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Moonlight disaster

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Les couleurs sont absolument sublimes, lorsqu’elles s’étendent sur ses mains jusqu’à rejoindre ses poignets—des étincelles vives qui n’ont rien à faire là, le fruit d’un tremblement qui l’a traversé alors qu’il mélangeait les couleurs. Ce n’est pas grave, parfois, Alexis aime tout autant glisser ses doigts sur les murs plutôt que ses pinceaux. Cette nuit, c’est celle où il ne travaille pas, où personne ne se dira qu’il n’est pas à la maison. Pas d’inquiétude, ni de murmures au sujet de choses qui ne l’intéressent guère. Pourtant, tandis qu’il était assis sur le sol, contemplant le serpent glissant sur le mur, écailles arc-en-ciel parfois parfaites parfois terribles—c’est ça d’avoir le cerveau bousillé, des fois il refuse de suivre les désires d’Alexis, de comprendre ce qui se passe autour de lui—son pilulier magique a vibré à ses pieds. Une fantastique invention, les compartiments en bois qui ne s’ouvrent qu’à l’heure où il doit les prendre. Il a noté qu’il en était au dernier, ce qui signifie—que demain il n’y en aura plus.

Alexis est morose, il se traîne parfois—pas physiquement, mais dans sa tête—et il doit se rappeler de mettre ses chaussures, de bien embarquer tout ce qu’il lui faut. Ses parents travaillent cette nuiy, il pourra les retrouver, traverser des couloirs qu’il connaît par cœur. Il est résigné à demeurer le ‘patient’ pour l’éternité de toute façon. Ses doigts glissent dans sa chevelure blonde, teinture offerte par une de ses sœurs, testant les mèches dans sa nuque pour vérifier que la magie cache toujours son tatouage. Ah oui, baguette, ça sera bien pour faire venir le Magicobus. Une fois à l’intérieur, il retrouvera son rythme, non ? Les Adler sont des sang-mêlés qui auraient aimé être plus pur que ça, et pourtant Alexis ne s’embête pas à enfiler une robe de sorcier. Il a la flemme, et son t-shirt—qui l’engouffre, bien trop grand—et short semblent bien suffisant pour l’air frais de Juillet.

Les couleurs ne sont pas très présentes, à Sainte-Mangouste. Tout est un dédale qui n’a pas de fin, services empilés les uns sur les autres. Les accidents magiques sont bien trop nombreux, une habitude qui rend les sorciers moins attentifs—il passe la salle des arrivées, parce que ce n’est pas bien compliqué d’esquiver ce coin où les gens arrivent en tenant leurs proches dans les bras, terreur sur leur visage. Lui ne comprend pas trop, parce qu’à l’époque, il n’y avait personne pour paniquer en son nom. Le comptoir qu'il croise, trop ennuyeux—si quelconque pour celui dont les mains sont recouvertes de tâches colorées, l’invite à s’approcher en silence. Qui est de garde, qui pour lui dire où sont ses parents ? Il préfère les voir eux—de toute façon une partie du personnel connaît le fils de Adler qui ne leur ressemble pas, celui qui doit parfois s’y reprendre à deux fois pour faire une phrase complète lors des mauvais jours.

Et cela l’ennuie—Alexis n’a pas que ça à faire, d’être un spectacle, une créature qui fait la fierté d’une famille qui lui tape sur les nerfs à cet instant précis. Il se hisse sur le comptoir, jambes dans le vide, attendant qu’un membre du personnel revienne, qu’on lui dise quelque chose d’utile. Ce n’est pas la première fois, qu’il agit ainsi, qu’il oublie les règles pour juste exister. C’est que ça demande déjà trop de concentration, qu’il aimerait bien rentrer et continuer de peindre, manger un bout peut-être. Il n’aime pas embêter l’elfe de maison pour ça, c’est un peu ennuyeux de subir des ‘maître Alexis aura tout ce qu’il désire !’ ah bah non, on peut pas lui rendre son cerveau dans l’état d’origine, dommage hein ?

Lorsqu’il avise enfin quelqu’un qui ne semble pas être un patient—vu l’odeur, y’en a un vers la salle d’attente qui a décidé que se vomir dessus était une fantastique idée, et il plaindrait presque les docteurs s’ils n’étaient pas si chiants—il lève une main en un salut silencieux. Alexis est nul à chier pour reconnaître les visages, malgré son travail il ne saurait pas dire si le même client venait toutes les nuits prendre le Magicobus. Hey, il est en vie, faut pas trop lui en demander non plus.

