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Moonlight disaster

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Qui oserait les arrêter, à cette heure avancée de la nuit ? Alexis est nocturne par habitude, se glissant plus facilement là où la foule ne risque pas de l’étouffer. La majorité des gens sont bien différents, capables de s’écrouler avec le soleil chaque jour. C’est sans doute pour ça que Sainte Mangouste semble moins agitée—d’un autre côté, Alexis a l’attention d’une moule sur un rocher à cet instant précis et certainement un point de vue bien différent de la jeune femme. Lui dire qu’il lui a déjà trouvé un surnom serait peu approprié, surtout vu la nature de ce dernier. C’est un petit secret que le jeune sorcier garde pour lui, bien sûr si elle se met à devenir agaçante, il perdra les infimes manières qu’il possède.

« Tu es comme le soleil—trop forte. Mais j’le vois pas souvent, donc ça va. » Ses commentaires au sujet des couleurs sont appréciés. Le gris, pourtant, est rempli de possibilités, du moment qu’on ne l’abandonne pas à sa solitude, qu’on le sublime avec une pointe de rose ou de rouge. Si les mots n’étaient pas si pesant sur sa langue, Alexis se lancerait dans une longue explication qui n’intéresserait sans doute que lui. « J’ai vu trop de médecins dans ma vie par contre. »

Peu qui se comportent comme des cow-boys avec leurs gestes bizarres, un détail certainement. Au final, que Kalista soit une exception ou non, Alexis n’a pas l’intention de la revoir—encore moins de s’attacher. C’est compliqué, pour l’enfant menteur qu’il fut, de faire plus que de survivre, d’accorder de l’attention à des inconnus, de croire leurs belles paroles et de se laisser happer par leurs sourires. Son unique désir est de rentrer et d’oublier qu’il a été forcé de venir ici, de s’enliser dans une conversation pour avoir des médicaments qu’il ne devrait plus être forcé de quémander parce qu’on ne lui fait pas assez confiance pour un pilulier pouvant contenir plus de médicaments.

« Marche pas trop vite—et si on s’fait prendre, ça sera un kidnapping. » Hors de question qu’il plonge pour les frasques de la jeune médicomage. Alexis la rejoint, mains croisées derrière sa nuque. C’est rare que les gens soient plus petits que son mètre soixante-six, alors quand il note qu’il dépasse sa compagne de route, peut-être que ça l’amuse plus que nécessaire. « T’veux sauver le monde ? Pour ça que t’es doc ? » Le blond fronce les sourcils un moment.

« Doc’ c’est c’que disent les non-maj, pas les sorciers, j’avais oublié. » Quant au fait d’utiliser moldu, ça paraît également être sorti de son esprit. Bah, si elle est pas bête, elle fera le lien. Pas la peine de se prendre la tête avec ça. Où est-ce qu’ils vont d’abord ? Les couloirs lui paraissent dénués de fin, médicaments devenus une quête qui l’ennuie un brin. La drogue en libre service, c’est pour quand ? Oh si sa mère entendait ça, elle serait outrée à bien des égards.
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Moonlight disaster
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Pour le moment Kalista avait eu la chance de ne voir aucun de ces collègues passer dans cette partie de l’hôpital. Si jamais cela arrivait, surtout au pire moment de la conversation, il y aurait de grande chance que la brune reçoive une énorme punition pour son attitude surtout avec le fils de. Si de son côté le nom de famille de son patient ne l’intéressait guère et ne lui faisait pas changer d’attitude à son égard, ce ne serait certainement pas le cas de ces autres médecins qui cherchaient toujours à faire bonne figure et à être remarqué par les personnes importantes de l’établissement. Un petit sourire étira les lèvres de la jeune sorcière lorsqu’il l’a comparé au soleil. Elle prit quelques secondes une attitude théâtrale de déesse avant de rire doucement et de lui répondre avec amusement.

Je ne peux pas grande chose face à la grandeur de ma lumière. Evidemment sa phrase était purement ironique. Effectivement la médicomage n’était pas le genre de personne qui vivait des compliments des autres et qui avait un avis déformé sur sa propre personne. Elle avait conscience de ces défauts et de ces qualités, mais ce n’était pas pour autant que son égo était d’une taille disproportionnée à son petit corps. Kalista ne connaissait pas encore la nature du mal qui semblait suivre son patient depuis quelques années déjà, mais cela était suffisament lourd pour qu’il soit dans l’obligation de venir régulièrement dans les hôpitaux. Je suis certaine que tu n’as jamais vu de médecin comme moi, je suis une espèce unique. Dit-elle avec amusement, mais également avec franchise. De son point de vu ces collègues se ressemblent bien trop dans leur attitude monotone et émotion qu’ils apportaient une fois le travail commencé.

