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Welcome to the infinite black sky [Athalia]

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Welcome to the infinite black sky
Athalia #1

Quand j'avais accepté quelques heures plus tôt de venir à cette soirée avec Wiliam et les autres, j'aurais bien été incapable de dire que ça tournerait de cette manière. Cette femme, celle que j'avais laissé partir était plus proche de moi que jamais auparavant. Du point de vue physique, si on enlève ce passage où je suis tombé sur elle dans mon bureau suite à notre altercation. Non, cela n'avait rien à voir. Et du point de vu psychologique ou ce que vous voulez, nous n'avions jamais été aussi proches, aussi sincères l'un envers l'autre. Je ne me souciais absolument pas des autres, mais Wiliam savait que j'étais sorti après Eulalia et Sitwell. Il comprendra ce qu'il voudra comprendre, présentement, je m'en moque. J'avais l'impression que tout ça n'était pas réel et pourtant, elle était bien là, si près de moi que je pouvais sentir son parfum. J'étais plus près d'elle que la moitié des hommes qui devaient probablement fantasmer sur elle, parce qu'avouons le, elle était jolie. Vraiment jolie. Et doucement, je déposais les armes, baissant ma garde, laissant s'estomper ce marque de froideur ingrate qui était le mien en d'autres circonstances. Et je lui avouais ce que j'étais, à demi-mot certes, mais il ne fallait pas être devin pour le comprendre, surtout au vu de la situation actuelle. J'aimerais lui dire que je n'ai jamais attaqué personne, que mon rôle est purement secondaire, que je suis là pour les remettre sur pied, afin qu'ils aillent par la suite torturer des gens, en tuer d'autres. Mais rien ne vient, si ce n'est que je suis encore pire que ce qu'elle peut bien s'imaginer. Je m'attendais à ce qu'elle réagisse, qu'elle dise quelque chose. Mais les secondes passaient et rien. Je ne savais pas si c'était bon signe ou pas. Je n'étais plus son ennemi, je n'avais plus envie de jouer ce rôle. Je ne sais pas exactement ce que je voulais, mais pas ça. J'avais envie de la connaître, d'en savoir plus sur elle, d'apprendre à l'apprécier plus que cela semble être le cas. C'est marrant comme les choses sont surprenantes quand on essaye de le nier avec force. Mais le résultat était là. Elle ne m'était pas aussi indifférente que je ne l'aurais cru. Sinon sa lettre de démission aurait été transmise et j'aurais sans doute une nouvelle assistante, plus docile à mes côtés. Je ne serais pas sorti de ce bar et j'aurais laissé les choses suivre leurs cours. Mais non. Non. Je ne lui voulais pas de mal, ni à elle ni à sa famille. Je l'avais déjà bien assez amoché comme ça. Mais elle restait digne et c'était quelque chose qui était appréciable. Mais la seconde question que je me posais était celle de savoir qui j'étais. Je n'en étais pas certain à ce moment précis. C'était troublant, surtout qu'elle ne disait rien. Et j'eus un sourire aux lèvres, léger, mais existant. " Peut-être que ça l'est et pourtant je suis toujours là." Mais qu'en était-il pour elle ? Et si elle se rendait compte demain que tout ceci n'était pas logique, que cela n'avait pas le moindre sens et qu'il fallait qu'on y mette un terme ? Mettre un terme à quoi au juste ? À ce moment si paisible ? Le premier depuis de longs mois en ce qui me concernait. Le premier moment où je pouvais presque lâcher prise, ne pas me poser de question. Écouter mes envies. Chose que je ne faisais que rarement d'ailleurs. Et pourtant, je n'en faisais rien. Puis finalement, j'accepte de rester. Advienne que pourra. On verra demain, parce que maintenant plus que jamais, demain était une notion abstraite. Elle avait compris qui j'étais, ce que j'étais et ne semblais pas porter de jugement sur ce fait et je lui en étais reconnaissant. Je savais bien qu'on en discuterait un jour, je ne suis pas aveugle à ce point, mais pas maintenant. Je pris possession de ses lèvres, juste une fois de plus. Une envie, un besoin. Comme pour ne pas la laisser filer, ne pas laisser passer cette chance qu'elle semblait m'offrir sur un plateau d'argent. J'avais accepté son aide et j'espérais sincèrement qu'elle ne viendrait pas à le regretter. Parce qu'elle pourrait avoir en main toutes les cartes pour m'achever. Elle me rendit le baiser et mes mains remontent légèrement dans son dos, mes lèvres toujours sur les siennes. L'échange était agréable, doux. Je ne me savais pas réellement capable de l'être. Je n'avais jamais été particulièrement tendre avec mes maîtresses, prenant ce que je devais, en donnant un minimum et chacun repartait de son côté jusqu'à la prochaine fois. Mais pas là. C'était même l'inverse pour tout dire et je ne savais même pas si j'en étais capable. J'interrompis le fil de mes pensées quand ses lèvres quittèrent les miennes. Son sourire remplie d'une douceur que je ne l'aurais jamais cru capable d'avoir envers moi, me retournais les tripes. Elle avait accepté ce que j'étais, sans la moindre condition. Je n'étais pas habitué à ça. Et les quelques mots qu'elle murmura me firent le même effet. Le baiser suivant fut plus prononcé, plus appuyer. Comme une réponse à un besoin que nous avions eu sans même nous en rendre compte. J'avais besoin d'elle, c'était plus qu'évidant désormais. Mais je ne voulais pas trop m'avancer. Mais, le fait que je sois encore là, qu'elle me laisse être à ses côtés, était une chance. J'avais envie de la soutenir autant qu'elle semblait déjà le faire. Et j'avais pas mal de retard à ce niveau. Je mis fin au baiser et la regardai durant de longues secondes. " Merci, Eulalia." Une de mes mains passa dans ses longs cheveux noirs et j'eus un léger sourire aux lèvres avant de reprendre. " Tu es quelqu'un d'unique en ton genre, je regrette d'avoir mis autant de temps à m'en rendre compte." Mais c'était chose faite désormais. Maintenant, si cela devait durer, il nous faudrait apprendre à avancer ensemble.

