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« Super Lily à la rescousse ! » ft. Lily

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Acquiescement bref. Oui, ça a empiré.

Progessif.

Sec, informatif. C’est arrivé petit à petit, un peu plus chaque jour, raison pour laquelle il boit la potion comme du petit lait. La douleur reste la même, constante. Lily l’interroge à ce sujet et il se demande comment répondre. En jouant les durs ? Les chochottes ? En lui disant la vérité ? Il hausse les épaules.

J’en sais rien. J’ai l’habitude de la douleur. C’est constant. Désagréable. Quand je ne prends pas la potion, ça picote puis ça brûle comme… Je sais pas…

Autant il est parfois doué pour les métaphores, autant là, il sèche. Ça brûle, c’est tout. L’apprentie médicomage ne se démonte pas, d’ailleurs. Elle lui promet de travailler sur son cas et même de chercher du côté de la médecine moldue, ce à quoi Maugrey acquiesce. Il se moque de ce qu’on lui donne, pourvu que ça fonctionne. Il n’est pas de ces sorciers à dénigrer tout ce qui vient de chez les moldus sous prétexte qu’ils sont un peu bizarre. Il est le premier à dire que, parfois, ils ont de bonnes idées.
Un peu comme les sorciers, finalement.

Il ne prête pas trop attention à la fin de sa tirade, tournant brusquement la tête en direction d’un bruit dans un buisson dans le dos de Lily. Il s’est déjà relevé, baguette à la main, protego installé en pensant à une attaque vicieuse. Il fait barrage de son corps sans même y penser… Entre la jeune fille et un chien, poil brangé, qui tient une peluche lapin rose dans sa gueule. Il entend une voix féminine crier « LOKI ! ». L’animal le regarde, l'auror l’entend gronder. Maugrey se détourne de lui, cesse de le fixer droit dans les yeux et la bestiole se décide enfin à obéir à sa maîtresse, la rejoignant en tenant fièrement son butin. Heureusement, la moldue n’est pas arrivée jusqu’à eux. Il soupire, se laisse tomber sur le banc. Il paraît épuisé. Il l’est. Il a un peu dormi avant de rencontrer Lily mais pas suffisamment. Il se demande quel Carrow va le tuer en premier : le directeur avec sa blessure mal soignée ou la juriste avec… tout le reste.

Dans la précipitation, son bandeau a glissé au sol, sur l'herbe. Il se baisse pour le ramasser et tapote la pointe de sa baguette dessus pour le nettoyer. Il n'est pas stupide au point de le remettre sans avoir pris cette précaution.

Faites ce qu’il faut mais réglez d’abord le problème de l’insensibilité. C’est le plus urgent. Je ne peux pas travailler dans ces conditions, reprend-il comme si rien n'était arrivé.

Il bute à peine sur le verbe « travailler ». Il peut tout à fait traquer du mage noir malgré tout. Son instinct veille. Par contre s’il croise encore la Carrow avant que ce soit réglé, il va amèrement le regretter. Même s’il ne se passera rien du tout.

Je veux même bien prendre des remèdes moldus, s’ils fonctionnent. Je m’en fiche. Pareil pour mon œil, si les moldus ont une technique qui permet d’arranger les choses, ça me va. Je préfère éviter cet hôpital, de toute façon.

Regard mauvais en direction de l’édifice, bien qu’on ne le distingue pas d’où ils se trouvent.

Ça fait de vous mon… comment disent-ils déjà ? Médecin, c’est ça ? J’espère que vous serez discrète.

Il n’a pas envie de lui demander franchement de ne pas en parler à son mari, parce que ça ne se fait pas. Mais il espère qu’elle comprendra d’elle-même. Il ne connait pas assez bien Potter.
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alastor maugrey x lily potter
samedi 18 août 1979


✧✧✧

Il était difficile de composer avec les réponses vagues de l'auror, n'ayant vraiment rien de précis à lui donner à chaque demande, comme s'il se protégeait. Ne comprenait-il donc pas que c'était lui qu'il mettait en tort en faisant ça ? Probablement pas. Il lui faudrait régler la question plus tard, pour le moment, rien ne servait de l'assommer avec des réprimandes. A elle de lui prouver ce qu'elle valait, elle espérait qu'en contre partie, il lui donnerait un peu de sa confiance. Ça lui semblait légitime. S'apprivoiser.