Même si le temps de la discussion avec Alexis était agréable et que pouvoir agir aussi librement et naturellement était une réelle libération pour la jeune femme elle devait se rendre à l’évidence que cela ne pouvait pas durée éternellement puisque d’autres patients avaient besoin d’elle et que rester avec une seule personne qui n’avait besoin que de médicament serait un manquement à son devoir de médecin. La médicomage s’était alors relevée afin d’aller récupérer ce don le jeune homme avait besoin et l’invita à la suivre pour ne pas le laisser seul ici et qu’un autre collègue s’occupe de lui. Ou même que ce soit lui qui s’enfui avant son retour, cette possibilité restait plausible.

Kalista ne peut s’empêcher de laisser un rire s’échapper de ces lèvres lorsqu’il la prévient que si jamais ils croisaient une personne il informerait cette dernière que la médicomage l’avait kidnappé. Haussant les épaules elle prit un ton dramatique, bien que ces paroles sonnassent vraie. En disant ça c’est sûr qu’ils vont enfin pouvoir se débarrasser de moi. Son comportement dérangeait certes, mais l’asiatique avait toujours bien fait son travail. Néanmoins, elle était certaine qu’une seule plainte d’un patient important comme Alexis suffirait pour la faire renvoyer. La question qui arriva ensuite la surprise et elle eut besoin de plusieurs secondes de silence pour réfléchir à la réponse. Ce serait se prendre pour un être que je ne suis pas de vouloir sauver le monde. Alors je dirais que non ce n’est pas pour ça. La médecine est une sorte de magie très intéressante nécessitant plusieurs qualités : les plantes, les potions, les sortilèges, des attitudes humaines. C’est tout ceci qui on fait que je voulais devenir médecin. Lui répondit-elle, pour la première fois de la soirée, avec un sérieux qui contrastait son attitude depuis le début de la rencontre.

Non-maj… commença-t-elle a dire avant de frapper doucement dans ces mains un sourire vainqueur sur les lèvres. Je savais que tu avais un petit accent dans la voix ! Tu es américain c’est ça ? Et Doc ça me va comme surnom, ça sonne bien.Finit-elle de dire en lui faisant un clin d’œil tandis qu’ils entraient dans le couloir menant à l’endroit qui contenait les médicaments.

Eressëa
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La médecine, selon Alexis, est un sujet que les patients comprennent mieux que les médecins. Bien sûr comprendre les symptômes est crucial, mais les vivre—c’est ça qui rend le tout si lourd à porter. Il n’a jamais apprécié les docteurs qui portent un sourire faux collés sur leurs lèvres, ceux qui donnent du ‘mais oui ça va aller’ ou ‘tant de progrès !’. Bleh, qu’est-ce qu’ils y pigent, ces gens là, hein ? McFetus, surnom définitivement supérieur à celui dont elle semblera vouloir qu’il s’entiche dans pas longtemps—comme si Alexis respectait les choix des autres—a au moins le mérite de pas être trop chiante. Bizarre par contre, ça oui.

La déambulation nocturne tire sur ses muscles, ceux qui oscillent entre être trop présents ou bien ankylosés selon l’instant. Il doute de pouvoir peindre le lendemain, pas aux picotements qui traverse ses doigts tandis qu’il les tapote contre sa nuque. Est-ce qu’il a bien caché son tatouage ? Oh certainement. C’est une des rares choses que la langue de vipère et passoire qu’il est a tendance à bien avoir mémorisé.