Il étouffe un bâillement du dos de sa main libre, ayant envie de pas trop traîner malgré ses horaires nocturnes.
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Moonlight disaster
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Des bruits de pas résonnent sur les pavés de Londres, une ombre s’avance à tout allure comme si elle était poursuivie par quelques choses. Ces pas se font lourd tandis que la fréquence s’accélère. Les reflets argentés de la lune suffisent pour éclairer son chemin dans l’obscurité. Les rues étaient désertes, la plupart de la population était déjà installé tranquillement dans leur maison, appartement et certains devaient sans doute dormir depuis plusieurs heures à présent. L’endroit n’était pas beaucoup fréquenté en journée et ce n’était pas la nuit que cela changeait seul les rats et chats tenaient parfois compagnie à la demoiselle pendant son trajet. Un regard rapide à son poignet pour lui indiquer que la marche rapide ne serait pas suffisante si elle voulait arrivée à l’heure pour sa prise de garde de cette nuit. Kalista était une apprentie médicomage à Sainte Mangouste, elle adorait son travail et n’avait pour le moment pas choisi de spécialisation donc elle touchait à tout, mais quitté son lit chaud et douillait était une épreuve. Elle aurait pu utilisée sa magie pour ne pas s’encombré du problème de retard, mais elle préférait marchée. Prendre l’air et ressentir la caresse du vent sur sa peau tandis que la lune lui éclairait timidement ces pas. Inutile de facilité ces déplacements avec de la magie, elle passait toute la journée enfermée -même si elle n’était pas assise derrière un bureau- la sorcière avait besoin de sa dose d’air frais même si ce n’était rien en comparé à son amour d’Ecosse qui lui manquait bien trop souvent entre ces immeubles sombres et ces routes goudronnés.

C’est essoufflé que Kalista poussa les portes de l’hôpital en prenant le couloir qui l’amènerait dans les vestiaires, elle se changea rapidement et attacha ces longes cheveux noirs en une queue de cheval haute afin de ne pas être dérangée pendant qu’elle travaillait. Glissant sa baguette dans une poche intérieur à sa blouse blanche elle se dirigea vers l’un des responsables également de garde ce soir pour prendre ces missions, il lui demanda de couvrir un peu tout l’étage puisque la soirée était relativement calme. Elle décida de faire un tour dans les chambres des différents patients qui étaient présents depuis quelques jours pour certains, tandis que pour d’autres le séjour ne faisait que se rallonger transformant les jours en semaine et les semaines en mois. C’est avec douceur et son éternel sourire aux lèvres qu’elle entama la tournée des chambres essayant d’apporter de la chaleur et du réconfort dans cet endroit morne et terne.

On ne demandait pas plus d’un hôpital, il devait être utile et fonctionnel la décoration ne faisait clairement pas parti des priorités. Le seul endroit coloré de l’établissement était l’étage consacrée aux enfants, il ne fallait pas faire trop peur à ces petits bouts et la couleur rassurait toujours plus qu’un lieu stérile et vide de teintures. Il devait être vers deux heures du matin lorsque la sorcière eut fini de faire son petit tour, elle alla se prendre quelques choses à grignoté et glissa quelques autres friandises dans sa poche. C’est en chantant, si bas qu’on avait l’impression qu’elle murmurait dans sa barbe, que l’apprentie se dirigea vers la salle d’attente elle remarqua un patient et alla s’occupée vers lui. La forte odeur d’alcool qui dégageait de lui furent confirmé par le vomi qui lâcha sur la demoiselle lorsqu’elle arriva à sa hauteur. Bourré. Parfait. Retenant un soupire la jeune femme sortit sa baguette pour nettoyer les dégâts qu’il venait de faire, elle lui indiqua de rester bien assis tandis qu’elle allait revenir avec un fauteuil pour l’aider à marché jusqu’à la salle de consultation. Une potion contre la gueule de bois sera suffisante pour s’occuper de ce patient.

Alors qu’elle se dirigeait vers la pièce avec les équipements encombrant l’asiatique remarqua un jeune homme blond qui s’était assis, sans gêne, sur le comptoir. Fronçant légèrement les sourcils elle s’avança vers lui lorsqu’il leva la main pour la salué. Posant ces coudes contre le couloir, elle tourna délicatement sa tête, légèrement penché, vers lui avant de lui montrer le sol du bout du son index. Un sourire s’afficha sur ses lèvres tandis qu’elle prenait la parole. « Bien que j’apprécie la vue de votre fessier sur ce comptoir Monsieur, aussi belles soit-elle ce ne sont pas leur place. » Commença-t-elle à dire avec humour et espièglerie. Kalista avait toujours été comme ça, elle pouvait se permettre d’être elle-même quand aucun de ces supérieurs n’étaient dans le coin sinon elle aurait pris un peu plus de délicatesse pour dire les choses. Seulement un peu.