Au milieu des autres annotations elle rajouta le mot brûlure qu'elle entoura comme le facteur à isoler et neutraliser. Il n'arrêtait d'ailleurs pas de lui parler de nerfs mais comment pouvait-il en être si sur au vu de la blessure ? La potion les anesthésiait sûrement, oui. Mais la douleur venait-elle de la uniquement ? A vérifier aussi. Il faudrait également qu'elle vérifie sa pression oculaire à l'occasion. En attendant elle se contenta d'être aussi sincère que d'accoutumée, ne lui cachant pas ses faiblesses et lui promettant de faire de son mieux si lui aussi y mettait un minimum du sien. C'était primordial, le médicomage ne pouvant travailler si le patient n'était pas en phase avec lui. Un travail de groupe, comme un auror et son apprenti.

Elle ne reçoit toutefois pas de réponse, Maugrey déjà sur la défensive parce qu'un mouvement l'interpelle, se retournant en haussant un sourcil pour voir un chien pas loin d'eux. Il faudrait vraiment... Qu'il se détende. Elle savait qu'elle en demandait beaucoup, mais tout de même. Ce n'était qu'une pauvre bête, accordant un sourire à l'animal et son lapin en peluche avant de s'en détourner pour le voir remettre son bandeau. « Dormir un peu plus pour quelqu'un qui normalement devrait être en convalescence ne serait pas du luxe non plus. » Elle le disait comme ça, hein, et elle serait étonnée que si cela rentrait par une oreille, ça ne ressorte pas par l'autre mais enfin... Elle aurait essayé. Ne rien dire devant sa mine émaciée aurait été pire.

« Je vais d'abord me concentrer sur votre insensibilité si c'est le plus dérangeant, oui. Je pense que ça devrait être le plus simple et le plus rapide de toute façon. Une erreur aussi grosse qui inclus l'intégralité du corps ne peut pas passer inaperçue. » Oh elle ne disait pas que ça avait été mal fait, non. Simplement qu'au niveau des proportions et choix du mélange, ça ressortirait forcément. Contrairement à son problème de propagation dont les facteurs étaient totalement indéterminés. « Je ne me gênerais pas pour tester des choses alors. Vous avez peur des aiguilles ? » Pas qu'elle lui propose une anesthésie locale, c'était déjà très mauvais pour l'organisme à long terme et il ne pourrait en plus se les faire lui même mais... Peut être des injections ciblées. Ou tenter de retirer cette chose sombre par aspiration ? A voir. Elle ne laisserait rien de côté.

Jugeant préférable de ne pas relever sa remarque sur l’hôpital, n'étant pas un centre de torture mais bel et bien de soins, elle se contente de rebondir sur sa remarque quant à sa discrétion. « Je serais votre médecin personnel, oui, si vous me faites assez confiance pour ça. Cela implique le secret médical et donc mon incapacité à divulguer quoi que ce soit sur votre condition. » Elle ne mentirait pas à son mari sur le fait qu'elle voyait Maugrey mais... Elle ne lui dirait pas de quoi elle le traitait. « Avons-nous un accord ? » Main tendue dans sa direction, comme les gens civilisés le feraient. « Qui sait, si j'arrive à vous prouver ma valeur, peut être aurais-je droit à un s'il vous plait ou merci ? » Et s'il y avait du vrai, sa moue n'en restait pas moins taquine.

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Maugrey sait qu’il doit dormir. Il s’y emploiera tout à l’heure, peut-être quand il laissera la jeune femme retourner à ses activités puisque lui-même a des horaires réduits à cause de cette emmerdeuse de Carrow. Mauvaise foi. Il a besoin de se reposer, de moins tirer sur la corde, sauf qu’il ronge son frein, tourne en rond. Il n’a jamais été le genre d’homme à s’assoir lire calmement un bouquin ou méditer pendant des heures. Il laisse ça aux intellectuels, se contentant d’acquiescer aux différentes questions de l’apprentie. Enfin, sauf à une.

Peur des aiguilles ?

Il ne peut pas passer à côté d’une question aussi bizarre. Il la pose sur un ton qui veut tout dire : est-ce que j’ai une gueule à avoir peur des aiguilles ? D’un autre côté et pour sa défense, elle n’a jamais observé l’état de son corps déjà couturé par plusieurs cicatrices alors qu’il dépasse à peine la trentaine. Il n’ose pas imaginer dans dix ans. S'il vit encore. Au rythme où ça va, il en doute.

Une perspective qui ne le dérange pas plus que ça.