« Si tu—te fais virer, fais le bien. Provoque une cata—cataclysme. » Catastrophe, que Alexis voulait dire. Pas grave, le début est le même, nul doute qu’elle va piger. « Fais toi virer pour un truc important. Pour ce en quoi tu piges. » Une pause, tandis qu’il ferme un œil, un long bâillement lui échappant. Décidemment, la soirée est bien épuisante. « J’connais plein de docs qui ont pas les ‘aptitudes’ comme t’dis. ‘Fin moi non plus. »

Son expression est un peu ennuyée ; il a toujours été méfiant et insupportable avec tout le monde, c’est ainsi. C’est de se comparer à un médicomage qui l’agace prodigieusement. Lui, c’est un artiste, le genre qui est capable de surpasser tous ces idiots, de—créer quelque chose qui est peut-être pas vivant, mais qui risque pas de crever non plus. Ah, il a zappé la fin de son discours, quand elle s’est exclamée, pleine de joie, d’avoir deviné sa nationalité de naissance. Genre c’est compliqué. Il lui offre néanmoins un hochement de tête, en un bref encouragement qui ne dure pas.

« Ouais, de naissance. Les Alder m’ont adoptés—charité tout ça. » Oh, que c’est brutal, de dire ça de sa famille. Pas que ça ne le dérange, puisque c’est la vérité à ses yeux. Dans le fond, être cruel ne l’empêche pas de se dire que c’est maison quand même, qu’il est membre de quelque chose. Juste dommage qu’il se considère comme le cousin pas vraiment désiré. « Pas fan de—» Décroisant enfin ses mains, il trace un arc de cercle avec une, pour désigner le pays tout entier. « Poudlard, vocabulaire, politique—trop compliqué pour moi. »

Et McFetus alors ? Est-ce qu’elle était dans le château qui leur sert d’école de magie ? Bah, probablement une—ses sœurs diraient Poufsouffle mais la maison de l’ambition c’pas ça et pour devenir doc, Alexis se dit qu’il faut quand même un minimum de hargne. « La bouffe est dégueu aussi. »

Merci Alexis pour ce commentaire honnête et productif.
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Moonlight disaster
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Pour la demoiselle la médecine était une sorte de vacation, on ne pouvait pas être un bon docteur si s’occuper des gens n’était pas un minimum l’attention du sorcier. Selon elle, beaucoup de ces collègues semblaient manquer de l’intérêt pour les patients et elle arrivait à se demander pourquoi ils étaient devenus médicomage. Evidemment, c’était eux qui possédaient le bon comportement pour ce métier et non pas la jeune femme, chose absurde toujours à son opinion. L’hypocrisie n’avait jamais fait parti du vocabulaire de la brune qui portait une attention toute particulière à être le plus naturel possible que ce soit dans ces réactions avec les gens que dans son attitude sur son lieu de travail. Sans surprise cela ne plaisait pas aux personnes aussi mornes et terne que la décoration de l’hôpital et on pouvait même dire que l’asiatique faisait un peu tâche dans le tableau de Sainte-Mangouste.

La menace de mettre fin à sa carrière avant même que cette dernière ne commence était bien présente au-dessus de la tête de la demoiselle. Ce n’était vraiment pas dans ces intentions, elle le savait aucun autre métier ne lui correspondrait autant que celui-ci, alors elle faisait de son mieux en présence de ces supérieurs tentant de rentrer dans ce moule qu’on lui imposait. Néanmoins, quand elle était convaincue de ne rien craindre, particulièrement la nuit, elle laissait le naturel revenir au galop. Et c’était exactement ce qu’elle avait fait avec Six qui semblait être de la même tranche d’âge qu’elle.

Un sourire se dessina sur le visage de la brune qui regardait avec amusement son patient qui lui conseillait de se faire virer d’une façon remarquable. « Ce n’est pas vraiment mon but, mais si jamais ma lumière les éblouit trop et que cela arrive je ferais de mon mieux pour qu’on ne m’oublie pas. » Répliqua-t-elle avec douceur en secouant doucement la tête avant de rire légèrement à sa remarque sur les docteurs. « Je te l’accorde. Je me demande pourquoi certains sont médicomages. » Fût sa réponse avec une extrême franchise qui lui était propre.

Même si Kalista adorait pouvoir agir aussi naturellement avec un patient, elle ne pouvait pas ignorer que son travail n’était pas de se faire des amis, mais bien de soigné les gens. Il était tant de donner ce dont Alexis avait besoin et de repartir s’occuper des autres patients. Elle l’invita alors à se rendre près de la pharmacie afin qu’elle puisse s’occuper de son ordonnance et de lui remettre les médicaments dans cette boîte pleine de couleur. La brune s’exclama de joie lorsqu’elle identifia l’accent d’Alexis. Un hochement de tête s’ensuivit lorsqu’il expliqua avoir été adoptée. Charité ou non, la sorcière ne connaissait pas assez la famille pour se permettre un jugement alors elle préférait rester silencieuse sur la question.