Attendant que le jeune homme descende du comptoir elle se contenta de l’observer en silence sa tête toujours soutenu par sa main gauche tandis que la droite tapotait doucement sur le comptoir au rythme de l’air de la musique qui trottait dans sa tête depuis le début de sa garde. « Que puis-je faire pour vous ? » Repris-t-elle la voix chantonnant et chaleureuse. Kalista avait une forte envie de danser et chanter, après ces deux patients elle ira surement à la pédiatrie pour avoir une excuse d’agir de la sorte si un enfant ne dormait pas.
Eressëa
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Ce qu’il y a de fantastique—ou de terriblement tragique, voir poignant, selon à qui on demande—avec le corps médical, c’est la dévotion des médecins à prendre dans leurs bras des cas absolument désespérés. Alexis s’interroge parfois sur ce genre de choses, généralement lorsqu’il doit endurer l’odeur insupportable des produits médicaux et ce blanc d’un moche rarement égalé qui l’entoure. Au moins, les services pédiatriques sont généralement vaguement plus accueillants. Enfin, il a vingt-deux piges maintenant, ça fait un moment qu’on le fout chez les adultes. Ce qui est dommage parce qu’on lui file plus de gelée gratuite en plus avec le repas lorsqu’il reste quelques jours. Enfin, Alexis n’aime pas la gelée, mais les couleurs sont toujours—bien trop fortes pour être naturelles. C’est comme manger de la peinture—un éclat interdit. Genre celui qu’il s’est pris en pleine gueule adolescent. Ouais, exactement le même concept.

Et donc, son esprit ayant dérivé, il a manqué de louper la personne qui s’approche. Queue de cheval, blouse blan—dénuée de vie. Il faut cesser avec cette absence de couleur. Chaque médecin devrait avoir le droit de décorer sa blouse. Est-ce qu’elle est docteur au moins ? Alexis ne la reconnaît pas, ce qui n’est en soi pas bizarre plus que sa mémoire des visages est aux abonnés absents depuis un bail. Néanmoins, ça semble réciproque et il n’a pas franchement envie de s’expliquer et de se présenter comme le petit coup de charité de ses parents.

On lui offre une phrase—pas forcément malvenue, juste étrange—au sujet de son magnifique fessier, ce qui prompt Alexis à lui offrir un regard confus le temps que les neurones se connectent. Pourquoi est-ce que ça prend toujours trois plombes ça ? En tout cas, oui il a de belles fesses, merci.

Et vas-y qu’elle lui demande ce qu’il fout là, en plus. Alexis a tout le temps, clignant les yeux deux fois à cause de la lumière dans le lieu, pour songer qu’il n’a pas son ordonnance. Qu’en général il n’en a pas besoin parce que y’a toujours un être connu qui le choppe pour le refiler à ses parents. Il se voit très mal dire ‘je veux ma mère’, ça ruinerait totalement le peu d’amour propre qu’il peut avoir.

« Je—suis bien là. »

Admirable, quatre mots, articulés sans trop de souci. Alexis sait ce que les gens croient, à cause de ses mains qui tremblent et de son regard fuyant. Ils se disent qu’il n’est qu’un adolescent drogué un peu paumé qui cherche à avoir sa dose. En vrai, se procurer de la drogue ça doit être beaucoup plus complexe que ça parce qu’on lui en a encore jamais offert au détour d’une conversation.

« T’as qu’à t’asseoir aussi, au lieu de me dire de descendre, » qu’il suggère, dans le plus grand des calmes. Une tâche bleue et une verte se sont mélangées sur le dos de sa main et le vert moche qui en ressort est absolument fascinant. Après un moment, il se concentre quand même sur la jeune femme, qui doit avoir son âge, peut-être ? « J’ai plus de médocs. »

Bien sûr, Alexis explique cela sans offrir son pilulier ni une explication convenable.
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Moonlight disaster
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Kalista avait plusieurs fois essayée de transgressée la règle de cette blouse blanche et monotone qui ne donnait pas, selon elle, une bonne opinion de la profession. Souvent ils étaient considérés comme des personnes dénoués d’émotions et de sentiments, après tout difficile d’en vouloir aux personnes lorsqu’on se regardait dans un miroir pour voir une silhouette blanche et ennuyeuse. Curieuse de cette invention stupide et étrangère que la monotonie des tenues médicomages la sorcière avait fait des recherches et avait été dans l’incapacité de trouver un livre justifiant ce choix. Techniquement la règle n’existait pas et pourtant on ne pouvait pas la contournée. Même les vêtements de la blouse devaient être neutre et être entièrement vêtu de noir ennuyait parfois la jeune femme qui se trouvait triste. Alors elle faisait de son mieux pour apportée de la chaleur et des couleurs avec son sourire et sa personnalité même si ce n’était pas toujours possible ni évident elle faisait de son mieux. Même quand ça ne plaisait pas aux supérieurs.