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Athalia #1
party tonight, party tonight


C’était bête à en crever. Mais elle l’acceptait, car il était ce qu’il était et toutes les personnes dotées de lucidité le diront, on ne change pas et on ne peut pas faire changer les autres. Il n’y a que des concessions, de la prise sur soi pour réussir à avancer ensemble. Ils n’étaient plus des enfants… Et pourtant, elle avait le cœur qui palpitait comme une adolescente sur les bancs de Beauxbâtons à le regarder. Est-ce qu’il y aurait quelque chose entre eux ? Elle n’osait pas le demander, elle avait trop peur qu’il ne lui réponde rien. Et comme elle, il devait être perdu. Qu’était-ce que cette situation ? L’acceptation de l’autre et de ses défauts. Mais ce soir, ils se trouvaient bien plus de qualités que de défauts. Oui, il avait cette marque sur le bras, elle ne souhaitait pas la voir, mais elle savait qu’elle existait. Mais au-delà de la gravité, elle voulait croire que ça ne le représentait pas. C’était les ragots de cette société magique pourrie, les Carrow n’avaient plus leurs splendeurs passées et avec cet avènement des ténèbres, chacun pourrait mettre la main à la patte pour retrouver la gloire d’antan, quitte à faire s’engager ses enfants ou ses proches. C’était la guerre, et Dante tentait, à demi-mot, de faire la même chose avec eux. Progressiste, Eulalia refusait de s’inclure dans un conflit et aujourd’hui, elle le voulait encore moins en sachant que cette personne qu’elle voulait chérir à l’avenir faisait partie de la secte opposée. Elle n’y voyait que ça, des sectes qui voulaient faire valoir leurs priorités par le sang pour l’une et dans le faire-valoir du bien pour l’autre. Le bien et le mal étaient des notions abstraites, quand le point de vue n’était pas uniforme on ne peut pas définir des notions telles que le bien est le mal. Il y a les bonnes mœurs des uns et celles des autres. Conservateurs et Progressistes. Elle ne voulait plus s’engager. Pas dans ces voies en tout cas. L’unique voie semblait se trouver devant elle et ça lui suffisait. Elle préférait être aveuglée dans un bonheur interdit et innocent que d’être aveuglée par les horreurs d’une guerre sans fin.

