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(d)anger ft. alastor

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alastor maugrey x alecto carrow
vendredi 17 août 1979


✧✧✧

Oh bien sur, elle savait qu'il ne la lui donnerait pas sans faire d'histoire. Elle était presque certaine qu'il ne le ferait même pas mais... Si cela pouvait lui permettre de l'attirer de ce fait hors du bureau pour les lui rendre et limiter les dégâts, c'était tout bénef. Elle avait beau dire qu'elle s'en moquait, elle n'était pas prête à voir des heures de son travail ruiné par un abruti d'auror à l'ego surdimensionné. Encore moins lorsqu'il éprouverait quelconque plaisir à voir son visage se défigurer. Il en était tout bonnement hors de question. Mais si elle s'attendait à le voir rire... Stupéfaite, elle le regarde complètement perdue et dans l'incompréhension la plus totale se plier en deux. Qu'y avait-il de si drôle ? Était-il entrain de se foutre de sa gueule ? Était-ce si drôle qu'il devait en pleurer ?? Ses sourcils se fronçant, pas vraiment réceptive à son ptit numéro, sa lèvre tremble d'une rage qu'elle peine à contenir alors qu'il essaie désespérément de prononcer le mot baguette. Idiot. Crétin. Abruti. Fouteur de merde. Enc-

« Je vous demande pardon ? » Papillonnant des cils à son insinuation sur sa possible carrière dans le rire, c'est sa mâchoire qui se décroche, trop surprise pour réagir lorsqu'il lui arrache les feuilles des mains. Comment osait-il ? Ça lui restait clairement en travers de la gorge, totalement sur la défensive et crispée en le regardant lire de biais les différentes notes, ne faisant pour l'instant pas trop de dégât si ce n'est continuer son numéro stupide. « Vous n'avez vraiment aucun respect. » Pour ce pauvre secrétaire qui avait du s'empresser de tout taper et devrait sûrement tout recommencer sous la gueulante de son supérieur afin qu'on lui renvoi. Mais bien sur, il n'y avait jamais que sa tronche qui comptait. Surprise cependant qu'il empoche la dernière page, elle le regarde se lever méfiante, trouvant tout cela bien trop beau. Il ne l'avait pas suivi juste pour ça. Ce n'était pas possible. Et lorsqu'elle le voit sortir sa baguette, c'est un pas en arrière qu'elle fait derechef, sortant la sienne avant de rabaisser sa main à sa dernière blague. Désopilante.

Un rire bref et amer sort d'entre ses lippes, n'en croyant pas ses oreilles et lorsqu'elle le voit mettre le feu à la poubelle, bien qu'il ne soit nullement synonyme d'incendie, son sang ne fait qu'un tour, le laissant à peine terminer sa dernière réplique salace qu'elle l'arrose en pleine face à défaut des papiers. Abaissant sa baguette, elle lui sert un sourire tout sauf avenant alors que ses prunelles d'orage dardent sur lui la promesse d'une vengeance des plus salées. « Désolé, il me semblait que ce feu était plus urgent à maîtriser. » D'un coup rapide, une autre giclée d'eau vient asperger la poubelle, la regardant à peine, trop focalisée sur lui tandis qu'elle se rapprochait lentement de lui, contournant son bureau. « Vous vous trouvez drôle ? » Question purement rhétorique. « Ce n'est pas mon cas. » Qu'insinuait-il avec ses propos ? Ça n'avait pas été suffisant de lui rire au nez, il fallait en plus qu'il joue au suffisant et lui fasse bien comprendre qu'elle n'était nullement capable de le désarmer au sens propre du terme ? Pour qui la prenait-il ? Une petite bourge incapable de se battre qui ne pensait qu'à coucher et se divertir ? Était-ce donc ce respect la qu'il lui octroyait ? Incroyable. Qu'il rigole ! Un jour ferait-il bien moins le malin.

Désormais toute proche, elle pousse la chaise sur laquelle il se trouvait d'un coup de pied et se positionne derrière lui, l'obligeant à se retourner et se mettre dos au meuble. Elle le pousse alors lentement avec le plat de la main pour qu'il s'y assoit, exactement à la même place qu'elle la dernière fois. « Vous me prenez de haut Maugrey, mais est-ce bien raisonnable lorsque vous ne contrôlez pas votre corps ? » Sans le moindre gêne aucune, ses doigts glissent sur son pantalon pour venir caresser son intimité, son regard pénétrant ne le quittant pas. « Je n'ai pas besoin de vous demander cette baguette, elle m'appartient déjà. » Élan de possessivité ? Simple bluff ? Ou juste retour des choses, elle ne savait trop. Le fait est qu'elle ne s'arrête pas là, un sourire des plus viles s'étalant sur ses charnues alors qu'elle se penche sur lui, s'arrêtant à quelques millimètres de ses lèvres sans pour autant l'embrasser. « Vous semblez trop sur de vos compétences, comme tous les hommes. » Soupir qui lui effleure l'épiderme, ses lèvres embrassant la commissure des siennes, puis sa joue avant de remonter vers son oreille. « Mais vous ne valez pas mieux qu'eux. » susurré comme un secret honteux, le timbre sensuel, tentant de lui faire oublier le reste et agitant sa baguette d'un mouvement bref pour le désarmer d'un informulé.*