Ce n’était pas chose facile que d’agacé ou de contrarier la sorcière, toujours de bonne humeur elle faisait de son mieux pour mettre ces problèmes de côté lorsqu’elle venait travailler considérant que des personnes avaient beaucoup plus de soucis plus graves que les siens et que ce n’était pas le lieu pour se plaindre ni se morfondre. Même si elle n’appréciait pas recevoir du vomi en guise de salue, elle n’était pas pour autant en colère contre le patient. Pareillement pour le jeune homme assis sur le comptoir et qui ne semblait pas vouloir descendre. Il semblait avoir l’esprit ailleurs et Kalista n’essayait pas de le pressé, elle ne le connaissait pas et devait donc faire attention. Il sembla mettre du temps à comprendre ou réagir à sa blague et il ne répondit d’ailleurs pas à cette dernière. Ne s’en offusquant pas la demoiselle se contenta de l’observer attendant sagement d’une réponse sorte de sa bouche.

Si elle se fiait à l’apparence du jeune homme elle estimerait qu’il devait avoir à peu près son âge, néanmoins elle était bien placée pour savoir que les asiatiques ne faisaient pas leur âge, surtout pendant leur jeunesse, alors la sorcière décidée d’entamé la conversation avec un vouvoiement. La réponse du sorcier ne se fit pas attendre et Kalista ne pu s’empêcher de rire doucement à cette remarque. Puis une fois son rire passé, elle l’observa tranquillement et avec sérieux. « Tu descends. Ce n’est pas un lieu pour s’asseoir. » Dit-elle avec insolence en utilisant le tutoiement soudainement.

Se redressant elle croisa les bras sur sa poitrine affichant un air sérieux, à moitié seulement étant donné que son sourire était toujours présent, et attendit patiemment une réaction de la part du jeune homme. Secouant doucement la tête après avoir entendu la réponse de son futur patient elle se contenta de le regarder avec amusement avant d’hausser les épaules. Elle s’installa sur le sol en position de plage en laissant son cou se penché en arrière faisant voler ses longues mèches sombres. « On est mieux ici. » Se contenta-t-elle de répondre en fermant doucement les yeux comme si elle prenait le soleil. La sorcière n’ouvrit pas les yeux lorsqu’il parla de ces médicaments. Il pouvait très bien être un de ces drogués qui abusaient des médicaments, mais ce n’était pas dans la nature de la médicomage de porter des jugements préconçus sur l’apparence. « Tu as un dossier ici ? » Demanda-t-elle sa voix dénouée de jugement et douce afin de faire comprendre que ce n’était pas un refus, mais seulement un renseignement.

Eressëa
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Le respect d’Alexis pour les autres êtres vivants a toujours été—au mieux médiocre. Ses sœurs et, parfois, ses parents échappent à cette règle. En ce qui concerne les docteurs, ceux qui le traitent parfois comme un fantastique cas médical de survie à un impardonnable, la notion même devient abstraite et peu nécessaire. Il note, malgré son attitude certainement impolie, qu’elle ne semble pas spécialement prête à lui balancer un sortilège pour le punir de son insolence. C’est mieux ainsi puisqu’il est encore très sensible à la magie—outre les sorts comme mineurs comme ceux pour teindre ses cheveux ou cacher un tatouage—et qu’il n’a pas envie de devoir expliquer à ses parents qu’il s’est encore attiré des problèmes. Elle lui ordonne quand même de descendre de son perchoir et l’expression d’Alexis tourne en quelque chose d’un peu mauvais, certainement. Lui ne ne s’en rend pas compte, de toute façon ça ne dure pas.

Est-ce que s’allonger sur le sol fait partie de la procédure d’accueil ? L’hôpital a bien changé depuis la semaine précédente alors—confus, il lui faut un moment pour prendre une décision. Avec ses mains il se déloge du comptoir, posant ses pieds sur le sol. Il attend une vague dans son équilibre qui ne vient pas, ce qui l’autorise à s’asseoir aux côtés de cet étrange médecin. Le pourquoi les gens sont ainsi, ça ne lui importe pas. La sympathie, on peut l’offrir sans réfléchir, il n’y croit pas vraiment. Silencieux un moment, ses doigts jouent avec le bas de son haut, jusqu’à ce que la voix résonne de nouveau.

« Ce n’est pas—génial pour bronzer, » qu’il répond, avec un moment de retard, à la phrase précédente. Alexis aimerait bien ne pas être ainsi, mais il n’y peut rien. En un sens, se retrouver là à jouer à être à la plage, ce n’est pas si étrange que ça en a l’air. Personne ne paraît vouloir venir les déranger, donc c’est simple de ne pas s’inquiéter, de simplement vivre pour l’instant présent. « Yep. »

Assis en tailleur, Alexis soupire, ses épaules s’affaissant. Il n’aime pas devoir citer son nom, puisque ce dernier rapporte à ses parents qui travaillent tous deux ici. En général, ça lui donne un statut dont il pourrait se passer. « T’me connais pas ? En général—les médecins savent qui je suis. » Parlant lentement, quoique avec un ton assez tranché pour masquer la fatigue, Alexis observe le sol blanc à ses pieds, n’ayant qu’une seule envie ; de le recouvrir de dizaines de couleurs, jusqu’à noyer totalement l’ennui. Est-ce qu’elle va l’abandonner ou bien rester encore un peu, jusqu’à obtenir une véritable réponse ? Ce n’est pas qu’il refuse de s’identifier, encore moins qu’il réalise que ça donne une idée totalement fausse sur sa personne de faire ça, tout est simplement chiant et compliqué.