Délicate, douce, sincère, il est si rare de la voir de la sorte, elle gardait habituellement cette facette à ses proches qui la savait prête à tout pour être agréable, pour leur faire oublier qu’ils avaient eu cette mauvaise journée en rentrant ici. Oui, elle voulait le voir passer de ce côté de la barrière, lui dire bonsoir quand il passerait le pas de la porte et l’embrasser pour le récompenser de cette journée éreintante qu’il venait d’avoir. Alors, naturellement, elle lui dit qu’il est chez lui et l’embrasse pour le lui faire comprendre. Elle sent toujours ses mains dans son dos, elle est solaire, elle se sent briller d’une émotion nouvelle. Jamais selle n’avait ressentie ça. Peut-être qu’elle en parlerait à Ombeline, peut-être comprendrait-elle ce qu’elle ressentait. « Merci, Eulalia » Elle a un rire enfantin quand il la remercie. C’était normal, cette main tendue n’était pas un piège, c’était une véritable proposition. Mais personne ne l’appelait Eulalia si ce n’est ses parents et ses collègues de travail et désormais, il n’était plus un collègue de travail, pas entre ses murs. Elle ne réprime pas le frisson qui la parcourt quand il passe une main dans ses longs cheveux de jais, elle penche même un peu la tête sur le côté pour lui faciliter la tâche. « Tu es quelqu'un d'unique en ton genre, je regrette d'avoir mis autant de temps à m'en rendre compte. » Sourire en coin, avant qu’elle ne lui dise. « Il n’est jamais trop tard pour découvrir les autres… » Et c’est ce qu’elle avait également envie de faire avec lui. À regret, elle s’écarte d’un pas, pour lui rendre un clin d’œil espiègle.

« Lalia. » Dit-elle. « Il n’y a que ma mère qui m’appelle par mon prénom complet. » Elle remarque l’heure sur le mur derrière lui, quatre heures. L’aube allait se lever. Et elle attrape ses mains pour ne plus jamais les lâcher. Elle sourit doucement. « Viens, je te fais faire le tour. » Qu’il sache où il mettait les pieds pour se repérer un peu. La cuisine faisait la longueur de l’entrée et du salon réuni, au moins vingt-cinq mètres carrés, passant par son bureau au rez-de-chaussée, le forçant à ôter sa veste afin de la pendre dans la penderie cachée sous l’escalier. Le premier étage, elle montre du doigt les portes fermées. Dante, Gabriele et Ombeline sur la droite de l’escalier, à gauche celle d’Agathe, sans préciser de qui il s’agissait, la salle de douches et sa salle de musique qui pouvait servir de chambre d’amis. « Je pourrais la débarrasser si tu le veux. » Le lit ressemblait bien plus à un canapé encombré de partition et autres bouquins qu’elle dévorait alors qu’Agathe dormait entre ses jambes lors de la sieste. Puis le dernier étage, elle grimpe les marches, vérifiant qu’il soit toujours là et ouvre la première porte à gauche, une pièce presque vide, un lit simplement. « Lorenzo n’est pas très matérialiste. » Commente-t-elle avant de refermer la porte. Puis de poser la main sur la poignée de la sienne. C’était un tour rapide, peut-être que Viking Bay s’était déjà teinté de son aura rose-orangé alors que le ciel bleu nuit se tamisait plus haut dans le ciel. Eulalia adorait cette vue, si bien qu’elle dormait souvent sans rideaux fermés. Mais qu’importe, elle le fait entrer dans son mode à elle. Trois murs blancs pour un mur en lambris de bois grisâtre, un lit à baldaquin et cette fameuse fenêtre où elle avait installé une banquette au raz de la fenêtre pour s’y asseoir et observer l’horizon. Lorenzo et Eulalia disposaient tous les deux d’une salle de bains – ou de douche – privative, une sorte de suite parentale sans femme, ni mari. Des vêtements gisaient ci et là sur le sol, si peu, mais cela contrastait avec son habituelle gestion de l’espace et de l’organisation. Des monticules de livres, revues et parchemins s’entassaient autour de l’une des deux tables de nuit, quand elle le pousse vers la fenêtre en retirant le voilage pour l’ouvrir. L’air marin, l’iode et cette vue splendide de la plage et de l’aube… Elle soupire de contentement en posant sa tête sur son épaule. « Je parie que même la Reine n’a pas une vue pareille… » Et elle n’ajoute rien, elle serre juste ses mains en s’appuyant contre le battant de la fenêtre ouverte, le regardant du coin de l’œil en même temps que d’entendre le bruit apaisant des vagues contrent le sable. Elle attend qu’il s’asseye à ses côtés afin de se pencher et de l’embrasser une nouvelle fois, un sourire sur le visage quand elle s’écarte. « Si tu es fatigué, je ne te retiens pas.  »

(c) élissan.