✧✧✧ outfit & hair ✧✧✧

* le sortilège peut réussir ou non, je te laisse choisir ce qui est le plus crédible.
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Évidemment, Maugrey se prend un jet d’eau en pleine figure, une attaque traitre qui le laisse pantois sans pour autant l’énerver. Au contraire, il s’amuse et les manières de la Carrow le titillent, lui donne envie de la mouiller aussi pour voir si son chemisier si cher résiste bien à l’eau –et peut-être découvrir la couleur de son soutien-gorge ? Il a l’impression de revenir au stade de sa prime adolescence, immature et inconséquent.

Je suis hilarant, vous ne savez juste pas apprécier les bonnes choses.

Une affirmation qui ne lui sert pas puisqu’elle semblait l’apprécier hier. Une impression déjà effacée en profondeur s’il en juge par ses propos… contrebalancés par ses actions. Une fois de plus, il ne comprend rien au fonctionnement de cette femme qui lui souffle le chaud puis le froid à quelques secondes d’intervalles. Il termine contre le bureau, rôles inversés par rapport à hier au point qu’il en vient à se demander si elle va se mettre à genoux. Il n’espère pas, vraiment pas, puisqu’il n’a pas réglé son problème de potions et que ça pourrait avoir des conséquences désastreuses.

Une chance pour lui – enfin dans cette situation du moins- elle n’a pas l’esprit mal tourné. Il sait qu’elle le touche parce qu’il voit sa main. Saleté de Carrow –l’oncle cette fois bien que la nièce commence à lui disputer le trophée du plus gros chieur de tous les temps. Elle se frotte, lui murmure des phrases qui déclenchent une pulsation dans ce membre aux nerfs anesthésiés. Il se laisserait presque avoir.

Presque.

Presque, parce que le retournement est trop gros pour qu’il n’y ait pas de piège. Presque, parce que ses yeux trahissent ce que ses mots tentent de lui faire avaler. Presque aussi parce que… et bien : vigilance constante ! Il est auror depuis dix ans. Il a du métier. Des habitudes. Une paranoïa ancrée dans la moindre cellule de son corps. Même avec elle -surtout avec elle- il ne baisse jamais totalement sa garde. Il a repéré la crispation de son autre main sur sa baguette, le froncement de sourcil qui trahit l’esprit ailleurs, concentré sur un informulé. Ça se joue à moins d’une seconde. Il y a bien une baguette qui vole dans la pièce sauf qu’elle n’appartient pas à l’auror. Maugrey la rattrape avant qu’elle ne tombe en risquant de s’abîmer, la tenant dans sa main à lui, celle qui tient sa propre arme. Le tout sans s'éloigner du corps de Carrow bien qu'il ait du la bousculer pour réussir à agripper le morceau de bois. Pour lui éviter de tomber, il a enroulé un bras autour de ses hanches, pressant leurs bustes l'un contre l'autre plus que la décence ne le dicte.

Bien essayé. Mais la prochaine fois, soyez plus subtile. Vous avez d’autres armes que votre corps. Ne vous méprenez pas, j’apprécie vos attouchements, quand ils sonnent vrais. Vous valez mieux que ça, Alecto.

Il lui rend sa baguette en la glissant dans la main qui touchait son membre, remplaçant l'une par l'autre, et effleure le coin de ses lèvres. Est-ce vraiment un baiser ? Il lui-même ne saurait le dire. Il ignore ce qu’il visait et pourquoi il a dévié au dernier moment. Sursaut de conscience ? Il ne veut pas profiter d’elle, pas comme ça. Une mèche de cheveux tombe de son chignon, il la remet derrière son oreille, doucement, en prenant garde que le baume sur sa main ne tache pas davantage son corps.

Nous nous reverrons.

Il ne sait pas pourquoi il l’affirme, pourquoi il le dit, le promet, d'un ton presque sombre. Il compte garder ses distances et elle aussi sauf qu’ils savent tous les deux qu’ils n’agiront pas ainsi. Leur séparation durera peut-être quelques jours, quelques semaines, mais leurs chemins se recroiseront. Maugrey l’a dans son viseur, il est passé en mode traque. Il découvrira ce qu’elle cache et qu’il soupçonne à peine. Jusqu’ici, il n’avait jamais eu de cible féminine. Son attrait doit venir en partie de là.

En même temps, il l’a suffisamment prévenue.

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