Alexis n’a pas franchement envie de s’allonger, de presser sa tête contre les dalles probablement glacées. C’est juste trop lui en demander. Déjà, s’asseoir avec la jeune femme, c’est pas mal. C’est assez. Ah, il sociabilise si bien, ses parents seront fiers d’apprendre ça.

(Non.)
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Moonlight disaster
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Ce n’était pas une façon habituelle de se comporter avec les patients, être allongée sur le sol alors que lui est assis sur le comptoir rendrait fou n’importe quel supérieur. Les voix offusquées par son comportement et le ton réprobateur ne sont que des lointains échos dans l’esprit de la jeune femme. Parfois, elle avait besoin de sortir de ces règles qui réagissaient les établissements de santé, elle avait parfois seulement besoin d’être elle et être de garde du soir était souvent le seul moment où l’opportunité de se comporter de façon parfois irrationnelle pouvait être autorisé, tant que personne ne la surprenait en train de faire des choses non conventionnels. Ces parents lui avaient toujours appris qu’on ne pouvait pas être sincère avec les autres si on n’était pas sincère et comment pourrait-elle être un bon médecin si elle devait se cachée derrière une façade uniquement pour faire plaisirs à ceux sans joie et sans vie qui se contente de parcourir ces couloirs pour faire le travail, sans rien faire de plus. Ni trop, ni moins uniquement ce qui est demandé. Cette mentalité était déroutante pour la demoiselle et elle pouvait comprendre les patients qui ne supportaient pas de venir dans un hôpital, tout était si… froid.

Kalista avait le sentiment que le jeune homme qui se trouvait en face d’elle n’était pas comme les autres et elle avait cette voix dans sa tête qui lui disait qu’elle pouvait agir à sa guise et être elle-même. Ne connaissant pas l’historique de ce patient la jeune femme restait néanmoins prudente essayant de ne pas faire des mouvements qui pourraient le faire paniquer et le rendre agressif. Un grand sourire étira les lèvres de la médicomage lorsqu’elle remarqua l’expression brièvement dur sur le visage de son nouveau patient, elle se voulait rassurante même si elle avait donnée un ordre qui ne semblait pas lui plaire, soudainement elle tira la langue lorsqu’elle le vit descendre de son perchoir pour ensuite s’asseoir à ces côtés.

Un léger rire s’échappa de ces lèvres lorsqu’il évoqua la difficulté de bronzé à l’intérieur d’un établissement, elle haussa alors les épaules et elle tapota doucement sur son front. J’imagine du soleil alors on peut prétendre que je bronze de l’intérieur. Fit-elle avec simplicité et amusement. Son comportement pouvait être déroutant pour un médecin, mais c’était entièrement elle, franche et spontané. Elle rouvrit les yeux lorsqu’il affirma avoir un dossier. Elle tourna légèrement la tête pour le regarder avant de se mettre un de ses genoux contre sa poitrine, appuyant par la même occasion sa tête, tandis que l’autre jambe restait tendue vers le comptoir.

La sorcière secoua négativement la tête comme réponse à la question du patient. Non, elle ne le connaissait pas. Après tout, elle faisait beaucoup de service de plus elle ne faisait pas attention aux bruits de couloirs de ces collègues sur les patients réguliers. Kalista n’aimait pas le jugement qu’elle entendait dans la voix des autres médecins lorsqu’ils parlaient de certains patients. « Non désolé, je suis apprentie médicomage je ne connais pas encore tout le monde. Se contenta-t-elle de répondre plutôt que de lui expliquer qu’elle préférait faire son propre jugement sur les gens plutôt que de se baser sur les dires des collègues. « J’aime beaucoup tes cheveux, tu connais la formule utilisée pour changer les couleurs ? » Demanda-t-elle subitement pour briser le silence qui commençait à s’installer entre eux. Le regardant toujours avec un petit sourire aux coins des lèvres elle finit par tendre la main dans sa direction avant de se présenter. « Je suis Kalista McKay, apprentie médicomage de dix-neuf ans et élu apprentie la plus sexy. Et toi ? » Fit-elle en retroussant légèrement son nez pour ne pas rire à sa propre blague sur sa prétendue élection. Ce n’était peut-être pas le patient avec qu’on pouvait rire de tout et de rien, mais elle avait envie d’être naturelle avec lui. Tant qu’aucun supérieur n’était dans le coin en tout cas.