Outfits : inspi --- Viking Bay
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Welcome to the infinite black sky
Athalia #1

Cela semblait si simple comme ça, mais je savais que ça ne serait pas forcément le cas. Il y a trop de choses à prendre en compte. Et puis rien que demain, quand on sera un peu plus dans un état normal, peut-être que les choses ne seront plus comme maintenant. L'alcool aidant, la peur qu'il lui arrive quelque chose et le côté intimiste aide également. En tous cas, demain semble tellement loin, que je n'avais pas spécialement envie d'y être. Mais, le fait qu'elle semblait accepter ce que j'étais, sans faire le moindre commentaire, était assez rassurant dans le fond. J'eus un léger sourire quand elle ajouta qu'il n'était jamais trop tard pour connaître les gens. C'était vrai, mais parfois, c'était juste un peu plus compliqué. Il a vraiment fallu qu'on passe par à peu près tout ce qui était possible et imaginable pour qu'on en arrive là ce soir. Deux ans et demi. Rien que ça. Et elle recule d'un pas, m'obligeant à la relâcher. Et elle précise que je peux utiliser son surnom parce qu'il n'y avait que sa mère pour prononcer son prénom en entier. C'était donc un truc de maman en fait ? Tout le monde dans mon entourage m'appelait Naël, sauf ma mère, mon père et les gens qui bossent pour moi ou avec moi depuis suffisamment longtemps pour que je les laisse utiliser mon prénom à la place de Monsieur ou de Monsieur Carrow. Je hoche juste la tête, disant que j'avais saisi le message. " Naël de mon côté. Generalement les gens qui prononcent mon nom en entier, c'est pas bon signe." Et elle m'entraîne à sa suite pour me faire une visite des lieux. Il est vrai que si j'y passe les deux prochains jours, autant que je sois capable de me repérer un peu. Et le moins que je puisse dire, c'est que la maison est bien plus vaste que ce que j'aurais imaginé. Et jolie également. Et du coup, ce qu'elle m'avait dit plus tôt à propos de sa famille me revenait en mémoire. Et j'eus un léger sourire aux lèvres, étant certain que mes parents seraient indignés de voir une impure, bien plus riche que ce que nous étions actuellement. Certes, nous avons une bonne réputation dans le monde des sangs-purs, mais l'argent est un peu notre plus gros problème. Enfin pas le mien, vu que j'avais largement de quoi vivre avec ce que je touchais tous les mois. Après tout, ce n'était pas mon problème, je n'étais pas l'héritier de la famille, je pouvais donc vivre ma vie comme bon me semblait. Elle me montre l'endroit où j'allais dormir et propose de débarrasser le lit pour que je puisse m'écrouler dessus quand la fatigue aura pris le dessus sur tout le reste. " Je le ferais moi même, ne t'inquiète pas." Et on passe au reste de la maison. Elle ouvre une porte où un simple lit s'y trouvait et précisait que son frère n'était pas matérialiste. C'était le moins que l'on puisse dire. Enfin, chacun était comme il était après tout. Et il ne restait qu'une seule porte, j'en déduisis qu'il s'agissait de sa chambre. Elle ouvrit la porte pour voir que cette pièce comportait quand même plus de meuble que celle que j'avais vu avant. La pièce était spacieuse. Je ne savais pas trop quelle heure, il était, mais je pouvais voir que l'aube commençait à poindre. Je ne faisais pas attention aux vêtements qui traînaient, aux piles de livres et parchemins sur le sol. Ma chambre devait aussi ressembler à ca dernièrement. Enfin pour le peu de nuits que je passais chez moi ces derniers temps... Et on se dirige vers la fenêtre et j'en restais, quelques secondes, surpris. La vue était magnifique, je n'avais pas cette chance en vivant à Londres. " C'est... C'est magnifique. Je n'ai pas l'habitude de voir ça." J'eus un léger froncement de sourcils quand elle parla de la reine, puis je me suis souvenu que les moldus en avaient encore une en Angleterre. Une fois assis a ses côtés, je ressentis une vague de soulagement, et de quelque chose d'autre que je ne connaissais pas ou peu. Je n'avais pas de mot à posé dessus, mais c'est comme si j'étais bien. Et je l'étais. J'étouffe un premier bâillement et secoue la tête. Un autre baiser fut échangé et elle ajouta que si j'étais fatigué, je pouvais toujours aller me coucher. " Pas tout de suite, je voudrais profiter un peu plus de l'auror." Et de sa présence, mais je me gardais bien de le lui dire. Passant un bras autour de ses épaules, je l'attirais doucement vers moi. Et sans m'en rendre réellement compte, je commençais a sombrer dans le sommeil. Je ne verrais pas l'aube se lever, par contre, j'étais réellement bien.

copyright Bloody Storm


RP FINI
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