Peu importe au fond. Elle confirme son statut de médecin et lui signale de manière implicite qu’elle est tenue au secret médical. Maugrey a une opinion bien arrêtée sur la valeur d’une telle éthique, vu sa considération pour le genre humain en général. Toutefois… Il a le sentiment que Lily Potter appartient peut-être à cette rare catégorie de personne pour qui ça revêt une signification importante. Disons qu’il lui laisse le bénéfice du doute en lui serrant la main.

Nous avons un accord.

Il prend soin de ne pas écraser ses doigts fins dans sa poigne brutale. Ce n’est pas une démonstration de force qui se joue ici mais bien un accord à l’amiable qu’elle saupoudre d’un peu d’humour. Maugrey sourit, tableau qui arrive plus souvent que ne le laisse entendre sa réputation.

Davantage de croissants, c’est noté.

Il reprend sa main sans trop savoir comment conclure cette entrevue. Il a l’habitude des sorties précipitées, des fins de conversation abruptes. Par habitude, il lui tourne déjà le dos… Puis s’arrête, tourne sa tête pour la regarder de son seul œil valide.

Merci… Lily ?

Il se dit qu’ils peuvent peut-être commencer par là. Un effort conséquent pour lui qui garde toujours une distance nette avec les autres. Mais cette petite sorcière a un truc en plus. Il ne pensait pas qu’il existait quelqu’un dans ce monde qui ne déclencherait pas toutes ses alarmes par sa simple présence.

Étrange, vraiment.
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alastor maugrey x lily potter
samedi 18 août 1979


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Face à sa mine effarée lorsqu'elle lui demande s'il a peur des aiguilles, le visage poupon de Lily s'illumine quelque peu, amusée. Oui, il était vrai qu'à regarder sa carrure de colosse, avoir peur d'une si petite chose pouvait sembler absurde. Mais... Qu'il vienne bosser à l'hôpital et il comprendrait que la bas les apparences ne voulaient rien dire. Qu'importe la taille, la corpulence ou le genre... Chacun avait ses faiblesses, ses peurs... Ses allergies. Et elle se devait toujours de composer avec. Et puis lui qui était si méfiant, comment ne pas s'imaginer qu'il veuille mettre de l'anti-poison dans la seringue rien que pour tester ? Elle n'explicita cependant pas ses raisons, se contentant d'hocher la tête et rajouter une ligne, son langage corporel parlant de lui-même.

Elle ne savait ce qu'il pensait d'elle ou croyait de ses mots, pourtant profondément sincère mais le fait est qu'il sembla accepter le marché, lui serrant la main avec une poigne ferme bien que mesurée. Ses doigts fins subirent quelque peu la pression des siens mais rien de douloureux, ne se départissant pas de son sourire. Peut être n'avait-elle pas accomplie des prouesses mais pas à pas, il semblait qu'il s'ouvre un peu. Qu'elle puisse composer avec lui, rien qu'un peu. Et sa blague en attestait, répondant à sa mine bien plus avenante par un rire mélodieux, hochant la tête doucement. « C'est cela, plus de viennoiseries. Je risque de vous coûter cher. » Elle qui pourtant n'avait jamais été dépensière. Il se condamnait lui-même à payer de sa poche, du moins, s'il le faisait réellement.

Le voyant déjà partir, son au revoir se meurt dans sa gorge, haussant les épaules incertaine mais pas franchement outragée, commençant à comprendre comment il fonctionnait. Rangeant son stylo, elle tapote la liste du bout de sa baguette d'un informulé, rendant le parchemin illisible de tout autre au cas où avant de le fourrager dans son sac. Lorsqu'elle relève ses émeraudes sur lui toutefois, elle a la surprise de le voir se retourner pour lui adresser de dernières paroles. Merci. Un mot si simple, si normal dans le langage de tous les jours et pourtant... Elle en reste presque choquée, papillonnant des cils comme à court de réplique avant de se mettre à sourire, de cette arabesque si tendre et sincère, rayon de soleil provenant du cœur. Il lui avait dit merci. Il l'avait appelée par son prénom. Il s'était ouvert. La joie irradiait de ses traits encore légèrement enfantins alors qu'elle hochait vigoureusement la tête face à ce miracle qui s'était produit, quelques notes de son rire faisant écho à son bonheur tandis qu'elle lui faisait un léger signe de la main pour lui dire au revoir. « Ce fut un plaisir, Alastor. » Et elle s'en détourna, heureuse de finir sur cette agréable surprise, ses pensées vaquant déjà à des calculs et plantes qui pourraient l'aider.

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