Eressëa
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Il y a toujours la possibilité—maigre quoique pas absente—que tout ça ne soit qu’une frasque, une patiente déguisée en médecin pour passer de l’autre côté des soins. Tout ça sera bien illégal, voir dangereux, et une autre personne pourrait sans nul doute s’en inquiéter, voir chercher à vérifier l’identité de la jeune femme. Heureusement qu’Alexis n’a pas un grand sens pratique, ou plutôt que les histoires des autres lui passent derrière la tête sans hésitation. Dans le pire des cas, quelqu’un de connu passera bien à un moment donné ou à un autre. Ses doigts ébouriffent ses cheveux un moment, frottant entre les mèches décolorées à la recherche de cicatrices qui sont en grande majorité à l’intérieur du crâne et pas à l’extérieur.

Apprentie, hein ? Oh, c’est un fétus alors. Un qui s’est égaré dans le domaine bien saoulant de la magie médicale. Alexis avait des ambitions, à une époque. Elles ont fondu, et ça lui convient. Il préfère peindre et avoir son job à mi-temps plutôt que de porter le monde sur ses épaules.

« J’sais pas, c’est ma sœur qui me les teint. »

Il n’est pas chaud pour lancer un débat étique sur ‘devrait-il avoir le droit de conserver sa baguette et pratiquer la magie’. Après tout, Alexis est encore capable de balancer des sorts, donc les détails ça concerne pas les autres. Il dira à sa frangine que son dur labeur est apprécié—peut-être, au détour d’une conversation n’ayant rien à voir dans quelques mois.

« La plus sexy ? ‘Doit pas y avoir beaucoup de—duel—compétition. » Bordel de mot qui voulait pas revenir. Alexis, sous ses airs de patient un peu étrange, n’est pas une langue de vipère pour rien. Certes, il n’est plus aussi talentueux que dans ses jeunes années, quoique ça suffit quand même. Est-ce qu’elle notera que c’est de l’humour ? C’est que le jeune homme est souvent un peu trop dur—brutalité nichée dans ses paroles sans aucune raison. « Salut. J’suis Alexis Adler, patient de longue date des hostos. »

Ce qui doit se voir, pas besoin d’ajouter quoi que ce soit. Avec un peu de chance, si c’est un fétus qui débute, elle connaîtra pas ses parents et donc on le fera pas chier au sujet de cette super amitié entre eux qui n’aura jamais lieu. Il observe la main tendue, qu’il avait loupé jusque là, avant de secouer la tête. On va pas non plus pousser Merlin dans les orties—oh, l’expression c’pas exactement ça. Il s’en branle, par conséquent c’est absolument pas grave.

« J’prends des médocs pour ma tête, et j’en ai quasi plus, donc j’suis—venir—venu. »

Aligner une phrase sans dire de la merde d’hippogriffe c’est trop en demander ce soir ? Bah ouais, visiblement. Alexis, avec son accent américain et son attitude de je m’en foutiste, n’offre pas spécialement une super impression, n’est-ce pas ? En plus, elle est pas—Kalista est pas moche. Il s’est moqué, parce que c’est dans sa nature, et qu’un hosto c’pas un endroit pour dire si quelqu’un est sexy, c’est tout. Est-ce qu'il aime les filles, déjà ? Bonne question. « J’suis un peu plus vieux, pas beaucoup. »

Kalista McFétus.
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Moonlight disaster
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L’attitude de la médicomage aurait mis plus d’un patient mal à l’aise, elle ne se vexerait pas si ce dernier ne l’a considérait même pas comme un véritable médecin. La réalité était que, quand elle avait l’occasion, la jeune femme essayait de casser cette image qu’était devenue celle du corps médical à savoir sans émotion, dur et froid, ce n’était pas qu’elle souhaitait entretenir et même si cela ne plaisait pas à ces supérieurs ça ne l’empêchait pas de le faire lorsqu’ils n’étaient pas présents. Et c’était exactement ce qu’elle faisait ce soir, elle profitait d’être en effectif réduit et donc en presque parfaite autonomie pour s’occuper des ces patients à sa guise et de se comporter de façon naturelle. Le patient qui se trouvait à ces côtés, assis sur le sol, avait également des origines asiatiques même si ces cheveux n’étaient pas d’une couleur naturelle cela lui allait bien au teint.
C’est pour cela qu’en toute innocente la jeune femme se renseigna sur la formule pour teindre les cheveux, elle n’avait jamais pris le temps de se renseigner et même si elle était assez extravertie la brune ne pensait pas un jour sauter le pas. Surtout qu’elle partirait sans doute sur des du couleurs comme du bleu ou du rouge et elle ne savait pas avance que ça ne plairait pas. Non pas que l’opinion des autres l’intéressait, mais prendre le risque de perdre sa place juste pour tes cheveux ce serait… triste. Tant pis. Répondit-elle en faisant une petite mine déçue, mais elle repris rapidement son petit sourire sur les lèvres et commença à chantonner doucement.