Savoir quand le moment était venu à une opinion et quand ce n’était pas le cas était, de son point de vue, une qualité qui faisait défaut à beaucoup de personne. De son côté, elle faisait de son mieux pour que cela n’arrive pas, cependant ce n’était pas une tâche facile et l’erreur est humaine. Un sourire encourageant illumina le visage de l’asiatique tandis qu’elle laissait Alexis finir sa phrase, elle resta silencieuse pendant quelques secondes avant d’hocher la tête. « Je peux comprendre, ce n’est pas la meilleure période pour l’apprécier en plus. »

Un rire s’échappa de ces lèvres tandis qu’ils se rapprochaient de la pharmacie, elle secoua la tête négativement en réponse à l’avis du jeune homme sur la nourriture. « Voyons ! Ce n’est pas SI mauvais que ça. » Répliqua-t-elle en plissant légèrement son nez avant de faire une grimace. « Par contre, j’avoue que celle de l’hôpital… ça ne vaut pas la cuisine de Poudlard. »Dit-elle légèrement nostalgique.


Eressëa
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La lumière est simple à étouffer, de nos jours. Il lui semble que l’espoir, malgré les gens qui s’y accrochent de toute leur force jusqu’à se blesser, a tendance à s’éteindre de plus en plus. Peut-être que ce n’est qu’une impression ; la politique ne l’atteint pas, voilà tout. Que le monde brûle, du moment qu’on le laisse peindre, qu’est-ce qu’il en s’en branle. Alexis ne s’arrête pas pour se demander s’il est un monstre, parce que ça sert à rien, de tout le temps regretter ce qu’on dit et de faire deux pas en arrière pour chaque pas en avant. Il faut accepter de ne pas être—parfait, pas même un soupçon de bonté dans le cœur. Qu’elle essaye de pas crever, quoi. Une médicomage sera forcément prise à parti si y’a un conflit, obligée de participer, de soigner un camp ou un autre. Rah, pourquoi est-ce qu’il faut toujours choisir ? Pas qu’il soit genre à fond dans l’idée de la revoir, ni assez attaché pour s’inquiéter de son sort. Néanmoins y’a eu bien plus bizarre comme membre du corps médical qui a tenté de lui faire la conversation. Et si quoi que ce soit arrive à Sainte-Mangouste, ses parents auront des problèmes aussi.

« C’est—bien payé, et le—pouvoir. Les gens aiment le pouvoir, » être médicomage revient à décider de la vie des gens, à la tenir au creux de leurs mains. Alexis présume que certains aiment bien trop ce sentiment, plutôt que de partager les bons sentiments de Mcfetus. Dans le fond, du moment qu’on le soigne, et qu’il ne doit pas trop souvent se pointer, c’est pas si dramatique que certains médicomages soient nuls. « Les Adler sont pas si mal, eux. Mais ce pays—pénible. »

Vas-y qu’elle lui balance une petite remarque sur son école de magie là. Qu’est-ce qu’ils ont tous avec leur foutu amour pour leur scolarité ? C’était pas amusant, l’école, y’avait rien de cool à attendre de rentrer chez lui pour se faire tabasser par sa mère, pas d’ami ou rien qui soit assez important pour qu’il en garde de bons souvenirs. Sa mémoire est en morceaux, de toute façon, comme le reste de son encéphale. Son poing glisse contre sa tempe, la frottant quelques secondes dans l’espoir, vain, de connecter les neurones.

« C’est dégueu. Les œufs qui dégoulinent et les toasts—brûlés—et tout le reste. Pudding. Pourquoi le pudding ? » C’est un des pires trucs au monde, cette gelée gluante dans laquelle ils foutent n’importe quoi pour le plaisir. « J’aime pas cuisiner. J’veux juste peindre. »

Ils ne sont plus très loin, si ? Ses yeux clignent, ayant du mal à rester ouverts à cause de la lumière ambiante. Six est trop sensible à certaines choses, pas assez à d’autres. C’est difficile, de vivre comme ça, des fois.

