 2 seul celui touché directement par le sort tombe)
Impair : le sort échoue

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