Maintenant que la présentation était faite, avec évidemment une petite dose d’humour, elle attendit patiemment de connaître l’identité du jeune homme afin de pouvoir lui rendre service et lui apporter les médicaments dont il avait besoin. La remarque qu’il fit par rapport à son pseudo titre d’apprentie la plus sexy fit rire la demoiselle qui glissa légèrement son index sur le nez de l’asiatique, elle fit ça plutôt qu’une petite tape pour ne pas brusquer le patient c’était un geste doux et inoffensif, avant de lui faire un clien d’œil. Peut-être bien, mais je n’ai pas prétendu qu’ils avaient foules pour cette compétions. Dit-elle amusée avant de ramener sa main vers elle lorsqu’il se présenta sans lui rendre sa salutation. La médicomage ne se vexait pas, elle était très tactile, mais elle comprenait que ce n’était pas le cas de tout le monde et encore moins des patients.

Enchanté Alex, j’espère que je serais une expérience inoubliable et unique comparé à tes autres visites à l’hôpital. Répliqua-t-elle tout en se relevant doucement. Elle avait évidemment reconnu le nom de famille du jeune homme, c’était deux de ces responsables, mais cela ne changerait rien à la façon dont elle allait se comporter avec lui. Les affaires privées des patients n’étaient pas son problème et elle n’allait pas juger une personne à cause de ses liens familiaux. Une fois encore, elle tenda la main vers lui pour l’aider à se relever, s’il souhaitait évidemment. Kalista hocha doucement la tête lorsqu’il expliqua, c’était un grand mot, le genre de médicament qu’il prenait. Encore une fois, la jeune femme n’était pas là pour juger, mais uniquement pour apporter son aide aux personnes ayant besoin de cette dernière. Tu viens, on va en chercher. Lui dit-elle avec douceur avant de lui donner un sourire encourageant. L’endroit pour prendre les médicaments étaient un peu éloigné de la salle d’attente et elle n’avait pas envie de le laisser seul avec la possibilité qu’un autre collègue s’occupe de lui.

Eressëa
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Les contacts—Alexis n’a jamais été à l’aise avec eux. Ce n’est pas le fait de toucher les autres, non ça il a été un gamin qui bousculait ses camarades lorsqu’ils étaient sur sa route, plutôt lorsque le geste est retourné. C’est pour ça qu’il recule son visage, lorsqu’elle tente de le toucher. C’est une non-fétus zone ici, chacun doit rester de son côté. Son énergie, celle qui résonne lorsqu’elle chantonne—un écho au sourire chaleureux sur ses lèvres depuis leur rencontre—c’est un brin déstabilisant. La joie n’a pas sa place dans un tel lieu—lui n’y voit que l’enfermement, la guérison bien trop lente. Peut-être que ses parents ressentent la même chose, une sorte de joie étrange qui se diffuse en eux lorsqu’ils sont utiles. C’est affligeant, et Alexis est bien content de n’être qu’un boulet pour tout le monde ; il n’a pas envie que son bonheur soit lié à une autre personne, ça serait bien trop lui en demander.

« Pas Alex, » il marque une pause nette, clignant les yeux, « Six ça me va. Comme le chiffre. » Après tout, son prénom se prononce Alek-six, bien qu’il n’avait pas utilisé le surnom depuis un moment. Est-ce qu’elle ne se prend pas un peu trop pour son amie ? Ah, l’aîné s’en branle, il n’est que de passage. Qu’un visage flou de plus au sein de l’immense hôpital. Qu’est-ce que la médicomage a dit déjà—ah oui, qu’il n’y avait pas de compétition. Pas étonnant, le lieu est plein de vieux laids qui sont dénués de couleurs et qui se prennent pour les maîtres du monde parce qu’ils peuvent lancer un sort de soin sans tuer leur patient. Genre ça demande des tas de diplômes ça.

« J’pas une super mémoire. Et j’ai pas envie d’devenir pote avec toi, » ça c’est fait, sans la moindre sympathie. Est-ce qu’il réalise la dureté de ses paroles ? Difficile à dire. Probablement assez pour oser ouvrir la bouche en tout cas. Une fois de plus, la main offerte est refusée, lui préférant se redresser sans assistance. Le monde ne tourne même pas, quel progrès.