« Quelle maison ? A Pou—Poudlard. Mes sœurs y sont allées aussi. » Si ça se trouve, elles se sont croisées. Manquerait plus que ça !
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Moonlight disaster
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Ce n’était jamais une évidence pour tout le monde, être positif. Au contraire, l’être humain à plutôt tendance à voir les choses dans les plus sombres côtés, la négativité est en général l’option la plus évidente plutôt que de faire face à la vie en prenant les bons côtés. Le contexte de la Grande Bretagne ne faisait qu’engendrer ce côté négatif, il évidemment plus difficile d’être enthousiasme à la vie en sachant que les mages noires ne voulait pas voir naître dans le cœur de la population. Tout était devenu si sombre et inquiétant en seulement quelques mois que cela ne donnait pas la possibilité à la lumière de briller plus fort. Ces histoires n’intéressaient pas réellement Kalista, la politique, les conflits, ça l’ennuyait. Elle avait uniquement envie d’être présente pour les autres, de soigner les gens et de s’en occuper. Mettre un peu de couleur dans la vie des gens, rien n’était de plus gratifiant. Choisir n’était pas une option pour la jeune femme, ce n’était pas dans sa vision des choses et ce n’était pas de cette façon dont elle s’était construite. Elle n’approuvait pas un côté plus que l’autre, les deux avaient leur tord et leur argument, c’est tout ce qu’elle savait et cela lui suffisait. En venir à des violences, des blessés et des morts ça elle ne le comprenait pas. Ce soir-là Kalista était loin de ces pensées si sombres, Alexis était un patient pas comme les autres et la jeune femme avait ce sentiment qu’elle n’avait pas besoin de se prendre la tête. Et c’est d’ailleurs sa franchise qui fit de nouveau rire la demoiselle qui lui sourit avec douceur.

Le pouvoir… Commença-t-elle à dire avant de faire une mine dégoûtée rien qu’en prononçant le mot. Malheureusement l’être humain est dégoûtant. Oui je ne vais pas mentir c’est bien payé, certains ont très certainement choisi ce métier pour les deux choses que tu cites, mais ce n’est pas mon cas. Dit-elle avec grande franchise tandis qu’elle dirigeait son patient vers la pharmacie de l’hôpital, la jeune femme appréciait la compagnie d’Alexis mais elle avait besoin, elle devait, reprendre sa soirée de boulot malgré le bon temps qu’elle passait avec lui. Elle approuva d’un hochement de tête. Possible, je ne suis jamais allée ailleurs. En effet, Kalista n’avait jamais voyagé et n’avait rien vu d’autre du monde que la Grande Bretagne.
Evidemment la curiosité de Kalista n’avait pas beaucoup de limite et découvrir qu’Alexis venait des Etats-Unis entraîna forcément la discussion sur les différences culturelles, mais aussi les écoles de magie. La jeune femme avait plutôt passé un bon moment durant sa scolarité, on ne peut pas dire que c’était une élève qui attirait les ennuies au contraire très sociable la demoiselle s’était toujours plus ou moins bien entendu avec tout le monde. Niveau nourriture les elfes de maisons avaient toujours fait un excellent travail et jamais la jeune femme n’avait été déçu des repas, contrairement à ceux de l’hôpital qui rendait certainement encore plus malade les patients qu’à leur arrivé.

Ne fait pas le difficile il y a de très bonnes choses dans la nourriture anglaise ! Le crumble par exemple. Répliqua-t-elle prête à défendre les plats de son pays et surtout les desserts. Elle approuva Alexis lorsqu’il affirma ne pas aimer cuisiner, c’est pareil pour elle. La cuisine elle en avait horreur. Tu as un genre particulier de peinture que tu préfères ? Aquarelle, gâche ? Ou encore autre je t’avoue je ne suis pas experte. Demanda-t-elle avec une curiosité sincère.

Alors qu’ils arrivaient devant la pharmacie Alexis lui demanda alors qu’elle avait été sa maison à Poudlard. Peut-être effectivement elle avait rencontré les sœurs d’Alexis sans le savoir ce qui serait fortement drôle. Je faisais partie de Serdaigle, j’ai quittée Poudlard il y a deux ans et tes sœurs ? Demanda-t-elle tandis qu’elle cherchait les clés pour ouvrir la porte de la pharmacie.


Eressëa
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