Silencieusement, Alexis sort son pilulier de sa poche, touchant les cases colorées peintes sur le bois sous ses doigts. Une pour chaque jour, deux rangées. Quatorze donc. Son esprit s’égare un moment sur l’arc-en-ciel qui se trouve dessus avant de le tendre à la jeune femme. Puisque c’est un objet magique, elle saura l’ouvrir avec un sort, il suppose. Alexis n’est pas très impliqué dans le processus, suivant la marche sans véritable envie de participer.

« Mes parents sont occupés t’crois ? »

La question, marmonnée, signifie ‘je veux pas les croiser’ plus que l’inverse. Pas de leçon de morale ou d’inquiétude malvenue. Il gère très bien son existence. En plus, sa mère dirait un truc sur l’honneur de leur famille à cause de sa tenue et de la peinture. Elle devrait voir ce qu’il a fait dans la salle à manger avant que l’elfe de maison ne nettoie tout en catastrophe l’autre soir.
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Moonlight disaster
if the light is gone don't forget that they will still have colors somwhere
Les limites d’une relation entre patiente et médecin avait été franchis une centaine de fois et cela allait très certainement continuer d’arriver. Une sorte de sentiment d’aisance avait submergée la jeune femme lorsqu’elle avait commencé à s’occuper de ce patient qui ne semblait pas être comme les autres. Son caractère n’était pas le genre qui attirait la sympathie, elle pouvait le ressentir, mais même si elle aurait dû se sentir rejetée et repoussée pour mettre de la distance entre eux, cela ne faisait pas parti de ces intentions. Aucun des mots qui pourraient dire ne semblait être capable de l’atteindre et cela n’était pas le cas uniquement avec lui, Kalista était une personne qui ne se vexait pas facilement, ainsi se contenta-t-elle juste de sourire lorsqu’il évita continuellement son contact physique. Dans un sens elle comprenait. Ce n’était pas par pitié qu’elle passait du temps avec le jeune homme, mais plutôt par curiosité. La maladie ne l’intéressait pas, malheureusement le mal qui semblait être le sien n’était pas guérissable si venait régulièrement dans des hôpitaux. Une sorte d’aura flottait autour de lui et c’est cela qui intriguait la demoiselle. Rien en cet Alexis ne semblait sympathique, pourtant les couleurs sur ces doigts semblaient vouloir apporter une autre version à ce visage qu’il présentait. La pitié ne faisait pas partie du vocabulaire de la médicomage et la joie qui était la sienne n’avait pas réellement de lien avec un besoin de le prendre des soins qu’elle donnait aux autres, elle était juste heureuse de faire quelques choses qui lui plaisait.

Un petit hochement de tête fit bouger son visage fin avant qu’elle acquise avec un peu plus d’aplomb. Six ça me convient parfaitement. Il n’y a pas vraiment de surnom possible avec mon prénom, mais si tu es inspiré sans toi libre d’en utiliser un. L’air chantonnant qui sortait de ces lèvres s’était tût pour que l’atmosphère redevienne un peu plus sérieuse. Le temps commença à s’écouler et la probabilité de croiser dans les minutes à suivent un collègue ne faisait que s’agrandir. Un peu trop d’avertissements sur son attitude avait été prononcé dans la semaine et il était assez important pour l’apprentie de se faire discrète pendant quelques temps. Alors, même si elle se permettait des écarts, elle devait constamment faire attention et ne pas trop s’attarder.

Tant mieux, ce n’est pas mon but. Ma personnalité à beau être joyeuse et étincellent mon but n’est pas de dépassé les limites, mais ne vaut-il mieux pas un médecin plein de couleurs plutôt qu’une palette de gris ? Demanda-t-elle assez sérieusement. Le jeune homme qui se trouvait en fasse d’elle semblait être un peintre, en tout cas cela pouvait être l’une de ces passions et même si son cerveau semblait avoir des troubles du fonctionnement il devrait comprendre son allusion pour répondre franchement, ou alors ignoré la question c’était également possible.


Kalista pris le pilulier du jeune homme dans ces mains sans un mot. Elle se contenta de l’observer discrètement et d’apprécier les couleurs qui semblaient être présente. Cela rendait l’objet moins terne et attirait forcément le regard. Ce n’était pas un objet qu’on avait envie d’oublier, si on ne prenait pas en compte son contenu.

Lorsqu’une nouvelle fois il évita sa main, la brune se contenta de faire comme si elle tirait avec son pouce et son index en faisant un mouvement vers le haut. En faisant ce geste elle fit un petit bruit avec sa bouche et un clin d’œil ferma son œil gauche pendant quelques choses. (comme le gif) Elle pris la peine de réfléchir quelques secondes à sa question essayant de comprendre s’il voulait la présence de ces parents ou non. Non on ne risque pas de les croiser on a le temps de faire des bêtises, tu viens ? Demanda-t-elle en tournant les talons et faisant quelques pas avant de se retourner vers lui pour vérifier qu’il l’a suivait.

Eressëa
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